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Transports urbain : Les petits pas du Projet de Bus Rapid de Yaoundé

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Les levées topographiques sur le tronçon ont abouti à la connaissance du linéaire qui est l’une des phases la plus importante du projet.

 

On est donc situé désormais, il ressort des documents que le corridor pilote du projet de Bus Rapide Transit (BRT) de Yaoundé va relier Olembe, à Ahala, sur une distance de 22 km. L’information a été rendu publique au sortir d’une réunion sur la professionnalisation des transports dans la ville, tenue le 12 avril 2024 à la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY). Une concertation dont l’objectif a été de faire le point sur le projet et surtout de de définir les étapes à suivre du projet Mobilité verte de Yaoundé, lancé le 24 janvier 2024, pour la construction des bus à haut niveau de service.

 

43 000 passagers par jour

 

Sur le plan purement technique, il va avoir 28 arrêts au Total entre les deux extrémités et dans la première phase de transport des personnes, les estimations sont de 43 000 passagers par jour, avec un pic de fréquentation de 1 500 passagers par heure et par direction. Et le nom de baptême a été révélé. On parle de «Trans-Yaoundé» qui pourra réduire le temps de trajet entre Olembe et Ahala de 80 minutes maintenant à 65 minutes. A la Communauté urbaine de Yaoundé la précision est rassurante plutôt « l’achèvement de la deuxième phase devrait doubler ces chiffres, avec une capacité de desserte de 110 000 passagers par jour et un flux de 4 000 passagers par heure et par direction, avec l’utilisation de 137 bus », avons-nous appris des sources internes.

La BAD finance la réhabilitation des routes au Cameroun

 

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Les travaux du BRT sont programmés pour débuter en 2026, avec une mise en service prévue pour 2028, selon les sources de l’Union européenne qui émet toutefois quelques réserves en rapport au financement. Il est évalué à 4,4 milliards Fcfa. Le projet survient dans un contexte est marqué par une forte démographie.

Un petit retour aux archives et l’on comprend qu’en 2018, Yaoundé  comptait 190 000 véhicules automobiles, 35 000 motos, 12 000 taxis, 35 000 mototaxis, 75 bus de Stecy, la défunte société de transport en commun née des cendres de « Le Bus » avec 600 minibus, dont 400 utilisés pour la ligne entre le centre-ville et la ville universitaire de Soa.

Pour les autorités de Yaoundé, le Bus Rapide Transit (BRT) vient comme une réponse solide aux défis de mobilité dans la capitale politique camerounaise, marquée par une forte densité où la difficulté à se déplacer constitue un immense obstacle aux activités des citoyens.

En rappel, le projet BRT entre dans le cadre du programme de modernisation du secteur de la mobilité, qui prévoit aussi la restructuration du réseau de transport public et la réalisation du Plan de mobilité urbaine durable (Pmus) de la Communauté urbaine de Yaoundé à l’horizon 2035.

Hermine Yèyè

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