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Dans le nord du Bénin, l’Etat tente de lutter contre le jihadisme avec des projets sociaux

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Ecoles rénovées, forages d’eau ou soins vétérinaires gratuits: dans le du Bénin, l’armée dégaine des projets sociaux parallèlement à l’offensive militaire, pour tenter de contrer l’implantation jihadiste sur son territoire et « coproduire la sécurité » avec les communautés locales.

En 2022, le Bénin a déployé 3.000 hommes dans le cadre de l’opération Mirador dans sa partie nord qui subit des attaques meurtrières de jihadistes affiliés notamment à Al-Qaïda, venant du Burkina Faso et du Niger voisins.

L’opération, principalement défensive, intègre également une offensive sociale à travers une cellule des actions civilo-militaires qui multiplie des projets de dans le nord.

En mai, elle a par exemple soigné gratuitement plus de 4.000 têtes de bétail appartenant à des éleveurs de plusieurs villages de Matéri. Elle a aussi prodigué des soins médicaux à 1.700 patients d’un autre village de l’Atacora.

« Ces projets traduisent une volonté manifeste de restaurer la confiance entre les forces de défense et les communautés, dans un esprit de complémentarité et de co-construction de la sécurité », expliquait début juin le médecin-lieutenant Mardochée Avlessi, en charge du comité civilo-militaire de Matéri.

Le Bénin a appris des erreurs des pays sahéliens: seul, le tout militaire ne viendra pas à bout du jihadisme.

« Il y a la question du développement aussi. Les endroits qui sont les plus insécurisés sont les moins développés du Bénin », explique à l’AFP Mathias Khalfaoui, spécialiste des questions de sécurité en de l’ et auteur d’une étude sur le sujet.

– Le nord, « région la moins développée » –

« Le nord est la région la moins développée. En échange de ravitaillement et d’information, des groupes terroristes proposent de l’argent aux populations jeunes locales; les motivations économiques semblent ainsi plus répandues que celles idéologiques », indique un rapport onusien de mai.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans GSIM), affilié à Al-Qaïda, est le plus influent dans cette partie du pays, où il tente de s’implanter depuis des années.

En exploitant les frustrations locales, il a pu rallier des Béninois à sa cause.

« Nous avons malheureusement constaté que beaucoup de jeunes de la communauté se retrouvent dans les groupes qui nous attaquent », déclarait en avril le général Fructueux Gbaguidi, chef d’état-major général de l’armée béninoise, lors d’un échange avec la communauté peule de l’Atacora.

« Si on n’apporte pas une réponse de l’État et des services publics dans ces zones, où il y a déjà un ressentiment local et le sentiment parfois d’être un peu abandonné, c’est sûr que ça va rendre impossible la lutte antijihadiste », estime M.Khalfaoui.

L’enracinement local du jihadisme et la suspension de la coopération militaire entre le Bénin et ses voisins du Niger et du Burkina, née d’une crise diplomatique, ont favorisé la recrudescence des attaques meurtrières.

Le pays a connu ses premières attaques en 2021. Trois ans plus tard, elles avaient augmenté et causé 173 en 2024, selon le rapport de l’.

– Initiatives « mineures » –

Le pays bénéficie également de l’accompagnement de la communauté internationale qui aide à développer des initiatives sociales dans sa partie nord.

Dans les communes de l’Atacora et de la Donga, l’ONG française de solidarité internationale « Acting for life » forme de jeunes Béninois en maçonnerie et écoconstruction pour favoriser leur insertion professionnelle.

« Pour mieux occuper les jeunes, il faut les former et surtout les insérer à la vie professionnelle », dit à l’AFP Abdoulaziz Adébi, directeur exécutif de l’association des communes de l’Atacora et de la Donga, chargée de piloter le projet.

« Je tiens mon avenir avec cette formation. Maintenant nous avons su qu’il y a des bonnes choses que nous pouvons faire et nous éloigner de certaines choses », témoigne Boukary Moudachirou, jeune bénéficiaire originaire de Djougou, commune la plus islamisée du nord du Bénin.

– Sécurité au Bénin –

Mais les initiatives sociales de l’Etat sont jugées mineures comparées aux attentes des populations, selon des observateurs, et restent limitées sans une collaboration efficace avec ses voisins sahéliens du Niger et du Burkina.

« Aucune autorité étatique n’est présente à la frontière du Burkina Faso, où le territoire est contrôlé par des groupes armés, tandis que le Niger a fermé ses frontières avec le Bénin. Les accords de +poursuite+ conclus précédemment avec ces deux pays ne sont plus en vigueur », dit l’Onu.

« Avec ce qui se passe à sa frontière avec le Nigeria », où des jihadistes et des gangs sont les auteurs d’attaques meurtrières, « le Bénin doit élargir la zone à défendre », ajoute Mathias Khalfaoui.

Un autre rapport onusien daté de février relève que le GSIM cherche à « avancer vers le Nigeria » depuis le nord du Bénin et s’associer avec Ansaru, un groupe jihadiste nigérian né de la scission de Boko Haram.

D’autres pays de la région, comme le Sénégal, la , le Ghana ou la Mauritanie, menacés par le jihadisme, ont également misé sur le développement parallèlement à la solution militaire.

Source : Agence -Presse

Sida : faute de fonds américains, le monde risque de retourner plus de 20 ans en arrière

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L’arrêt de l’aide américaine est « une bombe à retardement » qui risque d’anéantir plus de vingt ans de progrès dans la lutte contre la pandémie de sida, a mis en garde l’Onusida dans un rapport présenté jeudi en du .

Environ 31,6 millions de personnes bénéficiaient d’un traitement antirétroviral en 2024 et les liés au virus ont diminué de plus de moitié comparé à 2010, à 630.000 par an, indique l’agence des Nations unies chargée de la lutte contre le sida.

Mais les contaminations risquent de repartir à la hausse du fait des coupes budgétaires dans les programmes de prévention et de traitement.

Historiquement plus grand donateur humanitaire, les Etats-Unis ont brutalement réduit leur aide internationale en février après l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.

« Nous sommes fiers de nos résultats mais inquiets de cette soudaine interruption, qui est en train d’effacer les progrès réalisés », a déclaré à l’AFP la directrice exécutive de l’Onusida, l’Ougandaise Winnie Byanyima, avant la présentation du rapport à Johannesburg.

– Sida en Afrique du Sud –

L’Afrique du Sud est l’un des pays qui ont payé le plus lourd tribut au sida, avec une espérance de vie qui était tombée à 52 ans en 2006, avant de remonter, et plus d’une personne sur dix vivant avec le virus (12,7%), soit 8 millions de personnes, selon des chiffres du pour 2024.

« Nous sommes passés d’une situation où les gens mourraient tous les jours à un point où (le sida) s’apparente réellement à une maladie chronique », souligne cependant Mme Byanyima.

Donc « la question de savoir si l’investissement (dans la prévention et les traitements, ndlr) valait le coup ne se pose pas, et ça continue de valoir la peine. Ca sauve des vies », dit-elle.

Or, avec l’arrêt du plan d’urgence américain de lutte contre le sida (PEPFAR), l’Onusida a fait ses calculs : cela causerait plus de six millions de nouvelles contaminations et 4,2 millions de décès de plus en quatre ans.

Cela ramènerait la pandémie aux niveaux que le monde a connu aux début des années 2000.

– « bombe à retardement » –

« Ce n’est pas juste un manque d’argent, c’est une bombe à retardement », souligne dans un Mme Byanyima dont le pays compte plus d’orphelins du sida que l’Afrique du Sud (890.000 contre 630.000 en 2024, chiffres Onusida).

Plus de 60% des associations de femmes contre le sida contactées ont déjà perdu des fonds, ou suspendu des services, selon le rapport. Au Nigeria, par exemple, le nombre de personnes sous traitement prophylactique préventif pour prévenir la transmission du virus a chuté de 85% sur les premiers mois de .

« La manière dont le monde a réussi à s’unir (contre le sida) est l’une des pages les plus importantes des progrès en matière de mondiale », souligne Mme Byanyima.

« Mais cette fantastique histoire est fortement mise à mal » par la décision « cruelle » et « sans précédent » de M. Trump, dit-elle. « Les priorités peuvent changer mais on ne retire pas juste comme ça un soutien vital à des populations ».

Des recherches médicales cruciales sur la prévention et les traitements ont déjà été stoppées, y compris en Afrique du Sud, pays où la prévalence du sida est l’une des plus élevée au monde et à la pointe des recherches.

La lutte mondiale contre le sida, appuyée par un militantisme de terrain, reste « résiliente par « , veut espérer la dirigeante.

Et dans 25 pays à faibles ou moyens revenus sur 60 étudiés par l’Onusida, les gouvernements ont pu compenser en partie le manque à gagner par des financements locaux.

« Nous devons aller vers des réponses financées nationalement et propres à chaque pays », avance Mme Byanyima, en appelant à des allègements de dette et à une réforme des institutions financières internationales afin de « dégager une marge de manoeuvre budgétaire pour que les pays en puissent financer leur propre réponse ».

Source : Agence -Presse

Caster Semenya, au nom des athlètes hyperandrogènes

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La -Africaine Caster Semenya, symbole de la lutte des athlètes hyperandrogènes, mène depuis plus de quinze ans une double bataille, sur les pistes d’athlétisme puis dans les prétoires, pour faire valoir ses droits.

Epaules carrées, stature masculine: les interrogations autour de l’apparence physique de Caster Semenya ont fait irruption en 2009 à Berlin, où la jeune athlète (18 ans à l’époque) devient championne du monde du 800 m. Presque seize ans plus tard, la Cour européenne des (CEDH) a rendu jeudi une décision mitigée, pointant son droit à un procès équitable devant la suisse, qui s’était saisie du sujet, mais évitant soigneusement de trancher le sujet épineux de l’hyperandrogénie, c’est-à-dire la présence excessive d’androgènes (hormones sexuelles masculines) dans le sang chez .

En 2009, le cas Semenya place l’hyperandrogénie au des attentions du monde de l’athlétisme. Les caractéristiques physiques de certaines athlètes avaient suscité nombre d’interrogations, sur fond de rumeurs de dopage génétique ou de prise de testostérone.

Semenya va être interdite de compétition pendant onze mois, subissant une batterie de tests destinés à déterminer son genre sexuel. Un traumatisme pour une jeune femme. Des rumeurs feront même d’elle un être hermaphrodite, avant que la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF, qui deviendra bientôt World Athletics), sans dévoiler les résultats, ne l’autorise à nouveau à courir avec les femmes.

-« Différente »-

L’athlète sud-africaine est intersexuée, comme a priori 0,1 à 0,4% de la population mondiale, et cela pose une question: alors que le sport est sexué, basé sur des compétitions hommes et des compétitions femmes – très peu de disciplines sont mixtes -, où placer le curseur ?

Son cas va aboutir à l’adoption d’une réglementation qui fait de World Athletics, en 2011, la première fédération internationale à autoriser les femmes atteintes d’hyperandrogénie à participer aux compétitions. A condition d’afficher des niveaux d’androgène inférieurs aux valeurs enregistrées chez les hommes, ou de prouver qu’elles n’en retirent aucun bénéfice.

En clair, pour continuer à courir, Semenya doit suivre un traitement médicamenteux pur faire baisser son taux d’androgènes alors qu’elle est une femme en pleine .

Ce règlement est suspendu en 2015 par le Tribunal arbitral du sport (TAS), qui donne alors deux ans à World Athletics pour revoir sa copie. En 2018, l’instance internationale oblige cette fois les athlètes à faire baisser leur taux de testostérone sous les 5 nanomoles/l de sang pendant six mois pour participer aux épreuves internationales sur les distances allant du 400 m au mile (1.610 m). Elle s’appuie pour cela sur une étude scientifique.

En du Sud, la décision est interprétée comme un moyen de « ralentir » Semenya. Cette dernière demandera justice devant le TAS, sans succès.

Entre-temps, Caster Semenya est imbattable sur 800 m, empochant trois titres de championne du monde (2009, 2011, 2017) et deux médailles d’or olympiques, en 2012 à Londres puis en 2016 à Rio – la première après la disqualification pour dopage de la Russe Mariya Savinova.

– Discrimination et sport –

Intersexuée, Noire née dans une Afrique du Sud délivrée de l’apartheid depuis peu, lesbienne assumée, la jeune femme, aujourd’hui âgée de 34 ans, a appris à se forger une carapace pour continuer à avancer. « Je suis une femme qui est différente, explique-t-elle à la de son pays en 2023, je n’ai pas d’utérus. Je n’ai pas de trompes de fallope. Je n’ai jamais aimé (prendre un traitement), cela m’occasionnait des irritations. Ce n’était pas moi. »

Elle devient surtout le symbole d’une cause, luttant sans relâche pour le libre accès des athlètes intersexués aux compétitions. Après le TAS, elle affronte un Tribunal fédéral suisse, qui confirme la décision du tribunal sportif.

Les recours de l’athlète sud-africaine contre ces deux décisions ont été rejetées mais elle a obtenu gain de cause devant la CEDH le 11 juillet 2023. La cour, qui veille au respect de la Convention européenne des droits de l’homme, a estimé qu’elle avait été victime de discrimination et d’une violation de sa vie privée.

Jeudi, la Grande chambre, sorte d’organe d’ de la CEDH, saisie par les autorités suisses, appuyées par World Athletics, a finalement décidé de ne pas trancher sur le fond l’épineux sujet, condamnant au passage la Suisse pour violation du droit à un procès équitable. La Cour a en revanche déclaré irrecevables les griefs de Caster Semenya qui s’estimait victime de discrimination. Toujours combative, l’athlète s’est réjouie d’un « résultat positif », prête à poursuivre le combat.

