Douala, la ville connait une grande activité de motos-taxis. Selon Alhadji Oumarou Mamouda, président national du syndicat des motos-taxis, les défis auxquels les conducteurs sont confrontés sont énormes.
Le calme est de retour. Après la rixe qui avait opposé les motos-taxis et les forces de l’ordre dans la cité économique. Précisément sur l’axe Salle des fêtes – Carrefour Bonakouamouang. Les motos-taxis y avaient barré la route. Pour protester contre l’obligation de porter des chasubles imposées par la mairie de la ville.
Nouvelles obligations imposées
Lesquelles chasubles font désormais partie des nouvelles obligations imposées aux moto-taximen pour mieux les identifier et encadrer leur activité. Le président du Syndicat national des motos-taxis dénonce. Les agissements de certains conducteurs de ces engins à deux roues.
« Nous sommes réunis pour clarifier les choses avec les autorités administratives de la ville de Douala. En commençant par Monsieur le Gouverneur de la Région du Littoral. Il s’agit de dénoncer les agissements de certains de nos camarades mal intentionnés. Des bandits infiltrés parmi nous, qui créent le désordre », affirme Alhadji Oumarou Mamouda.
Sanctionner les hors-la-loi
Poursuivant il calme le jeu. « Nous sommes d’accord avec l’approche d’identification et le port du gilet de reconnaissance. Cela va démontrer une fois de plus qui est moto-taxi et qui ne l’est pas. Nous voulons que ce secteur soit encadré par la loi et nous disons que nul n’est au-dessus de la loi. Le port du gilet de reconnaissance est une mesure de sécurité et de visibilité pour les conducteurs de motos-taxis ».
Motos-taxis : les pouvoirs publics veulent extraire le bon grain de l’ivraie
Aussi invite-t-il ces membres à tourner le dos au désordre. « Nous disons à nos camarades, nos membres syndiqués, que l’enfant doit marcher là où son père marche. Si l’enfant et le père n’ont pas le même chemin, c’est le désordre ».
« Nous sommes dans une grande ville économique. On ne peut pas laisser la ville aux aventuriers et aux hors-la-loi. Les forces de l’ordre sont là pour encadrer les activités. Et sanctionner les hors-la-loi », menace le président dudit syndicat des conducteurs de motos taxis.
Ce syndicat qui regroupe plus de 12 000 membres à ce jour, sur l’ensemble du territoire camerounais. Se dit désormais prêt à travailler de commun accord avec les autorités administratives et policières. Ce, dans le cadre de l’assainissement du secteur des motos taxis.