Suite au drame ayant entrainé la mort de deux personnes à moto à Yaoundé-Etoudi, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) interpelle le gouvernement et se dit inquiet de la recrudescence des actes de barbarie perpétrés par certains agents de la police municipale.
Dans un communiqué, le Mrc dit avoir a appris avec une vive émotion, en même temps que plusieurs camerounais, le drame survenu le 17 Avril 2024 à Yaoundé, sur le Boulevard qui relie le lieu-dit Feux Tongolo au carrefour de la Présidence à Etoudi. « Des agents de la Police Municipale de la Mairie de Yaoundé 1, dans leur entreprise d’interpeller coute que vaille deux occupants d’une moto, ont causé un grave accident de la circulation au cours duquel les deux passagers de la moto ont perdu la vie après avoir été percutés par un camion ». Le MRC est d’autant plus indigné et consterné que la Police Municipale de la Mairie de Yaoundé 1 effectuait ce contrôle sur une voie à grande vitesse, desservant la nationale Nº4.
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Pour ce parti politique de l’opposition, il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’espace choisi pour ledit contrôle était inapproprié, et quand bien même un contrôle s’imposait en ces lieux, la Police municipale aurait dû s’entourer des garanties de sécurité pour les personnes et leurs biens. Ce drame survient quelques jours seulement après celui de Nkonkana à Yaoundé, lieu-dit entrée 8éme, où des coups mortels ont été portés par un agent de la police municipale de Yaoundé 2, sur une personne âgée, en l’occurrence le nommé Sofack Jean, maçon âgé de 65 ans qui a alors rendu l’âme sur le coup.
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Face à cette recrudescence des actes de barbarie, « le Mrc s’inquiète de la récurrence des actes de barbarie perpétrés par certains agents de la Police Municipale en service dans plusieurs Mairies du Cameroun, et interpelle en conséquence les autorités afin qu’elles prennent des mesures pour y mettre fin. Enfin, le MRC demande que justice soit rendue aux familles des victimes à qui le parti présente également ses condoléances les plus attristées et sincères », affirme Me Désiré SIKATI, Secrétaire national délégué chargé des droits de l’Homme et de la gouvernance.