Source : Agence -Presse

Paris et Londres resserrent les liens nucléaires pour compliquer les calculs russes

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Paris et Londres, les deux puissances nucléaires européennes, resserrent leurs liens nucléaires, un pas important pour faire face à la dégradation de la sécurité en , compliquer les calculs de la Russie et rassurer les alliés européens soucieux de l’avenir du parapluie nucléaire américain.

« Ce matin, nous avons signé la Déclaration de Northwood, confirmant pour la première fois que nous coordonnons nos dissuasions nucléaires indépendantes. Dès aujourd’hui, nos adversaires savent que toute menace extrême contre ce continent (européen) entraînerait une réponse de nos deux nations », a déclaré le Premier britannique Keir Starmer sur la base militaire de Northwood, près de Londres.

« Nous avons pris trois décisions importantes », a ajouté le français Emmanuel Macron à ses côtés. « Nous reconnaissons que nous n’imaginons pas de situation de menace extrême à l’Europe qui ne susciterait pas une rapide réponse de notre part, quelle que soit la de cette réponse. La deuxième décision est que nous n’excluons pas la coordination de nos dissuasions respectives (…), la troisième est le choix d’approfondir encore notre coopération dans le domaine de la dissuasion que ce soit pour la , les capacités, les opérations ».

– Quelle est la posture nucléaire des deux pays?

Depuis son origine, la dissuasion nucléaire française se veut complètement indépendante et repose sur l’appréciation par un seul homme, le , d’une menace contre les intérêts vitaux du pays.

Selon l’institut Sipri, la dispose de 290 têtes nucléaires, réparties entre les missiles embarqués à bord de quatre sous-marins et ceux emportés par les avions de combat Rafale.

Le Royaume-Uni dispose de son côté de 225 têtes nucléaires. La dissuasion nucléaire britannique n’a qu’une composante océanique avec quatre sous-marins lanceurs d’engins, mais le a annoncé en juin le rétablissement d’une composante aéroportée.

A la différence de la France, les forces nucléaires britanniques sont intégrées à l’Otan, au profit de la défense des 32 Etats de l’Alliance.

Si la dissuasion française est et restera indépendante, Emmanuel Macron avait rappelé en 2020 « la dimension authentiquement européenne » des intérêts vitaux français.

– Qu’est-ce qui change ?

Le cadre précédent de la déclaration conjointe de Chequers de 1995 était strictement limité au constat d’intérêts vitaux partagés des deux pays. La portée de la nouvelle coopération est beaucoup plus étendue.

« Chequers était une déclaration uniquement franco-britannique et d’un niveau très politique », résume Héloïse Fayet, chercheuse à l’Institut français des relations internationales. Maintenant, « la référence aux armes nucléaires est beaucoup plus visible et claire ».

Pour elle, « il y a deux avancées: sur le plan opérationnel avec cette coordination des deux dissuasions », analyse-t-elle pour l’AFP. « Et la deuxième, c’est évidemment l’élargissement sur la dimension européenne conjointe ».

Paris et Londres affirment qu’il n’existe aucune menace extrême sur l’Europe qui ne susciterait des réponses des deux pays de toute nature, « conventionnelles, des attaques cyber, et du nucléaire évidemment », selon Mme Fayet.

L’ambiguïté est donc maintenue à dessein sur l’existence d’un parapluie nucléaire franco-britannique sur l’Europe, et sur sa portée.

« Je ne répondrai jamais » à la question de savoir si l’Ukraine est concernée, a répondu Emmanuel Macron à la , au nom de « l’ambiguïté stratégique qui va avec nos doctrines nucléaires ».

Sur le volet coopération, les deux capitales changent là aussi de dimension avec « un groupe de supervision nucléaire, qui sera chargé d’animer », selon le président français.

Si le mécanisme existe déjà, aujourd’hui selon Mme Fayet, « c’est vraiment une étape supplémentaire avec un degré de coordination inédit au niveau militaire et politique ». Cela ouvre la porte à des traductions concrètes comme des patrouilles sous-marines conjointes, avec par exemple un sous-marin d’attaque de l’un escortant un sous-marin lanceur d’engins de l’autre, ou encore la participation d’aéronefs britanniques aux exercices français.

– Compliquer les calculs russes?

« C’est une évolution bienvenue pour la sécurité de l’Europe », explique Artur Kacprzyk du de recherche polonais PISM. « Elle complique les calculs stratégiques russes ».

« C’est un message supplémentaire qui leur est adressé: la France et le Royaume-Uni pourraient lancer une réponse nucléaire coordonnée à une attaque contre leurs alliés », souligne-t-il.

Mais, ajoute-t-il, « cela dépendra beaucoup de ce que les deux pays feront vraiment ensemble » et de ce qu’ils montreront pour crédibiliser ces paroles, un point essentiel dans l’univers de la dissuasion.

D’autre part, « beaucoup d’Européens s’inquiètent de plus en plus des Etats-Unis » et de la solidité de leur engagement, rappelle Ed Arnold, expert au Royal United Services Institute, un groupe de réflexion basé à Londres.

Dans ce contexte, pour Mme Fayet, il est essentiel d’avoir une « traduction opérationnelle concrète et rapide dans des mécanismes de discussion franco-britannique avec d’autres pays ».

Par ailleurs, le chemin ne s’arrête pas là, explique M. Kacprzyk: « je pense qu’il y a de nombreuses mesures que les deux parties peuvent prendre ensemble ou séparément pour renforcer davantage la dissuasion nucléaire européenne, comme avoir davantage de forces nucléaires ou, comme Emmanuel Macron l’a mentionné, en déployer certaines sur les territoires alliés ».

Source : Agence France-Presse

Sara Netanyahu, l’épouse omniprésente du Premier ministre israélien

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« Mon épouse et moi… »: par ces mots, débutent une grande partie des communiqués du Premier israélien Benjamin Netanyahu qui donne à sa femme Sara une place qu’aucune de ses prédécesseurs n’a eue auparavant.

La présence cette semaine de Sara Netanyahu à Washington durant les rencontres officielles de son mari remet à la une la question de son rôle dans la israélienne.

Assise face au américain Donald Trump lors du dîner officiel suivant la rencontre avec M. Netanyahu, on l’a vue aussi sur les photos officielles de la visite, depuis le départ du couple sur le tarmac de l’aéroport et lors de diverses rencontres publiques y compris lors de la visite au Pentagone de son époux.

A la veille du départ du couple pour Washington, le bureau du Premier ministre avait annoncé la démission de son porte-parole Omer Dostri, mais il a assuré plus tard dans un que son épouse n’était pas mêlée à cette décision, des journaux ayant dénoncé une possible implication de Sara Netanyahu.

Troisième femme de Benjamin Netanyahu et mère de deux de ses trois enfants, Sara Netanyahu fait régulièrement et depuis longtemps la une des journaux, notamment pour son implication présumée dans les décisions politiques de son mari.

– La « vraie Première ministre » –

Mariée à Benjamin Netanyahu depuis 1991 et âgée de 66 ans, soit 9 ans de moins que son mari, Sara Netanyahu a fait l’objet de plusieurs enquêtes, notamment pour corruption, fraude et abus de confiance et a été interrogée dans le cadre du procès en cours pour corruption de son mari.

Son personnage est caricaturé dans des émissions satiriques qui mettent en lumière ses tenues vestimentaires, son métier de psychologue pour enfants dont elle s’est souvent vantée mais surtout les soupçons d’ingérence dans les affaires de l’Etat.

Dans une de décembre 2024, après la diffusion d’une enquête sur son épouse sur la 12 (privée), que M. Netanyahu a qualifiée de « chasse aux sorcières », il a démenti les rumeurs selon lesquelles Mme Netanyahu était impliquée dans les nominations au sein de son cabinet ou qu’elle soit au courant de secrets d’Etat.

En 2021, un ancien haut fonctionnaire avait raconté avoir vu un contrat signé entre les époux Netanyahu stipulant que la première dame avait voix au chapitre pour les nominations des chefs des services de sécurité israéliens.

– La véritable force derrière Benjamin Netanyahu –

Le bureau du Premier ministre avait réagi dans un bref communiqué dénonçant « un mensonge total » et l’ex-haut fonctionnaire avait perdu son procès intenté par l’avocat des Netanyahu pour diffamation.

Mais au fil des années, les rumeurs n’ont fait qu’enfler.

Et quand David Zini a été nommé nouveau chef du Shin Bet par le Premier ministre en mai, des journalistes israéliens y ont vu la main de Sara Netanyahu, supposée proche de l’entourage de M. Zini.

En près de deux ans après le début de la guerre d’Israël contre le Hamas, Mme Netanyahu semble s’être imposée, plus incontournable que jamais, et d’aucuns lui prêtent une influence de plus en plus importante sur les questions stratégiques.

Après qu’elle a corrigé son mari en mai sur le nombre d’otages à Gaza encore en vie lors d’une rencontre filmée avec des familles de ces captifs, le Ben Caspit, biographe de Benjamin Netanyahu, a qualifié Mme Netanyahu de « vraie Première ministre », rappelant que les informations sur les otages sont censées être classées secret défense.

« C’est devenu public. C’est une partie intégrante de nos vies (…) on normalise le fait que quelqu’un ait démantelé ici la direction de l’Etat au profit d’une gestion chaotique et familiale », dénonce M. Caspit, dans une tribune publiée sur le site du quotidien Maariv.

De son côté, Benjamin Netanyahu, dans une interview mercredi à la chaîne américaine Fox News a qualifié sa femme de « partenaire formidable », saluant son aide au fil des années.

Source : Agence -Presse

Mali: le chef de la junte promulgue la loi lui accordant un mandat illimité de président

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Le chef de la junte au au Mali, le général Assimi Goïta, a promulgué la loi lui accordant un mandat de cinq ans renouvelable sans élection et est devenu de facto du Mali.

Le régime militaire lui a accordé la semaine passée un mandat de de cinq ans, renouvelable « autant de fois que nécessaire » et sans élection. La promulgation de la loi, attendue depuis plusieurs jours et annoncée jeudi dans un document diffusé sur les , authentifié de source officielle, maintient donc M. Goïta à la tête de l’État jusqu’à au moins 2030.

Cette mesure est la dernière d’une série de restrictions sévères aux libertés prises par les militaires pour consolider leur régime dans le pays sahélien.

« Le Président veille au respect de la Constitution et de la Charte de la Transition. Il remplit les fonctions de Chef de l’État pour une durée de cinq (05) ans renouvelables, autant de fois que nécessaire, jusqu’à la pacification du pays, à compter de la promulgation de la présente Charte », selon la loi.

La durée peut être toutefois « écourtée dès que les conditions permettant l’organisation d’une élection présidentielle transparente et apaisée sont réunies », précise le texte.

Le président de la transition, les membres du et les membres de l’organe législatif installé par les militaires sont éligibles à l’élection présidentielle et aux élections générales, ajoute le document.

Arrivés au pouvoir au Mali à la suite de deux coups d’État successifs en 2020 et 2021, les militaires s’étaient engagés à remettre le pouvoir aux civils au plus tard en mars 2024, mais ont depuis manqué à leur promesse.

– Dissolution des partis –

La promulgation de la loi vient appliquer les recommandations faites à l’issue d’une concertation nationale organisée par la junte fin avril.

Cette concertation nationale – marquée par la présence des soutiens du régime mais boycottée par la plupart des formations politiques – avait également demandé la dissolution des partis et des restrictions à leur possibilité d’en créer.

Lors d’une récente et rare prise de position publique à Bamako, des partis politiques avaient accusé la junte de vouloir leur dissolution. Ce rassemblement de partis, sous haute surveillance , avait réuni plusieurs centaines de personnes le 3 mai à Bamako et revêtu un caractère exceptionnel, dans un contexte de répression de toute voix discordante.

Depuis, la junte dirigée par le général Assimi Goïta a annoncé la dissolution des formations politiques et des organisations à caractère dans le pays. Leurs membres ont également été interdits de réunion par les militaires.

Le Mali est en proie depuis 2012 à une profonde crise sécuritaire meurtrière, nourrie notamment par les violences de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique (EI), ainsi que de groupes criminels communautaires.

Les violences des groupes jihadistes ensanglantent le pays depuis plusieurs années.

L’armée malienne et ses alliés, les mercenaires russes d’Africa , chargés notamment de traquer les jihadistes, sont régulièrement accusés de commettre des exactions contre des civils.

Le Mali et ses voisins du Niger et du Burkina Faso se sont réunis au sein d’une confédération, l’Alliance des États du Sahel (AES).

Source : Agence -Presse

Accord franco-britannique sur un échange de migrants au dernier jour de la visite d’Etat de Macron

La et le Royaume-Uni se sont mis d’accord jeudi sur un « projet pilote » d’échange de migrants à l’issue de la visite d’Etat du français Emmanuel Macron, alors que les traversées de la Manche atteignent des chiffres record.

Cet accord, qui doit encore être soumis à la Commission européenne avant d’être signé, repose sur le principe de « un pour un ».

Il prévoit le renvoi en France d’un migrant arrivant au Royaume-Uni par petit , en échange de quoi Londres s’engage à accepter un migrant se trouvant en France et exprimant sa volonté, via une plateforme en ligne, de s’installer au Royaume-Uni et justifiant de liens avec ce pays.

