Ces structures ont été construites pour assurer la scolarisation des enfants en situation de handicap.
Les chiffres ont été donnés par la ministre des affaires sociales qui a relevé que le réseau d’écoles inclusives est passé de 70 à 720 à travers tout le pays. Pauline Irène Nguené l’a confirmé lors des travaux du 2e comité de pilotage du Projet d’appui au renforcement des droits des personnes handicapées, l’accessibilité, les services inclusifs et la non-discrimination au Cameroun, tenus le 13 mai 2024 à Yaoundé.
360 écoles primaires et 360 écoles maternelles primaires
Les données au Ministère des affaires sociales montrent bien la répartition de ces structures de formation de ces enfants qui vivent avec des malformations congénitales. On parle alors de 360 écoles primaires et 360 écoles maternelles primaires dans chacune des 360 communes que compte le Cameroun et reparties équitablement. «Cette initiative, pilotée par le ministère de l’Éducation de base (Minedub), témoigne de l’engagement continu du gouvernement camerounais envers l’inclusion et l’égalité des chances pour tous, indépendamment de leurs capacités », nous fait-on comprendre.
Comme il s’agit d’une formation spécifique, les défis restent immenses pour le suivi des apprenants. Il y a un réel problème matériel didactique et de ressources humaines spécialisées.
Pour M. Mbebi «les enseignants qui suivent ces enfants, sont déterminés à mener à bien leurs tâches, soutenant ainsi l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap. Mais, nous sommes assez nombreux à rencontrer des difficultés pour la mise en œuvre des adaptations nécessaires afin de répondre aux besoins spécifiques de chaque enfant. Le braye par exemple pour les malvoyants, et l’absence d’enseignants pour le langage des signes sont autant de frein pour un enseignement de qualité », a dit ce directeur d’une école inclusive à Douala.
Aux affaires sociales, ce sont des portes qui s’ouvrent vers un avenir meilleur : «…L’émergence des écoles inclusives au Cameroun trace un nouveau chapitre plein d’espoir pour les enfants en situation de handicap. Ces établissements, en prônant un accès équitable à l’éducation et en encourageant leur pleine participation à la vie scolaire et sociale, brisent les barrières et ouvrent la voie à un avenir radieux.», avons-nous suivi dans les couloirs du Minas
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Inclusion et diversité : les piliers d’une société harmonieuse
Loin d’être de simples centres d’apprentissage, les écoles inclusives se dressent comme des bastions de l’inclusion sociale et de la diversité. Elles nourrissent un terreau fertile où s’épanouissent le respect mutuel et la valorisation des différences. En effet, en côtoyant leurs pairs et en s’épanouissant au sein d’un environnement stimulant, les enfants en situation de handicap s’intègrent pleinement à la société, contribuant ainsi à son enrichissement et à son dynamisme.
Un hymne à l’égalité et au respect
Les écoles inclusives incarnent une vision résolument égalitaire de l’éducation. Elles réaffirment avec force le droit fondamental de chaque enfant à une éducation de qualité, indépendamment de ses capacités. En célébrant la diversité et en prônant le respect pour tous, ces établissements contribuent à bâtir une société plus juste et plus humaine, où chacun trouve sa place et peut s’épanouir pleinement.
Il faut certainement le rappeler, cette initiative contribue à la réalisation de l’Objectif de développement durable (ODD) 4, qui vise à garantir un accès égal à une éducation de qualité pour tous d’ici 2030. Aucune étiquette pour cette publication.