Face au ministre de la santé publique, il y a quelques jours, des promoteurs des entreprises pharmaceutiques nationales ont réclamé un soutien du gouvernement pour les aider à allonger leur part de marché.
En réponse aux patrons ; Manaouda Malachie a donné des assurances en précisant que leur appel est au centre des préoccupations au plus haut niveau pour ce qui est de l’élargissement de la taille du marché.
Selon certaines données fournies par certains chefs d’entreprises sur le plan local, c’est moins de 2 % la part des locaux dans le marché national, qui pèse en moyenne 500 milliards Fcfa. Or, il faut bien atteindre la barre de 30 % de part de marché.
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Une équation bien difficile, quand on sait la puissance financière des grandes firmes internationales et la faiblesse en matière de sécurité des médicaments produits localement. D’où la crainte de l’autorité en charge des questions sanitaires. «Nous irons graduellement afin de garantir la sécurité du patient à travers des médicaments de qualité à moindre coût », a déclaré le ministre Manaouda Malachie.
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Aucune suite n’a été donnée sur les échéances ou même sur les mécanismes à mettre en place pour atteindre les objectifs recherchés par les promoteurs locaux valorisés toutefois par le ministre de la santé publique qui demande aux populations camerounaises de «faire confiance aux enseignes locales», dit-il.