« Pour la première fois, les migrants arrivant par petits bateaux seront arrêtés puis renvoyés rapidement en France », a déclaré le Premier britannique Keir Starmer, lors d’une conférence de sur la base militaire de Northwood ( de Londres), se réjouissant d’un accord « révolutionnaire » sur un projet susceptible de démarrer « dans les prochaines semaines ».

– Record de migrants –

Plus de 21.000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année, un niveau record qui accroît la pression sur le dirigeant travailliste, au moment où le parti anti-immigration Reform UK de Nigel Farage monte en puissance dans l’opinion.

Emmanuel Macron a quant à lui mis en cause le Brexit, soulignant qu’il n’existait plus depuis lors « aucun accord migratoire avec l’Union européenne » et que cela créait une « incitation » à traverser la Manche. Il a estimé que ce projet pilote « exercera un effet très dissuasif sur le modèle des passeurs et sur les traversées ».

Aucune précision chiffrée n’a été apportée sur cet accord, trouvé après d’intenses négociations lors d’un sommet bilatéral en conclusion d’une visite d’Etat de trois jours du président français, la première pour un chef d’Etat de l’UE depuis le Brexit en 2020.

Le chiffre évoqué dans la presse de 50 migrants par semaine échangés – jugé insuffisant par l’opposition conservatrice – n’a pas été confirmé.

– Dissuasion nucléaire –

« Cet accord est une humiliation », a fustigé Nigel Farage. « Nous avons agi comme un membre de l’Union européenne et nous sommes inclinés devant un président français arrogant », a-t-il écrit sur X.

L’ONG Médecins sans frontières a de son côté jugé que ce projet n’était « pas seulement absurde », mais « aussi extrêmement dangereux ».

Pour sa part, le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a salué un projet qui, « s’il est mis en œuvre de manière appropriée », pourrait « offrir un accès à la protection aux demandeurs d’asile et réfugiés des deux côtés de la Manche ».

Reste que cinq pays de l’UE -Espagne, Grèce, Italie, Malte et Chypre- avaient exprimé en juin leur « préoccupation », craignant que la France ne renvoie ensuite les migrants vers le premier pays de l’UE dans lequel ils sont arrivés.

La France et le Royaume-Uni ont aussi acté un rapprochement d’ampleur en matière de dissuasion nucléaire, en signant une déclaration stipulant que leurs moyens respectifs pourront « être coordonnés ».

La souveraineté des deux pays – seuls à disposer du feu nucléaire en Europe – restera entière, mais « tout adversaire menaçant les intérêts vitaux du Royaume-Uni ou de la France pourrait être confronté à la puissance des forces nucléaires des deux nations ».

Les deux Etats stipulent aussi « qu’il n’existe aucune menace extrême sur l’Europe qui ne susciterait une réponse des deux pays ».

Un message à destination de Moscou, quand plusieurs pays de l’est de l’Europe craignent de possibles velléités expansionnistes russes.

– Satellites –

Outre le volet nucléaire, le Royaume-Uni et la France doivent accélérer le programme conjoint de missiles de croisière Scalp/Storm Shadow, et lanceront une nouvelle phase du projet de futurs missiles de croisière et de missiles antinavires, dont le s’était quelque peu enlisé.

Les accords de Lancaster House encadrant la coopération militaire bilatérale depuis 2010 avaient entériné la création d’une force expéditionnaire conjointe franco-britannique.

Cette force, qui pourrait servir de socle à une future force internationale de garantie d’un cessez-le-feu en Ukraine, va voir ses effectifs renforcés pour atteindre « jusqu’à 50.000 hommes » mobilisables « dans un engagement majeur », a indiqué Emmanuel Macron.

Les deux dirigeants ont assuré que les plans de la coalition des pays volontaires pour garantir un futur cessez-le-feu entre Kiev et Moscou étaient « prêts », à l’occasion d’une réunion en visioconférence de représentants de ces pays, à laquelle ont également pris part l’émissaire américain Keith Kellogg, ainsi que le sénateur républicain Lindsay Graham et le sénateur démocrate Richard Blumenthal qui prônent des sanctions drastiques contre la Russie.

Cette coalition a un nouveau quartier général à Paris, coprésidé par le Royaume-Uni et la France, qui sera transféré à Londres au bout de douze mois.

Sur le Proche-Orient, le français a é à une reconnaissance commune de l’Etat de Palestine par la France et le Royaume-Uni, pour « initier (une) dynamique politique qui est la seule conforme à une perspective de paix ».

Mais Keir Starmer a semblé peu convaincu de l’urgence d’une telle décision, estimant que « l’accent doit maintenant être mis sans relâche sur l’obtention d’un cessez-le-feu ».

Source : Agence France-Presse

Netanyahu prêt à négocier un cessez-le-feu permanent à Gaza

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Le Premier israélien Benjamin Netanyahu s’est dit prêt jeudi à négocier un cessez-le-feu permanent dès le début d’une éventuelle trêve avec le Hamas à Gaza, où 66 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne selon la Défense civile.

Un raid aérien a touché en matinée un groupe de personnes qui patientaient devant un établissement médical de Deir al-Balah, faisant 17 dont huit enfants, a indiqué à l’AFP Mohammad al-Moughayyir, un responsable de l’organisation de premiers secours.

Plus au , à Khan Younès, trois enfants, dont le plus âgé avait cinq ans, ont été tués avec leur mère dans un autre bombardement, selon la famille.

« Pourquoi ces enfants sont-ils tués? Est-ce qu’ils ont participé à l’attaque du 7-Octobre ou attaqué les Juifs? Assez de massacres d’enfants! », a lancé Anwar Jadallah, leur oncle, près des dépouilles.

Alors que des discussions indirectes sur une trêve ont lieu à Doha entre Israël et le Hamas, M. Netanyahu a aussi averti qu’Israël reprendrait la guerre en l’absence d’un accord de cessez-le-feu permanent, qu’il a conditionné au désarmement du mouvement islamiste palestinien.

– Pourparlers difficiles à Doha –

Plus tôt, le Hamas a évoqué des pourparlers difficiles à Doha et affirmé son à un accord de trêve qui maintiendrait une présence militaire d’Israël dans la bande de Gaza, dévastée par 21 mois de guerre.

Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël par des commandos du Hamas.

En représailles, Israël a juré de détruire le Hamas et ses troupes ont lancé une offensive particulièrement meurtrière, s’emparant de vastes secteurs du territoire palestinien.

« Au début d’un (éventuel) cessez-le-feu (de 60 jours), nous entamerons des négociations sur la fin définitive de la guerre », a dit M. Netanyahu dans une depuis les Etats-Unis, où il a rencontré à deux reprises le Donald Trump.

Le dirigeant israélien a énuméré plusieurs conditions: « le Hamas doit déposer les armes, Gaza doit être démilitarisée, le Hamas ne doit plus avoir de capacités militaires ni de gouvernance ».

« Si cela peut être obtenu par la négociation, tant mieux. Sinon, nous l’obtiendrons par d’autres moyens, par la force de notre armée héroïque », a-t-il prévenu.

L’accord de trêve en discussion à Doha porte sur une trêve de 60 jours, associée à la libération de dix otages vivants et au retour en Israël des dépouilles de neuf autres selon Washington.

Le Hamas a maintes fois dit exiger le retrait israélien de Gaza, des « garanties » sur le caractère permanent d’un cessez-le-feu et une reprise en main de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.

– « Pas entre nos mains » –

Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.

Alors que les proches des otages demandent qu’ils soient tous libérés d’un seul coup, M. Netanyahu a affirmé que cela ne dépendait pas d’Israël.

« Nous traitons avec une organisation terroriste brutale et nous voulons libérer tout le monde en une seule fois. Mais ce n’est pas toujours entre nos mains », a-t-il dit dans la vidéo.

Dans un entretien au journal autrichien Die Presse, le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a évoqué la libération de huit otages dans un premier temps, puis de deux autres au 50e jour de la trêve.

Il a par ailleurs estimé qu’un exil des dirigeants du Hamas pourrait « faire partie de la solution pour mettre fin à la guerre ».

Le mouvement palestinien avait accusé mercredi Israël « d’intransigeance » aux négociations, menées depuis dimanche par le biais des médiateurs – Qatar, Etats-Unis, Egypte.

« Nous ne pouvons accepter que se perpétue l’occupation (israélienne) de notre terre », a insisté un haut responsable du Hamas, Bassem Naïm.

Donald Trump pousse pour une trêve au plus vite et son chef de la Marco Rubio a dit avoir « bon espoir » qu’un accord puisse être conclu, tout en critiquant « le refus du Hamas de désarmer ».

– « Assez! » –

L’attaque du 7-Octobre a entraîné la de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Dans la bande de Gaza assiégée par Israël et affamée, au moins 57.762 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive de israélienne de représailles, selon des données du ministère de la du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

De son côté, l’ONU a pu faire entrer environ 75.000 litres de carburant dans Gaza, « la première cargaison de ce type en 130 jours », même si, selon l’Organisation, cette quantité est largement insuffisante pour faire face aux pénuries.

Source : Agence -Presse

Salve de drones sur Kiev, la Russie propose aux Américains une « nouvelle idée » sur l’Ukraine

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Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a annoncé jeudi s’être vu proposer par son homologue russe Sergueï Lavrov une « nouvelle idée » sur l’Ukraine lors de leur rencontre « franche » en Malaisie, après une nouvelle salve de drones russes qui a fait deux morts à Kiev.

La Russie a multiplié ces dernières semaines les frappes nocturnes sur l’Ukraine, et notamment sur la capitale, battant chaque semaine des records en nombre d’engins tirés, fournis par une industrie de défense qui tourne à plein régime. Les négociations en vue d’une issue diplomatique au conflit sont, elles, dans l’impasse.

Dans ce contexte, Marco Rubio a indiqué jeudi que Sergueï Lavrov lui avait présenté « une nouvelle idée ou un concept nouveau » qu’il allait désormais « rapporter au (Donald Trump) pour en discuter ».

Selon lui, il ne s’agit pas d’une « nouvelle approche », ni d’une initiative menant « automatiquement à la  » mais d’une « nouvelle idée » qui « pourrait potentiellement permettre d’ouvrir la porte » vers une issue possible.

– L’OTAN et l’aide à l’Ukraine –

M. Rubio a aussi assuré avoir signifié à son homologue, lors de cet « échange franc » à Kuala Lumpur, la « déception » et la « frustration » de M. Trump face au « manque de progrès » pour mettre fin à l’invasion russe de l’Ukraine lancée en 2022.

Après deux rounds de négociations directes entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, le Kremlin continue de rejeter l’idée d’un cessez-le-feu. Il réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées et renonce à intégrer l’Otan, des conditions inacceptables pour Kiev.

Côté européen, le président français Emmanuel Macron a annoncé jeudi la décision de renforcer « jusqu’à 50.000 hommes » la force expéditionnaire conjointe franco-britannique, qui doit servir de socle à un potentiel contingent militaire pour garantir un cessez-le-feu en Ukraine.

La Russie est opposée au déploiement d’une telle force en Ukraine.

Du côté de l’Otan, le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte, a indiqué s’être entretenu avec Donald Trump et travailler « avec les Alliés pour apporter à l’Ukraine l’aide dont elle a besoin ».

– « Tout a brûlé » –

L’entretien Rubio-Lavrov se déroulait quelques heures après une nouvelle attaque aérienne russe d’ampleur contre l’Ukraine, qui a causé la de deux personnes et en a blessé 22 autres, selon les secours.

Depuis Rome, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a é ses alliés occidentaux, comme les jours précédents, à imposer « plus rapidement » de nouvelles sanctions envers Moscou.

Selon l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a tiré 415 drones et missiles, dont 382 ont été interceptés, détruits ou perdus.

Des journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu pendant plusieurs heures pendant la nuit de puissantes déflagrations et vu les explosions de projectiles interceptés dans le ciel par la défense antiaérienne.

Rencontrée près d’un des lieux , Nadia Voïtsekhivska, une habitante, a raconté que sa soeur était en état de choc après avoir réussi à échapper à un dans son immeuble.

« Dieu merci, tout le monde a survécu. Mais son mari a été emmené par une ambulance », dit-elle. « Tout a brûlé ».

Signe de l’intensification récente des frappes russes en Ukraine, une mission de l’ a annoncé jeudi avoir recensé pour le seul mois de juin un nombre record de morts civils (232) et de (1.343) depuis trois ans, dans une guerre qui a déjà fait au moins des dizaines de milliers de morts des deux côtés, dont de nombreux civils ukrainiens.

En Russie, deux civils ont été tués dans la région de Belgorod et un autre dans celle de Koursk par plusieurs attaques de drones ukrainiennes jeudi, selon les autorités locales.

– Moscou veut « des signaux » –

Malgré l’absence d’avancées diplomatiques significatives, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réfuté jeudi l’idée selon laquelle les discussions de paix étaient au point mort.

Il a assuré que Moscou attendait « des signaux de Kiev » pour convenir d’une date pour un troisième cycle de pourparlers bilatéraux, après deux réunions peu fructueuses mi-mai et début juin.

Les hostilités se poursuivront tant que Moscou considèrera impossible de « réaliser ses objectifs » par la seule voie diplomatique, a-t-il répété.

Lundi, le président américain Donald Trump avait annoncé vouloir envoyer « plus d’armes » à Kiev, provoquant le mécontentement du Kremlin, et avait accusé le lendemain Vladimir Poutine de dire des « conneries » sur l’Ukraine.

