En 2012, le Cameroun a rendu publique une décision portant interdiction de l’utilisation des emballages plastiques non-biodégradables de moins de 60 microns, laquelle décision est entrée en vigueur en avril 2014. Plus de 8 ans après, ces sachets plastiques continuent de servir d’emballage dans les marchés et se retrouvent malheureusement dans la rue après utilisation.
A terme, ils se retrouvent enfouis dans les sols ainsi que dans des cours d’eau. Un processus qui se répète au fil des ans et qui contribuent à boucher les drains et autres voies d’évacuation des eaux dans nos villes, contribuant à la recrudescence des inondations tel qu’on les a vécus à travers le pays ces derniers jours. En effet, l’arrêté conjoint de 2012 a entraîné non pas la disparition du plastique, comme souhaité, des comptoirs au Cameroun, mais plutôt une augmentation des prix des emballages plastiques.
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Selon le Mouvement Écologie qui propose le verre comme solution, les déchets plastiques sont mortels, en plus occupent plus d’espace dans les décharges publiques (PK 10). « Les alternatives construites sur le recyclage sont des mauvaises solutions, du Green Washing. Les déchets plastiques doivent être éliminés. L’état doit reconsidérer les déchets plastiques au même titre que les déchets industriels spéciaux classés dangereux et toxiques. L’état peut s’il veut imposer le verre, la bouteille cassable comme alternatives. Ils retrouveront leurs beaux jours. Avec le boom démographique et de consommateurs, la demande de plus en plus élevée offre une opportunité aux investisseurs nationaux et étrangers de créer des industries de fabrication du verre. Socaver seule ne pourra pas tenir la dragée haute.
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En plus de cela, elle appartient à une société brassicole qui pourra mener la vie dure aux concurrents afin de garder une grosse part du marché d’eau minérale et de boissons hygiéniques. Fort de ce qui précède, chaque brasserie peut créer son unité de fabrication de bouteille cassable », suggère-t-il au gouvernement. A en croire ledit mouvement écologie, il y a juste un déficit de volonté politique. Le foot étant la priorité hélas! « Le ministère de l’environnement doit veiller avec plus de rigueur au respect de l’arrêté interdisant l’usage du plastique au Cameroun. Il en a les moyens. L’Etat dispose de tous les moyens pour bannir à jamais le plastique de nos habitudes », soutient un environnementaliste.
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