Au cours de sa troisième session de suivi-évaluation de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement (Snd30) qui s’est tenue hier, 14 mai 2024 à Yaoundé, sous la conduite de son président, Alamine Ousmane Mey, le comité national a adopté la stratégie du secteur de l’éducation.
C’était en présence des représentants de diverses administrations venus nombreux assister à cette troisième session du Comité national de suivi-évaluation de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement (Cnse/Snd30) dont le but était de valider la stratégie actualisée du secteur de l’éducation et de la formation. A retenir de ces travaux : la présentation par le Comité du rapport de la Snd 30 au titre de l’année 2023. De la stratégie adoptée, l’on annonce que le gouvernement changera son système scolaire pour privilégier les formations professionnalisantes. Normal puisque le constat selon lequel les secteurs de l’éducation et de la formation professionnelle restent toujours en deçà des objectifs du Cameroun entre 2020 et 2023 est implacable.
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Si du ministère des Enseignements supérieurs au ministère de l’Education de base en passant par le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation, les dirigeants dénoncent la baisse de leurs budgets d’investissement et la caducité des textes, il n’en demeure pas moins vrai comme l’a souligné Madeleine Tchuinte, qu’ « on ne développe pas un pays en asphyxiant d’abord le secteur de la recherche et de l’innovation ». Pour le président du Comité qui a fait le point sur le niveau de mise en œuvre des sept secteurs prioritaires de la Snd30 (infrastructures, industries et services, rural, éducation et formation professionnelle, santé, autres services sociaux et protection sociale, gouvernance), les premières années de la Snd 30 n’ont pas été faciles du fait des défis sécuritaires que connaissent certaines régions du Cameroun.
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A propos de l’économie, le Comité évoque entre autres, la remontée des taux d’intérêt par la banque centrale malgré les efforts multiples de l’État à préserver le pouvoir d’achat des populations. Autant de difficultés qui exercent une forte pression sur la reprise économique recherchée par le Cameroun. Aucune étiquette pour cette publication.