M. Zelensky a de son côté affirmé jeudi avoir connaissance des « dates concrètes » auxquelles ces nouvelles armes américaines seraient livrées, sans les préciser. Il a dit voir « tous les signaux politiques nécessaires » de Washington pour cette aide.

Les forces russes, qui occupent près de 20% du territoire ukrainien après plus de trois ans de guerre, continuent de progresser sur le front. Elles ont revendiqué en début de semaine la prise d’une première localité dans la région de Dnipropetrovsk (-est).

Source : Agence -Presse

MMA : Douala accueille la 5ᵉ Coupe du Cameroun à la salle Aréna

La salle Aréna Fondation de a accueilli, le 5 juillet , la 5ᵉ édition de la Coupe du de MMA.

Un rendez-vous national spectaculaire, marqué par des combats intenses, la montée en puissance du club Tiger JJB, et la présence d’athlètes venus de cinq régions. L’événement a aussi jeté les bases de la future participation du Cameroun au championnat du monde en Géorgie.

La Salle Aréna Fondation Francis Ngannou de Bonamoussadi a vibré le 5 juillet 2025 au rythme des martiaux mixtes. La 5ᵉ édition de la Coupe du Cameroun de MMA, organisée par la ligue régionale de MMA, a réuni amateurs, curieux et passionnés venus des quatre coins du pays.

Onze clubs ont participé, dont Tiger JJB du , MMA Fitness Club et plusieurs autres écuries de renom. L’événement s’est déroulé en présence des autorités sportives, notamment du représentant du Minsep Mbongo NJANGA Christian, du de la Fédération de mixed martial arts et disciplines affinitaires, Olomo Guy Bertrand, et d’autres personnalités sportives.

Les triomphes 

Objectif pour les athlètes : décrocher une place en finale et écrire une page de l’histoire du MMA camerounais. Les combats se sont enchaînés dans des éliminatoires très disputées, avant une finale disputée dans une ambiance électrique. Le club Tiger JJB a brillé avec 12 médailles, dont 6 en or, 5 en argent et une en bronze.

MMA: « Je suis le même combattant », affirme Francis Ngannou

Zanga Adjanie Wendje Danielle, combattante du club Tiger, a triomphé dans la catégorie -56 kg chez les femmes par soumission. « J’ai douté, mais je me suis fait confiance », a-t-elle confié après sa victoire en finale au 2ᵉ round. Autre fait marquant : la première participation du jeune Tchondou Mboum Ylarion, heureux de vivre son tout premier combat officiel et victorieux.

Selon Olomo Guy Bertrand, président de la fédération, l’attention se tourne désormais vers le prochain championnat du monde en Géorgie.  Du 21 septembre au 2 octobre 2025, le Cameroun y participera avec une délégation de combattants locaux et binationaux.

Fraude pétrolière : Coup de filet à Yaoundé et Sombo

Entre le 2 et le 4 juillet , les autorités ont mené une opération coup de poing contre la Fraude pétrolière. Les villes  ciblées étaient  notamment Yaoundé et Sombo. Résultat, plus de 1 700 litres saisis et une station-service scellée.

 La ville de Yaoundé a récemment été le théâtre d’une opération coup de poing contre la fraude pétrolière. Selon une annonce du ministère de l’Eau et de l’Énergie, la Brigade nationale de lutte contre la fraude des pétroliers a mené une descente ponctuelle, dans plusieurs quartiers sensibles. Notamment  , Nsam, Nvan, Ekié, Mvog-Mbi et Nkoleton. Tous ont été passés au peigne fin, durant trois jours consécutifs.

Une station-service en flagrant délit de fraude a été identifiée, puis immédiatement scellée par les autorités compétentes. L’opération s’est étendue à la ville de Sombo, élargissant le périmètre de contrôle dans la région du Centre. Cette approche des autorités  vise à endiguer la circulation illégale de carburants sur des axes devenus critiques.

Le bilan est significatif : 1 720 litres de carburants frauduleux saisis, dont 720 litres de gasoil et 1 000 litres de pétrole lampant. Ces produits, stockés ou vendus illégalement, constituent un danger pour les consommateurs et pour l’économie nationale.

Axe Yaoundé-Kribi :  Du carburant de contrebandes saisie

Multiplier ces actions sur tout le territoire

Le soutien du de l’Eau et de l’Énergie, Gaston Eloundou Essomba, renforce la portée des interventions sur le terrain. La brigade prévoit désormais de multiplier ces actions sur tout le territoire, avec un effort soutenu dans les zones frontalières. Objectif clair : garantir la qualité des produits, protéger les et sécuriser les recettes publiques.

La lutte contre la fraude pétrolière devient une priorité stratégique face à l’ampleur du phénomène au . Chaque litre frauduleux, retiré du circuit, représente un pas vers une distribution plus juste et plus conforme aux normes.

Présidentielle : Le FSNC accuse le pouvoir de vouloir le fragiliser

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À quelques mois de la Présidentielle, le Front pour le Salut National du (Fsnc) dénonce des pressions et un sabotage cybernétique. Issa Tchiroma Bakary parle d’une stratégie délibérée pour affaiblir le parti et étouffer une voix alternative.

Le Fnsc se dit victime de pressions et de sabotages. Dans un signé le 09 juillet , son national Issa Tchiroma Bakary alerte l’opinion sur des tentatives orchestrées par certains cercles du à Yaoundé. Selon lui, ces manœuvres visent « à fragiliser, diviser et neutraliser le Fsnc », alors même que le parti connaît une dynamique ascendante.

Le président accuse notamment des pressions politiques et financières exercées sur plusieurs cadres influents du parti. « Ces actes de corruption politique, d’un autre âge », auraient conduit à la défection de plusieurs responsables. Parmi eux, Yerima Dewa, vice-président, qui a récemment quitté le Fsnc pour créer son propre mouvement, le All Cameroonian Congress (ACC).

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Piratage du site officiel, page bloquée

Mais les obstacles ne s’arrêtent pas là. Le Fsnc déplore également un piratage de son site officiel de collecte de dons, un canal essentiel pour financer la campagne électorale. Cette attaque cybernétique a paralysé la stratégie numérique du parti. De plus, la page Facebook officielle du Fsnc a été bloquée « injustement », coupant ainsi le lien avec sa base et le grand public.

Pour Issa Tchiroma, ces actions combinées sont une « tentative délibérée d’étouffer une voix alternative » dans le paysage politique . Il dénonce fermement ces pratiques, qui « sapent les fondements d’un débat politique sain et respectueux ». Malgré ces coups durs, le Fsnc se dit résilient en cette veille de la Présidentielle. Le président assure que des mesures ont été prises pour sécuriser les outils numériques et relancer la collecte de fonds par d’autres moyens. Le parti reste mobilisé pour défendre ses idéaux et sensibiliser les citoyens à travers le pays.

Enfin, le Fsnc lance un à tous les acteurs politiques. Celui d’œuvrer « dans le respect mutuel et l’intérêt supérieur du peuple camerounais ».

Mercato : Enzo Kana-Biyik signe à Manchester United

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Le jeune attaquant franco- Enzo Kana-Biyik âgé de 18 ans rejoint officiellement Manchester United en provenance du Havre. Il est immédiatement prêté une saison au Lausanne-Sport en Suisse, pour poursuivre son .

Manchester United continue de miser sur la jeunesse. Le club anglais vient d’officialiser l’arrivée d’Enzo Kana-Biyik agé de 18 ans, en provenance du Havre. L’annonce très attendue est tombée sur les du club ce 10 juillet . Cette signature confirme l’intérêt croissant des Red Devils pour les jeunes talents.

Convoqué à deux reprises avec les pros en Ligue 1

Formé au Havre, Enzo Kana-Biyik a rapidement attiré l’œil. L’an dernier, il a inscrit 9 buts avec les U18 normands. Il est même convoqué à deux reprises avec les pros en Ligue 1. À seulement 18 ans, sa marge de progression impressionne. Cependant, Manchester ne le garde pas tout de suite. L’attaquant franco-camerounais est prêté au Fc Lausanne-Sport pour la saison 2025-2026. Ce passage en Suisse en Super League doit lui permettre d’enchaîner les minutes et de franchir un cap.

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Rappelons que le nom Kana-Biyik résonne déjà dans le monde du football. Car en effet, Enzo n’arrive pas de nulle part. Il est le fils d’André Kana-Biyik, légende du et acteur clé de l’épopée des lors du Mondial 1990. Son frère aîné Jean-Armel a lui aussi fait carrière en pro notamment au Stade Rennais. Le jeune Enzo suit donc une voie tracée par le talent et la détermination.

Né le 8 janvier 2007, Enzo Kana-Biyik évolue au d’avant-. Puissant, mobile, efficace devant le but, il incarne une nouvelle génération de buteurs. À Lausanne, il portera le numéro 22. Manchester United croit fort en lui. Les supporters suivront ses débuts helvétiques avec attention. Et pourquoi pas dès l’an prochain le voir s’imposer à Old Trafford.

Médecins et enseignants : Les piliers du pays à bout de souffle ?

Médecins en démission, enseignants en grève… Le 9 juillet , la députée Nourane Foster lançait un cri d’alerte sur . Face à une crise silencieuse mais profonde, peut-on encore éviter l’asphyxie ?

« Aujourd’hui, 8 médecins sur 10 au cherchent à quitter le pays ou à démissionner simplement. » C’est par cette déclaration alarmante que la députée Nourane Foster a secoué les , le 9 juillet 2025. En quelques lignes, elle dresse un tableau sombre d’un Cameroun à bout de souffle, où les élites médicales, éducatives et économiques songent massivement à l’exil ou à l’abandon.

Au-delà de l’émotion suscitée, ses mots pointent une réalité que de nombreux citoyens vivent au quotidien : un sentiment de blocage, d’essoufflement, voire de rupture. Faut-il y voir un simple coup de communication ou le signal légitime d’un malaise structurel profond ?

Médecins en fuite : les raisons d’un exode alarmant

L’alerte est sérieuse. Un ancien rapport de l’Ordre national des médecins du Cameroun estimait à 5 000 le nombre de praticiens exerçant à l’étranger. Et selon plusieurs et analyses de terrain, le nombre de médecins cherchant à migrer vers le Canada, la ou les pays du Golfe est en constante augmentation.

Les raisons sont multiples : salaires bas, conditions de travail précaires, équipements hospitaliers insuffisants, surcharge des services, et surtout, un sentiment d’abandon. Un médecin généraliste exerçant à , sous couvert d’anonymat, témoigne :

« Nous sommes formés avec rigueur, mais une fois sur le terrain, tout devient décourageant. On travaille sans matériel, dans des hôpitaux surpeuplés. Et nos salaires n’évoluent presque pas. »

La fuite des cerveaux dans le secteur de la santé n’est pas nouvelle, mais elle atteint aujourd’hui des proportions préoccupantes. Elle affaiblit davantage un système déjà sous pression, notamment depuis la pandémie de covid-19.

Journée internationale des enseignants: Maurice Kamto rend hommage aux bâtisseurs de l’avenir

Enseignants épuisés : entre colère sociale et résignation

Bien avant les médecins, ce sont les enseignants qui ont cristallisé la colère sociale. Le mouvement « On a trop supporté », initié en 2022, reste un symbole fort. Les revendications concernaient les salaires impayés, la titularisation, les retraites et les conditions d’.

Beaucoup d’enseignants disent avoir perdu espoir dans l’État, continuant d’exercer par devoir plus que par conviction. Dans les écoles publiques, les moyens manquent : classes surchargées, matériel pédagogique insuffisant, encadrement absent.

Les jeunes enseignants, souvent en attente d’intégration pendant plusieurs années, cumulent précarité et fatigue morale. L’absence de réponse structurelle aux revendications a installé un sentiment de résignation durable. Et pourtant, c’est sur ces enseignants que repose en grande partie l’avenir du pays.

Obsèques : Emmanuel Kundé entame son ultime voyage

Décédé le 16 mai dernier à Yaoundé, Emmanuel Kundé l’ancien défenseur emblématique des Lions Indomptables entame son dernier voyage ce 10 juillet .  

Le dit adieu à l’un de ses plus grands héros du . En effet, le programme des obsèques d’Emmanuel Kundé débute ce 10 juillet et s’étale sur trois jours. Sa dépouille sera mise en bière ce jeudi à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé. Une veillée est prévue ce soir au Palais polyvalent des sports après une brève escale à son domicile sis au quartier Emombo 2ème.

La veillée funèbre réunira famille, amis, anciens coéquipiers et de nombreux admirateurs venus rendre un dernier hommage à celui qu’on surnommait « Benneti ». Demain 11 juillet, sa dépouille sera ensuite transférée à Kakak, son village natal situé dans l’arrondissement de Ndom, région de Littoral. L’inhumation aura lieu samedi 12 juillet.

Nécrologie-Football : Emmanuel Kundé s’est éteint à 69 ans

Riche parcours

Héros du football , Emmanuel Kundé s’est éteint à 69 ans, dans son domicile de Yaoundé. Né à Ndom en 1956, Kundé a marqué de son empreinte l’histoire du football africain. Il débute au Canon de Yaoundé, où il remporte trois titres de national et une Coupe du Cameroun. À l’échelle continentale, il soulève la Coupe des clubs champions et la Coupe des vainqueurs de coupe.

En sélection, il s’impose comme un leader naturel. Avec 127 sélections entre 1979 et 1992, il incarne la force et la rigueur. Il remporte deux Coupes d’ des nations, en 1984 et 1988. C’est d’ailleurs lui qui inscrit le but de la victoire en finale contre le Nigeria en 1988.

