Le leader du SDF Joshua Osih dit entre autres dans un communiqué que le régime en place est incapable de trouver une solution à ce problème qui perdure depuis plusieurs décennies, rendant la vie quotidienne des compatriotes insupportable.
Le comité exécutif national(NEC) du Social Democratic Front (SDF), lors d’une conférence de presse tenue sur la crise de la carte nationale d’identité et des actes de naissance le 4 Mai derniers à Yaoundé, a mis à nu le régime de Biya, en dénonçant les manquements de celui-ci dans le processus de production et d’établissement des actes de naissances. Ce qui rend la vie des concitoyens insupportable. Selon le leader, un très grand nombre de compatriotes sur l’ensemble du territoire n’ont pas accès à la carte nationale d’identité et à l’acte de naissance.
Parlant des réalités lamentables que vivent la majorité, il dit qu’ « ils ne peuvent pas voyager librement et avoir accès aux concours et examens officiels, à la formation, à l’emploi, aux soins de santé, à l’inclusion financière et à l’insertion socioprofessionnelle, voire plus encore, à la sécurisation de leur patrimoine foncier ». Tout ceci à cause de « 42 années de mauvaise gouvernance du régime ».
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Selon le leader du parti Joshua Osih, la politique publique actuellement mise en place pour la production des CNI et l’établissement des actes est incohérente. « La pratique en vigueur aujourd’hui accorde des compétences à plusieurs institutions sans lien entre elles, à commencer par la mairie, qui établit l’acte de naissance, le tribunal qui certifie la nationalité sur la base des actes de la mairie et enfin la police qui établit la carte d’identité sur la base de documents établis par la mairie et le tribunal.
Il faut noter aussi l’existence du BUNEC qui est un gouffre financier incapable de résoudre le problème. Ce processus long, décousu et coûteux doit être répété dans son intégralité chaque fois qu’un citoyen doit renouveler sa carte d’identité », souligne Joshua Osih.
« il est inacceptable qu’au XXle siècle, l’accès à la citoyenneté reste hors de portée pour plus d’un tiers de la population camerounaise» déplore l’opposant.