Pourquoi Bruno Bidjang n’est toujours pas fixé sur son sort ? La question si elle semble fondée mérite d’être posée. Le journaliste Bruno Bidjang croupit derrière les barreaux dans le cadre d’une affaire de ” propagation de fausses nouvelles“.
Pour ce qui concerne l’affaire Martinez Zogo, le journaliste a obtenu du tribunal sa comparution libre (c’est en homme libre qu’il doit en principe assister ou participer aux audiences). Sauf que Bruno Bidjang n’est pas libre, il est détenu dans un pénitencier de Yaoundé. Dans l’affaire de « propagation de fausses nouvelles », Bruno Bidjang a plaidé coupable, ce qui en principe ouvre une grande facilité pour le tribunal à le sanctionner ou le cas échéant à le libérer pour « sa bonne conduite ».
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Alors que l’on avait bon espoir à voir le journaliste libre après l’audience du 11 Avril dernier, Nous avons appris des sources judiciaires que c’est la non production de l’extrait de casier judiciaire ( bulletin no3) du journaliste qui a empêché le tribunal de se prononcer définitivement sur le cas du journaliste. Le journal Kalara spécialisé dans les faits juridiques révèle ainsi que le Commissaire du gouvernement, a sollicité du tribunal un renvoi pour obtenir les « diligences » permettant d’obtenir ce précieux document pour la circonstance. Du coup, le journaliste devra passer encore un mois en prison. Les avocats du journaliste ne comprennent pas ce qui peut s’apparenter à un véritable dilatoire avec pour objectif caché de maintenir le jeune journaliste en prison. « En plaidant coupable, Bruno Bidjang reconnaissait sa faute et sollicitait un pardon. Il sera juste de le lui accorder.
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Dans le cas contraire, le fixer sur sa punition… », confie un avocat proche de ce dossier. A travers le Cameroun et le monde entier, les uns et les autres joignent leur voix à celle de tous ceux qui sollicitent une clémence qui aboutira à la libération de notre confrère. Depuis son arrestation et son incarcération à la prison de Kondengui, de nombreuses associations de journalistes et la société civile étaient montées au créneau pour exiger sa libération. Seront-elles entendues ?