Il participe également aux Coupes du monde 1982 et 1990. En Italie, il est l’un des piliers de l’épopée historique jusqu’en quarts de finale. Après un passage en , il devient entraîneur et dirige plusieurs clubs en Afrique centrale. Redoutable sur coup franc, capitaine respecté, Emmanuel Kundé laisse derrière lui un palmarès exceptionnel.

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La sous-traitance à l’ère de l’IA, nouvelle source d’emplois pour le Kenya?

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Rivés sur leur écran, des dizaines d’employés d’une entreprise kenyane y traquent des baleines, repèrent des voleurs à la tire ou scrutent des lésions pulmonaires dues au Covid-19 pour le compte de clients étrangers, signe d’un marché mondial de la sous-traitance en plein essor.

Leur employeur, Cloudfactory, a ouvert ses portes à Nairobi, capitale du , en 2014, proposant au départ des services simples, comme de la transcription.

Mais depuis l’année dernière, l’entreprise offre aussi un éventail de services liés à l’ (), qui bouleverse le secteur et fait naître l’espoir de soutenir l’emploi des jeunes dans ce pays, locomotive économique de l’ de l’Est.

Pour ses clients, Cloudfactory analyse des radiographies médicales, aide les assureurs à repérer des toits endommagés ou mesure la couverture forestière pour vérifier que des projets de compensation carbone remplissent leurs promesses.

L’un d’eux, Charles River Analytics, une entreprise américaine de robotique, avait besoin d’entraîner l’IA pour éviter que des baleines n’entrent en collision avec ses navires sans pilote.

« Nous avons encore besoin de gens pour dire aux machines ce qu’elles doivent faire et pour vérifier ce qu’elles produisent », rappelle Festus Kiragu, directeur de Cloudfactory Kenya. « Et cela crée des emplois, beaucoup d’emplois. »

Ce prestataire emploie quelque 130 personnes et collabore avec 3.000 travailleurs indépendants.

– Jeunes et emploi –

Parmi le million de jeunes qui atteignent chaque année leur majorité, 80% n’ont d’autre choix que de travailler dans le secteur informel et de se contenter d’emplois mal rémunérés, ce qui alimente la frustration dans ce pays secoué par des manifestations depuis un an.

La sous-traitance y est déjà en plein essor.

Dans les bureaux proprets de CCI Kenya, dans la banlieue de Nairobi, quelque 5.000 employés répondent toute la journée à des clients de compagnies aériennes, banques et autres commerces, principalement américains.

L’entreprise espère doubler ses effectifs d’ici 2030 et reçoit des centaines de candidatures chaque semaine.

« C’est un emploi d’entrée de carrière, c’est sûr, mais il vous donne une chance et vous pouvez construire une véritable carrière », défend son directeur Rishi Jatania, qui a lui-même commencé « au téléphone ».

mentale –

L’Afrique ne représente aujourd’hui que 2% des activités de sous-traitance dans le monde. Mais la hausse des salaires dans les principaux hubs actuels comme l’Inde ou les Philippines pousse les à se tourner vers le continent.

Le Kenya présente l’avantage d’une jeunesse anglophone, éduquée et connectée, ainsi que d’une infrastructure performante.

Le secteur de la sous-traitance emploie actuellement quelque 35.000 personnes, mais ce chiffre pourrait monter à 100.000 en trois ou quatre ans avec le soutien du , selon Genesis, un cabinet de conseil international.

Cependant, cette dynamique ne fait pas l’unanimité et suscite des critiques. D’anciens employés de Sama, un sous-traitant chargé de modérer des contenus violents et haineux sur , ont dénoncé les « dommages causés à leur santé mentale ».

Un tribunal kényan a estimé fin 2024 que Meta, maison-mère de Facebook, pourrait être poursuivie dans cette affaire. Meta a nié toute responsabilité, n’étant pas l’employeur direct des personnes concernées. Des acteurs du secteur craignent par ailleurs que d’éventuelles poursuites ne dissuadent les clients.

M. Kiragu, de Cloudfactory, souligne l’opportunité que représente la modération de contenus mais reconnaît que son « impact mental » doit être pris en compte.

« Ce travail doit être effectué par rotation : il faut le faire pendant deux mois, puis faire autre chose », estime-t-il.

– Vision de long terme –

Une association kényane de la sous-traitance s’est récemment formée, et réclame des allègements fiscaux afin de mieux concurrencer l’Asie. Mais les négociations sont difficiles, dans un contexte où le gouvernement cherche à tout prix de nouvelles recettes fiscales pour faire face à la dette.

« Il faut que le gouvernement fasse la promotion du Kenya comme un hub pour la sous-traitance, de la même manière qu’il le fait pour le tourisme », estime M. Kiragu.

La révolution de l’IA pourrait cependant être à double tranchant: elle a permis la création de nouveaux emplois mais elle pourrait tout aussi rapidement les faire disparaître.

« Les emplois de relations client dans les centres d’appels sont excellents pour des débutants mais ils sont les plus vulnérables face à l’IA« , souligne Betty Maina, ancienne ministre de l’Industrialisation, du Commerce et du des entreprises, qui a rejoint Genesis.

« Adapter les compétences aux nouvelles exigences du marché sera essentiel », analyse-t-elle.

Mais pour l’instant, le travail ne manque pas pour les humains, assure M. Jatania.

« Si vous ratez votre vol (…), la dernière chose dont vous avez envie est de parler à un robot », affirme-t-il.

Source : Agence France-Presse

Nvidia première entreprise à dépasser les 4.000 milliards de dollars de capitalisation boursière

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Le géant des puces électroniques Nvidia est devenu mercredi la première entreprise à franchir le seuil symbolique des 4.000 milliards de dollars de valorisation boursière, porté par l’enthousiasme des investisseurs pour les valeurs liées à l’ ().

Peu après l’ à Wall Street, le prix de son action a dépassé les 164 dollars, lui permettant d’afficher une capitalisation boursière de plus de 4.000 milliards de dollars, avant de refluer légèrement.

A titre de comparaison, c’est plus important que le PIB de la , du Royaume-Uni ou de l’Inde.

« Si vous regardez le marché, il est le reflet ou le miroir de l’économie et les secteurs les plus forts de l’économie sont, de loin, la et l’IA (…) c’est pourquoi Nvidia vaut autant et continue de croître », commente auprès de l’AFP Adam Sarhan, analyste de 50 Park Investments.

Depuis le début de l’année, le cours de Nvidia a bondi de plus de 20% alors que l’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a de son côté connu une avancée plus mesurée, de plus de 6%.

– Révolution IA –

« Il y a une entreprise dans le monde qui est à la base de la révolution de l’IA, c’est Nvidia », résume dans une note Dan Ives, analyste chez Wedbush Securities.

Depuis le succès de ChatGPT (OpenAI) fin 2022, la firme technologique fondée il y a 32 ans vit un conte de fées.

Ses coûteuses cartes graphiques (GPU), déjà centrales dans l’industrie des jeux , sont devenues incontournables pour toutes les qui entraînent des modèles d’IA générative.

« Qu’il s’agisse de Perplexity, d’Open AI, de Gemini (l’IA de Google, ndlr) (…) l’équipement de Nvidia est à l’origine de la plupart d’entre eux », souligne auprès de l’AFP Steve Sosnick, analyste d’Interactive Brokers.

« La demande pour l’infrastructure IA de Nvidia est incroyablement soutenue », assurait en mai Jensen Huang, emblématique patron de l’entreprise californienne.

Si Nvidia ne rend pas publique la liste de ses clients, elle a toutefois lié des partenariats avec les plus grands noms de la tech comme Meta (, Instagram), Microsoft ou Alphabet (Google).

Plusieurs de ces géants ont récemment annoncé de investissements, de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards de dollars, pour renforcer leur position dans la course à l’IA.

– Craintes liées à

Reste que la montée en puissance de Nvidia ne se fait pas sans difficultés alors que la place prépondérante qu’occupe la firme technologique est remise en question.

Les Etats-Unis ont émis des restrictions à l’export de ses puces vers Pékin, craignant que les acteurs chinois de l’IA dépassent les pionniers américains.

Cela a forcé Nvidia à passer une charge exceptionnelle de 4,5 milliards de dollars lors du premier trimestre de son exercice décalé.

« Perdre l’accès au marché chinois de l’IA, que nous voyons atteindre près de 50 milliards (de dollars), aurait un impact négatif important pour notre activité et bénéficierait à nos concurrents en Chine et ailleurs », a prévenu en mai Colette Kress, directrice financière de la société.

La dirigeante a fait état d' »options limitées » pour pouvoir continuer à servir les clients chinois dans le respect de la réglementation américaine.

En parallèle, Nvidia a été secouée par le succès de la start-up chinoise DeepSeek, qui a réussi à construire des modèles d’IA comparables à ceux d’OpenAI (ChatGPT) et des autres leaders américains, avec des composants moins sophistiqués et en moins grand nombre (dont certaines puces de Nvidia).

Après la présentation de ce nouvel acteur chinois en janvier, Nvidia a perdu en quelques heures plus de 600 milliards de dollars de valorisation.

Le retour en grande forme du fabricant de processeurs et cartes graphiques représente « juste de l’enthousiasme qui s’accumule » mais « cela nous dit tout sur le présent et rien sur l’avenir », prévient toutefois auprès de l’AFP Kim Forrest, Bokeh Capital Partners.

Dan Ives se montre lui plus optimiste, estimant que non seulement l’entreprise pourrait être rejointe par Microsoft dans le cercle très fermé des entreprises ayant dépassé les 4.000 milliards de dollars de valorisation boursière, mais qu' »au cours des 18 prochains mois, l’accent sera mis sur le club des 5.000 milliards de dollars ».

Source : Agence France-Presse

CEDH: la Russie responsable de violations des droits de l’homme « flagrantes et généralisées »

Exécutions, , déplacements d’enfants, travail forcé, destruction du vol MH17: la Cour européenne des (CEDH) a condamné mercredi la Russie pour les exactions « flagrantes et généralisées » commises en Ukraine depuis 2014.

La Russie est reconnue coupable notamment d’exécutions de « civils et de militaires ukrainiens hors de combat », « d’actes de torture » ou de « déplacements injustifiés de civils ».

La CEDH relève aussi la pratique « consistant à commettre des destructions, pillages et expropriations », et pointe la responsabilité de Moscou dans la destruction du vol MH17.

La décision a été rendue par les 17 juges de la Grande chambre, formation la plus solennelle de l’institution qui siège à Strasbourg.

Celle-ci a joint dans cette même décision trois plaintes déposées par l’Ukraine contre la Russie après les opérations menées en 2014 dans le Donbass et la guerre déclenchée en février 2022, et une autre plainte des Pays-Bas pour la destruction du vol MH17, parti d’Amsterdam vers la Malaisie le 17 juillet 2014, par un missile dans la région de Donetsk, dans le Donbass, et qui avait fait 298 .

Le ministère ukrainien de la a salué une décision « historique », qui reconnaît le caractère « systématiques » des violations de droits fondamentaux commises par la Russie.

« La Cour a souligné que l’agression russe ne se limite pas à l’Ukraine, mais représente une menace mondiale qui remet en question l’idée même de coexistence des États dans un cadre juridique », a rappelé Kiev.

– Caractère symbolique –

Moscou « doit sans délai libérer ou renvoyer en toute sécurité toutes les personnes qui étaient privées de (…) et qui sont toujours détenues par les autorités russes », intime la CEDH.

Celle-ci estime également que la Russie doit apporter sa coopération à la mise en place d’un mécanisme destiné à assurer l’identification de tous les enfants transférés d’Ukraine vers la Russie ou le territoire contrôlé par la Russie.

Le de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Theodoros Rousopoulos, a souligné que cette décision « est la première décision judiciaire rendue par une cour internationale, établissant formellement la responsabilité de la Russie pour les conséquences de son invasion à grande échelle de l’Ukraine ».

« L’arrêt d’aujourd’hui ne doit pas être considéré comme une fin, mais seulement comme un début », a-t-il estimé.

Cependant, la condamnation de la Russie revêt a ce stade un caractère surtout symbolique: depuis septembre 2022 et son exclusion, Moscou ne donne plus aucun signe de vie devant la CEDH.

Et si elle reste normalement responsable des violations des droits fondamentaux commises avant cette date, la Russie ne considère plus les décisions de la CEDH comme contraignantes à son égard: Moscou « ne compte pas se conformer » à cette décision, a d’ailleurs déclaré mercredi matin le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

De son côté le Premier néerlandais Dick Schoof s’est réjoui de la décision de la CEDH: cet arrêt « est un pas important vers la justice. La Cour a désigné la Russie comme responsable de la destruction du vol MH17 et de la de ses passagers, dont 196 ressortissants néerlandais », a-t-il salué.

– Justice, reconnaissance… excuses ? –

« C’est une décision historique, non seulement sur le MH17 mais aussi sur les crimes commis en Ukraine par les Russes », a également déclaré à l’AFP Piet Ploeg, qui a perdu son frère, sa belle-sœur et son neveu dans la catastrophe, et préside l’association de proches de victimes « Stichting Vliegramp MH17. »

« Je ne pense pas que la Russie paiera quoi que ce soit, mais ce n’est pas une question d’argent aujourd’hui, c’est une question de justice et de reconnaissance… et peut-être d’excuses, on ne sait jamais », a-t-il ajouté.

Si la plupart des requêtes émises devant la CEDH sont introduites par des individus, des sociétés ou des ONG, les Etats peuvent également en présenter une contre un autre Etat dans ce qui devient alors une « affaire interétatique ».

