Le vol des chats domestiques fait bat son plein dans la ville de Douala principalement au quartier de Mabanda dans l’arrondissement de Douala V. 5 plaintes ont déjà été déposées contre des présumés voleurs dans 2 unités de police différentes, par les habitants de la zone.
Le vol depuis quelques années a atteint son paroxysme dans de nombreuses villes du Cameroun. Si jusqu’ici on assistait la plupart du temps aux vols d’argents, voitures, téléphones, matériels électroménagers etc. C’est le vol des chats domestiques qui donnent des sueurs froides aux habitants de la cité capitale, notamment ceux du quartier Mabanda dans l’arrondissement de Douala V.
Depuis lundi dernier, la plupart des habitants et propriétaires des chats portés disparus ont déjà eu à relever le défi d’aller porter plainte dans des brigades environnantes, pour vol de chat. On enregistre dès lors 5 plaintes déjà été déposées auprès des forces de l’ordre du secteur, ce dans 2 commissariats différent, contre des présumés voleurs.
Lire aussi Lutte contre les punaises de lit : le maire de Douala 5 somme les brocanteurs
Ces séries de plaintes font suite, après qu’un habitant du quartier ait déclaré avoir déjà vu ces bandits d’un autre genre en pleine vente de ces bêtes au quartier Akwa, situé dans l’arrondissement de Douala 1er. Selon les témoignages, les 4 individus identifiées dans cette vente vivaient depuis dans la localité de Mam banda avant déserter le quartier. Ils sont actuellement recherchés par la police pour leurs délits commis sur ménages. Selon des sources bien avisées, ces chasseurs et livreurs de chats domestiques , vendent clandestinement ces précieux amis de l’Homme aux prix de 35.000 FCFA par bête et font jusqu’à 105.000FCFA de vente par jour auprès de leurs clients qui sont des fidèles mangeurs de chats.
Lire aussi Communauté urbaine de Douala : le personnel sur le pied de guerre
Le 11 Novembre 2022, le sous-préfet de l’arrondissement d’AYOS dans la région du Centre Cameroun, MOLOKA Alain EKWE avait interdit dans un document, l’abattage, la vente et la consommation de la viande d’ animaux de compagnie. Notamment le chien et le chat dans son arrondissement.
En effet, cette pratique qui était devenus monnaie courante dans cette zone, surtout dans les grands restaurants et tournes dos de la localité occasionnait de nombreux vols d’animaux domestiques. Des individus traquaient ces bêtes, avant de les vendre dans ces espaces de consommation.
Selon la note du sous-préfet, les individus qui ne respecteraient pas ces ordonnances s’exposeraient à des amandes allant de 500.000 à 5.000.000 FCFA. Aucune étiquette pour cette publication.