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Motos-taxis : les pouvoirs publics veulent extraire le bon grain de l’ivraie

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Une énième phase d’identification des motos-taxi vient d’être lancée à . Elle vise  à mieux encadrer ce secteur d’activité en proie à de nombreuses dérives.

Les syndicalistes réunis autour du porteur du Projet Moto , ont rencontré à Douala. Ce fut l’occasion de décliner les subtils contours de cette nouvelle d’identification des motos-taxis qui exercent dans le périmètre urbain de la cité économique.

Elle vise à identifier formellement et numériquement ceux qui exercent le métier dans les cinq () arrondissements continentaux de la de Douala, afin de mettre hors d’état de nuire les clandestins et les bandits. Plusieurs présidents des syndicats étaient réunis  Autour du promoteur du Projet Moto Afrique, Samuel Franck Mvondo Mvondo, plusieurs présidents des syndicats qui ont répondu à l’appel.

Selon le Coordonnateur de Projet Moto Afrique,  « l’objectif de cette opération vise à mettre de côté les bandits, les voyous qui infestent ce secteur d’activité, et chaque jour on pointe du doigt, des honnêtes citoyens que sont les conducteurs de mototaxis ». L’opération est censée débuter le 11 Juillet 2024. Il s’agit d’une campagne d’identification plus rigoureuse et, qui vise à réguler le secteur, et à protéger des citoyens des personnes de mauvaise foi, qui se glissent dans le métier et commettent des crimes.

Roger AMBASSA NDINE

 

A lire : Roger Mbassa Ndine donne deux mois aux conducteurs de motos de Douala pour s’identifier

 

Samuel Franck Mvondo Mvondo affirme que « beaucoup de concertations ont été faites, et nous sommes déterminées à travailler. Les enrôlements vont se faire dans les 5 arrondissements de la ville de Douala, nous allons travailler avec les des syndicats basés dans la ville, pour mener à bien cette vaste campagne d’enrôlement des conducteurs de mototaxis ».

Un communiqué du  Maire de la ville daté du 03 Juillet dernier indique que conducteurs de motos ont deux (2) mois aux pour se faire identifier et obtenir des chasubles de réglementation délivrés dans les centres des différents arrondissements de la Ville.  Pour le Maire de la ville, à compter du 15 septembre prochain, aucune mototaxi non identifiée n’aura pas accès à la circulation.

Importation des véhicules

 

A lire : Importation des véhicules propres : l’Afrique centrale en conclave à Yaoundé

 

Pour s’enregistrer gratuitement et obtenir la nouvelle chasuble, l’usager devra présenter un permis “A” valide, une copie de la CNI, et la carte grise de son engin.

Lors de la précédente campagne d’enrôlement, « on avait enregistré environ 30 000 conducteurs de mototaxis, et parmi eux 20 000 ont été formés et ont reçu leurs permis de conduire de Catégorie A », confie Samuel Franck Mvondo Mvondo.

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