Plus de 30 affaires interétatiques ont été présentées depuis 1953, et la Cour a parfois ordonné aux Etats ayant violé la Convention de verser des indemnités, jusqu’à des centaines de millions d’euros.

Quinze affaires interétatiques sont actuellement instruites par la Cour, dont trois autres concernant les événements dans la péninsule ukrainienne de Crimée annexée en 2014 par la Russie, dans l’est de l’Ukraine, et dans la mer d’Azov.

Source : Agence -Presse

Trump a reçu cinq présidents africains, le regard tourné vers les minerais

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Donald Trump a réuni mercredi à la Maison Blanche cinq présidents d’Etats d’ riches en minerais, pour un mini-sommet destiné notamment pour les Etats-Unis à contrer l’influence grandissante sur le continent de et de la Russie.

Les présidents du Liberia, du Sénégal, de Mauritanie, de Guinée-Bissau et du ont été invités pour cette rencontre centrée officiellement sur des questions commerciales, d’, et de sécurité, selon des responsables interrogés par l’AFP.

Au moment d’ouvrir ce déjeuner de travail, Donald Trump a cependant donné la couleur d’emblée sur la raison principale de ces invitations, qualifiant devant la les cinq pays d’endroits « dynamiques avec des terres de très grande valeur, de super minerais, des grandes réserves de pétrole, et des gens merveilleux ».

« Il y a un grand potentiel économique en Afrique, comme peu d’autres endroits, à bien des égards », a-t-il déclaré, disant vouloir accroître l’implication des Etats-Unis sur le continent.

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump prône une diplomatie basée sur des principes transactionnels, et a mis la question des minerais au des négociations avec de nombreux Etats étrangers, comme avec l’Ukraine ou dans le cadre de l’accord de paix entre le Rwanda et la RDC.

Les cinq présidents africains invités sont ainsi à la tête de pays riches en minerais, notamment en or ou en terres rares, des composants critiques pour l’économie mondiale, particulièrement les appareils électroniques ou véhicules électriques.

– Or, pétrole, manganèse –

Lors d’un tour de table préliminaire, les dirigeants ont pour beaucoup vanté à la fois leurs pays respectifs et Donald Trump.

« Nous avons des minerais, des terres rares, des minerais rares. Nous avons du manganèse, nous avons de l’uranium, et nous avons de bonnes raisons de penser que nous avons du lithium et d’autres minerais », a déclaré le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a lui « tenu à rassurer tous les investisseurs américains sur la stabilité politique » de son pays et sur « son environnement réglementaire favorable », avant de souligner ses riches ressources en pétrole et gaz naturel.

Encensant les qualités de golfeur du président américain, il lui a aussi suggéré d’investir dans la création d’un club au Sénégal.

« Le Gabon est un pays riche », a déclaré de son côté le président Brice Clotaire Oligui Nguema, avant d’ajouter « nous avons plus de deux millions d’ et une grande diversité de matériaux bruts, des réserves de pétrole et de gaz, et nous voudrions que ces ressources soient exploitées ».

Selon l’Institut géologique américain (USGS), le Gabon était en 2023 le deuxième plus gros producteur mondial de manganèse, un minerai essentiel pour la fabrication de batteries, derrière l’Afrique du Sud.

– « Surpasser » Chine et Russie –

En parallèle de ces discussions commerciales, rapporte le Wall Street Journal, Washington a tenté de convaincre les cinq chefs d’Etat d’accueillir chez eux des personnes faisant l’objet d’un ordre d’expulsion des Etats-Unis mais que leur pays d’origine ont refusé de reprendre. Le Soudan du Sud a déjà accepté une telle demande, et a accueilli début juillet huit migrants irréguliers renvoyés par Washington.

Fin juin, des américaines se sont engagées à investir dans plusieurs projets d’infrastructures en Afrique, lors d’un sommet en Angola qui a été l’occasion pour Washington de défendre les investissements privés plutôt que l’aide internationale.

La rencontre intervient ainsi quelques jours après le démantèlement officiel de l’USAID, l’agence de international, qui apportait son soutien à de nombreux pays d’Afrique et au moment où l’administration Trump a décidé de fortement réduire sa contribution à l’aide internationale.

Interrogée par l’AFP mardi, la porte-parole du président libérien, Kula Fofana, avait fait savoir que Joseph Boakai avait accepté l’invitation à Washington dans l’optique que son pays ne soit plus « seulement un récipiendaire » d’aide.

Source : Agence -Presse

Les entreprises dépassant les 1.000 milliards de capitalisation boursière

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Portée en grande partie par l’appétit des investisseurs pour l’ (), seule une poignée d’ a dépassé le seuil symbolique de 1.000 milliards de dollars de valorisation boursière. Tour d’horizon:

Nvidia

Le mastodonte des puces électroniques Nvidia est devenu mercredi la première entreprise à franchir le seuil symbolique des 4.000 milliards de dollars de valorisation boursière, deux ans après avoir dépassé les 1.000 milliards.

« Le marché est convaincu que l’IA est l’avenir (…) Nvidia est certainement la société la mieux positionnée pour bénéficier de cette ruée vers l’or », juge auprès de l’AFP Steve Sosnick, d’Interactive Brokers.

Microsoft

Le géant américain de la tech et du « cloud » (informatique à distance) décroche la deuxième place dans le classement des capitalisations boursières, autour des 3.700 milliards de dollars.

Apple

Première entreprise à avoir dépassé les 1.000 milliards de capitalisation boursière en 2018, Apple est aujourd’hui valorisée à plus de 3.110 milliards de dollars.

En retard sur ses concurrents dans le déploiement de l’IA générative, l’entreprise a récemment laissé de nombreux analystes sur leur faim. Apple a perdu près de 14% à Wall Street depuis le début de l’année.

Amazon

Acteur majeur du « cloud », le géant américain du commerce en ligne Amazon est valorisé à plus de 2.350 milliards de dollars.

L’entreprise du milliardaire Jeff Bezos profite aussi de la diversification de ses activités, entre data centers, streaming ou encore satellites de communication.

Alphabet

Valorisée à environ 2.150 milliards de dollars, Alphabet – maison mère de Google – tire également une grande partie de ses revenus grâce à l’informatique à distance.

Google met aussi à profit l’IA générative dans son métier d’origine, avec l’intégration de son assistant Gemini à son moteur de recherche.

Meta

La capitalisation boursière du groupe de Mark Zuckerberg dépasse 1.800 milliards de dollars.

La maison mère de et Instagram débourse aussi des milliards pour étoffer son équipe d’IA.

Saudi Aramco

Une des deux seules entreprises du classement à ne pas être issues du secteur technologique, Saudi Aramco, société publique saoudienne et premier producteur mondial de pétrole, atteint les 1.600 milliards de valorisation boursière.

Broadcom

Le fabricant américain de semiconducteurs Broadcom a dépassé les 1.000 milliards de dollars de valorisation en décembre 2024. Depuis le début de l’année, le titre du groupe a pris près de 20%.

Berkshire Hathaway

Berkshire Hathaway, une ancienne textile, est devenu au fil des années un conglomérat gigantesque. Le groupe vaut aujourd’hui plus de 1.000 milliards de dollars.

Mais sa valorisation a nettement baissé depuis l’annonce du départ, programmé pour la fin de l’année, de son patron depuis un demi-siècle, l’investisseur révéré des milieux financiers Warren Buffett.

Tesla

Tantôt au-dessus du seuil des 1.000 milliards, tantôt en dessous, le spécialiste des véhicules électriques pâtit du contrecoup de la collaboration de son patron Elon Musk avec l’administration de Donald Trump et d’une concurrence accrue.

Depuis son sommet atteint en décembre, le cours de Tesla a dévissé de près de 40% à Wall Street.

TSMC

Le géant taïwanais des semiconducteurs TSMC a franchi le seuil des 1.000 milliards de dollars de capitalisation boursière en juillet 2024.

Le cours de Taiwan Semiconductor Manufacturing Company – de son nom complet – est depuis resté à des hauts niveaux, mais est aussi contraint par des effets de changes.

Source : Agence -Presse

La Russie a lancé sa plus grande attaque de drones et missiles contre l’Ukraine

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L’Ukraine a affirmé mercredi que la Russie avait lancé dans la nuit sa plus grande attaque de drones et missiles depuis le début de l’invasion en février 2022, dans un contexte d’intensification des frappes russes et d’impasse diplomatique.

Cette nouvelle salve intervient après que le américain Donald Trump a annoncé lundi vouloir envoyer « plus d’armes » à Kiev, principalement « défensives », et accusé le lendemain Vladimir Poutine de dire des « conneries » sur l’Ukraine.

La Russie a tiré 728 drones et 13 missiles, selon l’armée de l’air ukrainienne, qui a assuré en avoir intercepté ou détruit respectivement 711 et sept.

A Kiev, des journalistes de l’AFP ont entendu plusieurs explosions et le bruit des drones dans les airs, tandis que des alertes antiaériennes résonnaient dans la nuit.

Les frappes nocturnes ont fait un dans la région de Khmelnytsky (ouest), et huit blessés dans celles de Kiev, Soumy (nord-est), Zaporijjia (sud) et à Kherson (sud), selon les autorités locales.

Côté russe, une attaque de drones ukrainienne a fait quatre , dont un de cinq ans, et six blessés sur une plage de Koursk, dans une région frontalière de l’Ukraine, selon le gouverneur.

La semaine dernière, la Russie avait déjà tiré un nombre de record de drones en une attaque sur l’Ukraine, avec 539 engins selon Kiev, un chiffre donc dépassé lors de cette nouvelle salve.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui est arrivé mercredi à Rome pour échanger notamment avec son homologue italien Sergio Mattarella, le pape et l’émissaire américain Keith Kellogg, a dénoncé « une attaque révélatrice » du refus de la Russie d’accepter un cessez-le-feu.

– Deux chinois

Après s’être entretenu dans la soirée avec Keith Kellogg, M. Zelensky a souligné avoir évoqué « la fourniture d’armes et le renforcement de la défense aérienne » ukrainienne.

« Nous avons également abordé l’achat d’armes américaines, la fabrication conjointe d’équipements de défense et les efforts de localisation (de leur ) en Ukraine », a-t-il indiqué sur Telegram.

Il a une nouvelle fois é à « des sanctions sévères » contre Moscou et son économie, notamment le secteur pétrolier, « qui alimente la machine de guerre de Moscou depuis plus de trois ans ».

Kiev accuse notamment Pékin depuis de nombreux mois de fournir à Moscou des pièces essentielles au programme russe de missiles et drones, et aimerait voir les Occidentaux sanctionner .

Mercredi, les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé l’arrestation de deux ressortissants chinois, un père et son fils, soupçonnés d’espionnage sur les missiles de croisière anti-navire ukrainiens Neptune.

Côté russe, le ministère de la Défense a affirmé avoir visé et « touché » dans la nuit plusieurs infrastructures aéronautiques militaires en Ukraine, et avoir 86 drones ukrainiens sur son territoire.

En parallèle, des attaques russes ont tué huit civils mercredi matin dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, selon le bureau du procureur régional.

– « Calme » –

Mardi, le Kremlin avait fait part de son mécontentement à la suite des promesses d’armement de Donald Trump, intervenues à peine une semaine après une décision inverse de son administration, assurant que toute livraison de ce type favorisait « la poursuite des hostilités ».

Dans la foulée, le dirigeant américain a accusé Vladimir Poutine de dire « beaucoup de conneries » sur l’Ukraine.

« Nous prenons cela avec calme » et « comptons poursuivre notre dialogue avec Washington », a répondu mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, relevant « le dur, en général » de Donald Trump dans sa rhétorique.

L’Ukraine réclame depuis de nombreux mois à ses alliés occidentaux, y compris aux Etats-Unis, plus de systèmes de défense antiaérienne, dans une guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts au moins, civils et militaires confondus, des deux côtés.

Car malgré la pression exercée par Donald Trump, Moscou et Kiev demeurent très loin d’un accord, que ce soit sur une trêve ou un règlement à plus long terme.

Aucune nouvelle étape de discussions entre Russes et Ukrainiens n’a pour le moment été annoncé, après deux réunions peu fructueuses en Turquie mi-mai puis début juin.

Face à cette impasse diplomatique, les dirigeants ukrainiens accusent Moscou de « gagner du temps », au moment où l’armée russe, supérieure en nombre et en armements, progresse toujours sur le front.

Les forces russes, qui occupent toujours près de 20% du territoire ukrainien, ont même revendiqué en début de semaine la prise d’une première localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est).

Source : Agence France-Presse

Samsung lance un smartphone pliant aminci pour tenter de faire décoller ce marché

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Samsung a présenté mercredi à New York la nouvelle génération de son smartphone pliant, le Z Fold7, radicalement aminci pour tenter de faire décoller ce marché encore très modeste.

Plus de sept ans après le lancement du premier téléphone à écran flexible, le FlexPai du groupe Royole, qui a déposé le bilan fin 2024, ces appareils ne pèsent qu’environ 2% des ventes de smartphones, selon Ben Wood, du cabinet CCS Insight.

Leur faible pénétration dans l’univers des téléphones mobiles tient, pour beaucoup, à leur épaisseur, la moindre qualité de leur appareil photo et à un prix élevé.

Leader depuis l’introduction de son Galaxy Z Fold, en 2019, le groupe -coréen Samsung a même récemment abandonné des parts de marché à ses concurrents chinois, notamment Honor ou OnePlus, mais aussi à la société américaine Motorola.

