Son incarcération fait suite au décès d’une femme enceinte. L’affaire défraie la chronique depuis quelques jours et plusieurs versions s’affrontent. Ce qui est sûr c’est que Dr Gogang John, médecin en exercice dans la localité de Muea ( Buea) est en détention provisoire à la prison centrale de Buea depuis le 18 Avril 2024.
Le médecin a été placé en détention sur instruction du Procureur Général de la Cour d’Appel du Sud–Ouest, après le décès d’une patiente, la nommée Achale Gertrude Tabot suite à une intervention chirurgicale. Ce drame a ému la population et la corporation des médecins. Approché par la Cellule de Communication de l’ONMC, le Président du Conseil de l’Ordre National des médecins du Cameroun a révélé que l’institution faîtière suit de très près cette situation. « Nous avons demandé que tous les éléments d’information soient mis à la disposition du Conseil pour comprendre ce qui s’est réellement passé », a déclaré Dr Fonkoua, Président du Conseil de l’Ordre, avant d’appeler au calme et à la retenue les médecins.
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Pour négligence médicale, un médecin avait été également envoyé à la prison centrale de Kondengui l’année dernière. Il était accusé de négligence professionnelle ayant entrainé la mort d’un bébé. Ce médecin exerçait à la clinique Le Jourdain à Yaoundé Selon la mère de la victime, sa fille d’à peine trois mois était arrivée à la clinique Le Jourdain souffrant d’une douleur au ventre. Au lieu d’être prise en charge, l’un des médecins de cet hôpital avait pris la décision de faire une ponction lombaire au nourrisson par téléphone arguant que cette dernière souffrait de méningite. Au moment des soins, et malgré le refus des parents, la ponction lombaire a été effectuée par un infirmier et l’enfant est mort.
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Informé, le ministre de la Sant publique s’est rendu sur les lieux. « On ne peut pas prendre une décision de ponction lombaire au téléphone », avait réagi Manaouda Malachie dans les locaux du Centre médical le Jourdain le lundi 10 avril 2023. Le membre du gouvernement s’était rendu au sein de cette formation sanitaire située à Nlongkak pour comprendre les circonstances du décès controversé d’Andrea Abe, un bébé de sexe féminin née le 12 février dernier.
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