« Samsung était devenu un peu conservateur », observe Ben Wood, « mais il semble qu’ils aient repris de l’élan » avec le Z Fold7, dévoilé mercredi dans un hangar de l’ancien chantier naval de Brooklyn.

« C’est plus qu’un téléphone pliant ou à clapet de plus », a affirmé TM Roh, patron de la division mobile chez Samsung. Pour lui, le Z Fold7 et le Z Flip7 (modèle de poche) « créent un nouveau standard ».

– « Pas de concession » –

Premier atout de cette nouvelle cuvée, sa finesse, car le Z Fold7 affiche, replié, 8,9 mm d’épaisseur, contre 12,1 pour son prédécesseur (un quart de moins). Le modèle n’est plus très loin de l’iPhone 16 Pro (8,2 mm) ou du Galaxy S25 Ultra (8,2 également).

« C’est un nouveau départ pour les téléphones pliables de Samsung », a commenté Avi Greengart, analyste du cabinet Techsponential. « Aux Etats-Unis, personne n’a jamais vu un objet comme ça, qui a l’air d’un smartphone normal jusqu’à ce que vous le dépliiez. »

L’analyste a également souligné l’amélioration de la composition des matériaux, qui en font un appareil plus solide et potentiellement plus durable.

Les smartphones pliants s’ouvrent en deux comme un livre et s’appuient sur la dite OLED, qui a permis de remplacer le verre de l’écran traditionnel par une couche de polymère (plastique), désormais flexible.

Samsung a aussi amélioré les performances de l’appareil photo intégré, qui offre désormais une résolution de 200 mégapixels en grand angle (quatre fois celle du Z Fold6), ce qui le situe au niveau des meilleurs équipements du marché, tous téléphones confondus.

Le groupe technologique sud-coréen a aussi profité de cette nouvelle gamme de pour intégrer davantage de fonctionnalités d’ () générative.

– Innovations et défis sur le marché –

L’utilisateur peut désormais interroger l’interface IA Gemini de Google, grand partenaire de Samsung, sur des éléments visibles via la caméra du smartphone, par exemple demander conseil sur un choix vestimentaire ou la méthode pour réparer son vélo.

« Il ne s’agit pas d’un changement radical avec une nouvelle interface (IA) multimodale qui réinvente radicalement l’expérience du consommateur », a néanmoins tempéré Thomas Husson, analyste du cabinet Forrester.

Tout en reconnaissant des améliorations de l’équipement et de ses fonctionnalités, cet analyste se demande « si cela suffira à faire sortir la catégorie des smartphones pliables de son créneau haut de gamme ».

Le Z Fold7 est, en effet, vendu 1.999 dollars aux Etats-Unis, où il sera disponible le 25 juillet. Un prix nettement supérieur aux versions les plus luxueuses de l’iPhone 16 (1.199 dollars pour le Max Pro).

Avi Greengart relève que l’écosystème américain incite les opérateurs à proposer des offres incluant un abonnement téléphonique, lesquelles atténuent fortement l’effet prix.

Plusieurs acteurs de la téléphonie ont ainsi déjà annoncé des offres à moins de 65 dollars par mois, avec engagement sur trois ans, comprenant un Z Fold 7 neuf.

Samsung « va devoir convaincre les que les téléphones pliants ne nécessitent pas de concession sur l’épaisseur ou le poids », explique Ben Wood. Le Z Fold7 pèse 215 grammes, soit un peu moins que l’iPhone 16 Pro Max (227).

« Le marché va observer si la machine marketing massive de Samsung » fonctionne, prévient l’analyste, « parce que si ça ne marche pas, on va se poser des vraies questions sur les perspectives des smartphones pliants ».

Source : Agence -Presse

Gaza: le Hamas prêt à libérer 10 otages, Netanyahu optimiste sur un accord de trêve

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé mercredi avoir accepté de libérer 10 otages israéliens, après que le Premier israélien Benjamin Netanyahu a fait part de son optimisme quant à un accord sur une trêve à Gaza.

Après 21 mois d’une guerre dévastatrice, l’armée israélienne a poursuivi ses bombardements sur la bande de Gaza affamée, assiégée et dévastée, qui ont tué 22 Palestiniens dont six enfants selon la Défense civile locale.

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, à laquelle l’armée israélienne a riposté en lançant une offensive d’envergure à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de et provoqué un désastre humanitaire.

« Bien que les négociations demeurent difficiles en raison de l’intransigeance de l’occupation (Israël, ndlr), nous continuons de travailler avec sérieux avec les médiateurs (Qatar, Etats-Unis, Egypte) pour surmonter les obstacles », a dit le Hamas, en allusion aux discussions indirectes à Doha avec Israël.

« Dans un souci de faire aboutir les efforts, le mouvement a fait preuve de la souplesse nécessaire et a accepté de libérer dix prisonniers », a-t-il ajouté dans un .

Sur 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.

Selon le communiqué du Hamas, « les questions essentielles font toujours l’objet de négociation, en premier lieu l’acheminement de l’aide (à Gaza), le retrait de l’occupation du territoire et des garanties pour un cessez-le-feu permanent ».

– « Bonnes chances » –

Après avoir rencontré lundi et mardi à Washington le américain Donald Trump, M. Netanyahu a déclaré à FOX Business Network: « oui, je pense que nous nous rapprochons d’un accord. Je pense qu’il y a de bonnes chances que nous l’obtenions ».

M. Trump presse le Premier ministre israélien, qui se trouve toujours aux Etats-Unis, de parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre.

Le chef de la israélienne Gideon Saar a lui aussi jugé « possible » un accord.

Pour le chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, ce sont les opérations de l’armée qui ont « fait avancer un accord ».

« (…) Nous avons sérieusement affaibli les capacités militaires et gouvernementales du Hamas », a-t-il dit. « Grâce à la puissance opérationnelle, les conditions ont été créées pour avancer vers un accord de libération des otages. »

M. Netanyahu a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et proclamé sa volonté de prendre le contrôle du territoire palestinien limitrophe du d’Israël.

Mardi, l’envoyé spécial de M. Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a dit espérer un accord « d’ici la fin de la semaine » sur une trêve de 60 jours et une libération d’otages, mais le Qatar a dit que les discussions « prendraient du temps ».

Le projet d’accord prévoit, selon lui, le retour de 10 otages vivants et des de neuf autres.

– « Les massacres continuent » –

A Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens assiégés vivent dans des conditions terribles selon l’, les frappes israéliennes ont continué, tuant notamment dix Palestiniens à Chati () y compris six enfants, d’après la Défense civile.

Des tentes de déplacés à Al-Mawassi (sud) ont été aussi touchées. « Nous sommes extrêmement fatigués. Chaque jour, ils parlent d’un cessez-le-feu, mais les massacres continuent », se lamente Oum Ahmed.

Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a dit examiner les informations de M. Bassal.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.

L’armée israélienne a annoncé la mort d’un de ses soldats tué à Khan Younès (sud) en se défendant selon elle contre des assaillants sortis d’un tunnel et ayant tenté de le capturer.

L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

A Gaza, au moins 57.680 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive de représailles israélienne, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Source : Agence -Presse

Mondial des clubs: le PSG se balade contre le Real Madrid et va en finale

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Le Paris SG d’ a donné la leçon au Real Madrid de Kylian Mbappé (4-0), mercredi en demi-finale de Mondial des clubs au stade Metlife près de New York, et défiera Chelsea dimanche pour le titre mondial.

Ce très attendu a accouché non pas d’une souris mais d’un nouveau récital du PSG, qui n’a laissé aucune miette au Real Madrid. Pour les Merengue, c’est la confirmation d’une saison noire sans titre majeur, d’une chute de la Maison blanche, loin des standards qui l’ont placé sur le toit de l’Europe six fois depuis 2014.

Devant plus de 71.000 spectateurs, tout était réuni pourtant pour un match disputé, comme le regain de forme du Real sous la houlette de leur nouvel entraîneur Xabi Alonso et le retour de part et d’autre des leaders d’attaque français Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé. Mais il n’y a souvent eu qu’une seule véritable équipe sur le terrain: Paris qui distribue et accélère à l’envi.

Les Parisiens ont été virevoltants comme souvent en cette deuxième moitié de saison, mais ils ont profité au départ d’erreurs coupables de leurs adversaires. Après deux grosses parades de Thibault Courtois devant Fabian Ruiz (4e) et Nuno Mendes (5e), Raul Asencio, qui palliait l’absence de Dean Huijsen suspendu, a manqué un contrôle.

Tout ce qu’attend une équipe parisienne qui sans relâche. Le travail d’Ousmane Dembélé a permis à Ruiz de finir de près (6e).

– Le Real déboussolé –

Dans un après-midi chaud, le stade en plein air rempli de maillots blancs a été climatisé dans la foulée par un deuxième but, celui de Dembélé, décidément bel et bien de retour après sa réalisation contre le Bayern Munich en quarts de finale (2-0).

Le si tranchant Antonio Rudiger a raté sa passe, et Dembélé qui avait de nouveau sprinté pour presser a récupéré le ballon avant de conclure sans trembler devant Courtois (9e).

Le Real Madrid, visiblement stupéfait, n’a pas eu la réaction attendue par ses fans et s’est à nouveau borné à regarder les circuits de passe parisiens. Le pressing demandé par Xabi Alonso depuis son arrivée était aux abonnés absents.

Et le PSG a frappé une troisième fois à la 24e minute, grâce à un raid de l’inusable Achraf Hakimi dans le couloir droit, qui s’est appuyé sur ses milieux de terrain pour ensuite servir au second poteau Ruiz, pour son doublé (3-0).

L’humiliation fut complète lorsque les entrants Bradley Barcola et Gonçalo Ramos se sont amusés dans la surface parisienne. Le numéro 9 s’est retourné subitement pour frapper dans la lucarne (87e).

Etouffé, apathique, déboussolé par les combinaisons incessantes des Parisiens, le Real Madrid n’a eu que très peu d’occasions, ni tout simplement de situations à faire fructifier. Vinicius lancé en profondeur a raté son tir, bien gêné par le retour de Nuno Mendes (21e). Le Madrilène sera aussi bien stoppé par Marquinhos un peu plus tard (58e).

– Nouvelle finale –

Quant à Kylian Mbappé, très attendu, il a tenté trois frappes, l’une détournée, les deux autres non cadrées, pour une copie médiocre.

Fatalement, constatant ce manque d’, le PSG a parfois fait preuve de suffisance ou d’imprécisions dans le deuxième acte, rappelant le relâchement bien normal contre l’Inter Miami de Messi (4-0 à la mi-temps).

Rien cependant qu’une faible équipe madrilène ne puisse exploiter. Tout juste Luka Modric, rentré en cours de jeu, et les siens ont-ils avancé sur le terrain, reléguant à l’occasion les Parisiens près de leur surface.

Globalement, le Real Madrid a semblé baisser pavillon très tôt dans la partie, s’inclinant devant le champion d’Europe, qui a visiblement très envie d’ajouter à sa moisson la couronne de champion du monde dimanche. Il faudra pour cela battre une solide équipe de Chelsea. Le PSG part favori.

Pour le Real Madrid, cette défaite humiliante est un sacré coup d’arrêt après les débuts prometteurs de Xabi Alonso sur le banc.

Source : Agence -Presse

Mondial des clubs: un cauchemar pour Mbappé, éclipsé par Dembélé

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Les retrouvailles de Kylian Mbappé avec le PSG ont viré au cauchemar, mercredi au Mondial des clubs, le capitaine de l’équipe de ayant été humilié comme l’ensemble du Real Madrid par l’impressionnant collectif parisien (4-0), avec un Ousmane Dembélé en Ballon d’Or.

La superstar des Bleus était particulièrement attendue pour sa première confrontation avec Paris depuis son départ fracassant de la capitale à l’été 2024. C’est peu dire que le rendez-vous a été manqué pour le N.9 madrilène, jamais dans le coup et emporté, comme le reste de ses coéquipiers, par les vagues parisiennes.

Lui qui voulait s’offrir un trophée majeur au terme d’une première saison madrilène frustrante malgré des statistiques personnelles affolantes (44 buts) finit cet exercice sur un affront compliqué à avaler.

Après avoir raté l’intégralité du premier tour pour cause de gastro-entérite et être entré en jeu en fin de rencontre lors des deux dernières sorties des Merengue, Mbappé était peut-être un peu juste physiquement à l’heure de fêter sa première titularisation dans cette compétition. Mais au-delà d’un possible déficit athlétique, l’attaquant est surtout apparu impuissant, tous ses assauts étant annihilés et aussitôt tués dans l’oeuf par les joueurs de Luis Enrique.

Le Bondynois était pourtant ultramotivé à l’idée de recroiser un club dont il est le meilleur buteur de l’histoire et à qui il réclame tout de même devant la française pas moins de 55 millions d’euros de primes et de salaires impayés. Sa façon de haranguer dès la deuxième minute le public du MetLife Stadium, totalement acquis à la cause des Madrilènes, était une bonne indication de l’envie du Français, remis en selle par un but de toute beauté, une bicylette, inscrit en quart de finale contre le Borussia Dortmund (3-2). Mais il en fallait beaucoup plus pour déstabiliser la machine parisienne.

– Dembélé encore précieux –

Mbappé est allé de frustration en frustration au fil de la partie, à l’image de ses frappes ratées (5e, 23e, 53e) ou de ce ballon chipé dans la surface du PSG par Joao Neves (38e).

Mbappé comptait sur cette Coupe du monde des clubs pour troubler l’esprit des votants pour le Ballon d’Or et se relancer dans la course à cette récompense individuelle suprême qui fait fantasmer tous les de la planète. Mais il doit sacrément déchanter.

Tout le contraire de Dembélé, qui a conforté son statut de favori avec une nouvelle prestation pleine, agrémentée d’un but (9e), son 35e de la saison. Le du monde 2018 avait déjà trouvé l’ face au Bayern Munich au tour précédant (2-0) après avoir lui aussi été sur la touche au cours des trois premiers matches du Mondial en raison d’une blessure à une cuisse.

Mais au-delà de son but, Dembélé a encore une fois été précieux par son sens du collectif et son pressing constant. C’est en harcelant Thibaut Courtois qu’il a permis à Fabian Ruiz d’ouvrir le score (6e) avant d’aller gratter la balle dans les pieds d’Antonio Rudiger, en position de dernier défenseur, pour aller tromper tranquillement le gardien du Real.

« S’il ne gagne pas le Ballon d’Or, il y a un problème. Il a tout fait », avait déclaré vendredi le du PSG Nasser Al-Khelaifi. Nul doute que « Dembouz » a encore marqué des points précieux en vue de la cérémonie prévue le 22 septembre à Paris. Les espoirs de Mbappé sont en revanche bel et bien enterrés.

Source : Agence France-Presse

Yaoundé : Un gang de malfrats qui semait le terreur aux arrêts

Il s’agit de sept individus, âgés entre 18 et 31 ans, tous membres d’un dangereux gang de actif. Ils ont été stoppés le 2 juillet par la de Ngousso, à Omnisports.

À Yaoundé, la gendarmerie vient de marquer un point décisif dans la lutte contre l’insécurité urbaine en plein essor. Le 2 juillet 2025, une opération coup de poing a été menée par la brigade de gendarmerie de Ngousso. Plus précisément au lieu-dit Omnisports. Cette descente a permis l’interpellation de sept individus âgés entre 18 et 31 ans, membres d’un dangereux gang actif.

Ces malfrats opéraient principalement au quartier Omnisports, spécialisés dans les cambriolages, vols à l’arraché et agressions nocturnes très violentes. Lors de leur arrestation, les forces de l’ordre ont saisi le matériel qui leur servait dans les adressions. Notamment des armes blanches telles que des machettes, des tournevis et une pince métallique.

L’enquête a également conduit à l’arrestation d’un receleur basé à la descente Elig-Edzoa, complice du réseau criminel démantelé. Les suspects, pour la plupart des repris de , sont connus pour leurs nombreux antécédents et leur envers les . Ils ont été présentés le 4 juillet 2025 devant le procureur près le tribunal de première instance d’Ekounou à Yaoundé.

L’enquête en cours pour retrouver le chef du gang

L’enquête reste en cours, notamment pour retrouver le chef du gang, actuellement en fuite et activement recherché par la gendarmerie. Le commandant de brigade, l’adjudant-chef major Fouda Kounou Martial, a salué la collaboration de la population dans cette arrestation.

Yaoundé : Deux gangs de malfrats spécialisés dans les agressions à bord de taxis arrêtés

Par ailleurs, il appelle les citoyens à renforcer leur vigilance. Et aussi, à signaler toute activité suspecte afin de soutenir les efforts sécuritaires engagés. Cette opération réussie est perçue comme un signal fort envoyé aux criminels qui terrorisent les quartiers populaires de la capitale. Elle témoigne également de la volonté des autorités de garantir la sécurité des biens et des personnes, à travers une action policière renforcée.

 Lubumbashi en Rdc : Un mariage annulé à cause d’une bise

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La ville de Lubumbashi en Rdc (République démocratique du ) a vécu une ambiance particulière le vendredi 5 juillet . Un couple a refusé de s’embrasser et le maire a annulé le mariage.

Selon nos confrères joints via WhatsApp, le couple venu pour se marier a suivi le rituel de leur religion. Qui interdit formellement de se donner la bouche. Ou  même de se prendre la langue. Et donc, après avoir attendu en vain le geste des mariés, monsieur le maire va annuler le mariage. En demandant au couple de sortir.

Un vrai gâchis

Alors, « mes amis, ici on est devant le drapeau. Et devant le drapeau on ne s’amuse pas. Quand vous allez vous retrouver à votre église, vous allez qu’à l’église on ne badine pas n’est-ce pas ? A César ce qui est à César. Cela fait 10 minutes que je vous demande de faire une bise. Je vous autorise d’aller dehors. J’annule le mariage. Donc sortez !! », va dire le maire dans la colère.

Violences faites aux femmes: Le Regard d’une enseignante

Selon nos sources, le couple est resté imperturbable dans leur position. Les futurs époux ont choisi de sortir. Devant les invités et les membres de famille très étonnés de vivre ce triste spectacle. « C’est  pourtant un jour heureux. Comment une église peut-elle interdire à un homme d’embrasser sa femme. Ou à la femme de donner ses lèvres à celui qui va l’épouser. Il faut qu’on arrête cela. Dieu avait interdit cela dans quel passage biblique ? Un vrai gâchis pour un simple geste à accomplir », va dire frustré Delphin Kambete Kikongo.

La loi n’oblige des époux à s’embrasser

Pour Albert Kabongo Waza, « il faut respecter les règles des croyances religieuses. Le maire dans sa rèaction ne devait pas annuler le mariage pour des considérations religieuses. Il devait célébrer vite le mariage et les laisser partir.», dit ce congolais rencontré sur place par un confrère.

Ainsi donc, certaines autorités ont condamné plutôt l’attitude du maire. A en croire nos sources à Lubumbashi, le bourgmestre adjoint de la commune de Limete a laissé un mot. Bref dans son compte X le message de condamnation y circule. « Ce comportement viole non seulement les droits fondamentaux des citoyens. Mais aussi les dispositions claires du Code congolais de la famille. Aucun texte de loi n’oblige des époux à s’embrasser pour valider leur union devant l’état civil. Ce n’est ni une condition de fond ni de forme », a écrit Isaac Mukendi. Vice-bourgmestre de Limete, repris par certains sites en lignes.

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Les dérives administratives

De plus, « un officier de l’état civil n’a pas qualité pour annuler un mariage. Cette compétence n’est dévolue qu’au juge du Tribunal de . Par contre, en référence à l’article 385, l’officier de l’état civil ne peut que sursoir à la célébration d’un mariage. Lorsqu’un fait qualifié de susceptible de constituer un empêchement au mariage s’est avéré. Et en fait rapport au juge dans les 48 heures», va-t-il expliquer.

Aussi, « Le maire a assimilé l’obligation faite aux époux de s’embrasser en public non seulement  comme un abus de . Mais aussi comme un ordre mal donné ou manifestement illégal. Il est préoccupant de voir des gens soutenir de tels actes d’abus de pouvoir. Ce type de banalise les dérives administratives et porte atteinte à l’État de droit. », a déclaré M. Mukendi. Qui a é à une éducation juridique des agents publics et des citoyens.

Enfin, les deux soupirants, rencontrés par nos confères, ont justifié leur acte. Ils ont dit n’avoir pas encore reçu la bénédiction nuptiale à l’église. Et ont donc estimé que ce geste ne convenait pas à ce stade.

Transit plus fluide : Le Pad et le Ccac renforcent leur coopération

L’accord a officiellement été scellé le 9 juillet , dans les locaux abritant les services du Pad à . Ce protocole d’accord entre le Port autonome de et le Conseil centrafricain des chargeurs marque une nouvelle étape dans les relations bilatérales.

Le Port autonome de Douala (Pad) et le Conseil centrafricain des chargeurs (Ccac) ont signé un protocole d’accord le 9 juillet 2025. La cérémonie s’est tenue au siège du Pad à Douala. Et en présence de plusieurs hauts responsables, dont le représentant du Pad basé à Bangui, Michel Engambe Sazang.

Ce partenariat vise principalement à améliorer les conditions de transit des marchandises centrafricaines, via la plateforme portuaire de Douala. Ainsi, dans son intervention, le représentant du Pad à Bangui a salué une étape importante dans les relations entre les deux institutions. Il a insisté sur la volonté commune de simplifier les procédures et de réduire les délais de passage portuaire pour les chargeurs.

Les principaux engagements pris dans le cadre de ce protocole concernent les deux parties. Pour le Pad, il est question d’appliquer strictement les tarifs préférentiels. Et aussi à renforcer la qualité des prestations offertes aux partenaires centrafricains.

De son côté, le Ccac s’engage à promouvoir un dialogue constant avec les chargeurs, à renforcer la sensibilisation sur le protocole. Les deux parties ont également évoqué l’importance de former les chargeurs centrafricains pour faciliter l’opérationnalisation de cet accord stratégique.

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Le Pad confirme ainsi sa stratégie régionale

Cette signature intervient après celle conclue avec le Conseil tchadien des chargeurs, en avril 2025. Laquelle était pour les mêmes objectifs de fluidité commerciale.
Par ces actions, Le Pad confirme ainsi sa stratégie régionale, en se positionnant comme acteur clé. Particulièrement, dans le du commerce intra africain par transit.

Les retombées de cet accord sont attendues sur les plans tant logistique, économique que diplomatique pour les deux États partenaires. Cette coopération s’inscrit dans une volonté commune d’intégration régionale et de facilitation durable des échanges commerciaux à travers la sous-région.

Vacances: Un lycéen tué par son voisin à Ebonè

À Ebonè, une localité située dans le département du Moungo, les vacances scolaires ont viré au . Junior Zacharie Ewane Bille agé de 20 ans est après une violente altercation avec un adolescent de 14 ans venu, son voisin du quartier.

D’après le quotidien national «  » de ce 09 juillet 2025, l’incident s’est produit au quartier Ebonè Koh le 4 juillet dernier. Selon plusieurs témoins, une simple blague aurait dégénéré en dispute entre Junior Zacharie et son jeune voisin de 14 ans. Les deux adolescents, voisins de vacances, en sont venus aux mains. L’un d’eux, dépassé par la force de son aîné, aurait saisi un morceau de bois qui traînait par là. Un coup violent à la tête de Junior Zacharie et il s’effondre, le crâne ouvert.

Probatoire : Un prisonnier s’évade pendant l’examen

Elève en classe de première A4

Sur le coup, les voisins accourent et essayent tant bien que mal de le secourir avant de le transporter dans une structure hospitalière. Finalement, Junior Zacharie est transféré d’urgence à l’hôpital protestant de Ndoungue. Quelques instants après son admission, l’élève en classe de première A4 espagnol au lycée bilingue d’Ebonè rend l’âme. Les résultats du probatoire tombent bientôt mais Junior Zacharie Ewane Bille ne les connaîtra jamais. Car sa dépouille repose désormais à la morgue de l’hôpital régional de .

Par ailleurs, le présumé auteur, encore mineur et venu passer les vacances au quartier, est entre les mains de la d’Ebonè. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes du drame. Depuis lors, le quartier Ebonè Koh est plongé dans la tristesse. Les ont encore du mal à comprendre ce fait divers tragique où une simple blague s’est transformée en drame.

Présidentielle 2025 : Un conseiller municipal Rdpc candidat

Les candidatures s’annoncent encore pour la présidentielle de au . Paul Alain Kamtchi vient de révéler son intention de briguer un mandat à la magistrature suprême.  

Une autre candidature qui risque de surprendre plus d’un.  Un conseiller municipal Rdpc de la commune de Bandja déclare sa candidature. Paul Alain Kamchi Kamtchi parle d’option républicaine. « Je suis de cette génération qui a grandi avec la patience, le droit de rêver, le devoir d’espérer. Je suis militant d’un parti qui a pu jusqu’ici faire ce qu’il a pu. Mais aussi le témoin d’un peuple qui aspire à mieux. Mieux travailler, mieux se soigner, mieux vivre », précise le candidat déclaré.

Né à Yaoundé, originaire de l’. Il affirme avoir été nourri par les réalités et les combats quotidiens du peuple . Diplômé en droit, puis en sciences politiques et en communication, il confie avoir choisi de s’engager très tôt dans les affaires publiques à travers de nombreuses activités associatives et politiques majeures. Lesquelles, avoue-t-il,  le fondent à se considérer comme prêt pour oser. Car servir le Cameroun exige d’allier l’énergie de la jeunesse à la sagesse de l’expérience.

Proposition de renouvellement

« Ma candidature n’est pas un rejet : c’est une proposition. Une proposition de renouvellement dans le respect des acquis et la prise en compte des enjeux. Une transition ferme, mais paisible. Une rupture douce, mais effective », affirme celui qui croit en la force des institutions. Et en la nécessité de les adapter.

Présidentielle 2025: la Lékié renouvelle son soutien à Paul Biya

« Je crois au progrès. Mais un progrès qui touche chaque individu. Chaque famille, chaque quartier. Chaque village », soutient le de l’association nationale des experts en défense et sécurité.

Pour terminer cet d’université affirme disposer pour le moment de 260 signatures et des partis disposés. « En octobre 2025, je me présente devant vous avec humilité. Mais aussi avec une conviction inébranlable. Le Cameroun peut faire mieux. Et nous allons le faire, ensemble », adresse le Conseiller municipal aux camerounais.

Dans les rangs du parti au , cette déclaration de candidature prête à confusion. « Nous sommes dans un parti légaliste. Chacun est libre d’exprimer ses aspirations. Nous n’empêchons personne de s’exprimer. S’il a jugé utile de se présenter à la présidentielle d’octobre c’est qu’il a des arguments à faire valoir. Nous avons notre et attendons tous qu’il se prononce », commente un sénateur désigné.