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Douala : des démolitions en perspective

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Les habitants de certains quartiers dans la métropole économique ont été sommés par le maire de la ville, de libérer des drains pour faire face aux inondations.

Roger Mbassa Ndine, annonce une vaste opération de curage des drains sur un linéaire de 250 km occupés par des citoyens qui ont choisi volontairement de construire en obstruant le passe des eaux de pluie. Ainsi donc, le maire va lancer une « une grande campagne d’information à l’intention des occupants des abords du linéaire des drains de la métropole. Ils vont être appelés à libérer l’emprise de 250 km que constitue ce réseau de drainage. Cette opération, précède les travaux de curage des drains », nous informe-t-on.

Dans les explications, les sources à la Mairie de la ville nous font comprendre que « les travaux sur les drains vont consister à libérer leur emprise de toute occupation afin de limiter les effets dévastateurs des inondations ». Aussi, il est question de « créer des voies pour permettre l’accès à ces zones enclavées, d’améliorer l’enlèvement et l’évacuation des ordures et surtout d’améliorer la mobilité dans la ville ».

 

A lire : Douala : de la matière fécale dans les rigoles

 

Un délai d’aménagement a été donné aux occupants à qui il est demandé de mettre leurs maisons d’habitation à 25 mètres des emprises. La mise en garde coure donc jusqu’au 31 décembre 2024. Passé ce délai, les services compétents de la Mairie de Douala, va procéder à la démolition sans aucune possibilité de dédommagements.

La CUD

 

A lire : La CUD en guerre contre les nuisances sonores

 

Une annonce saluée par certains : « C’est une très bonne chose. Les gens construisent n’importe où et n’importe comment. Il faut même blâmer ceux qui vendent ces espaces doivent être poursuivis aussi. La ville est inondée à la moindre pluie parce que l’eau n’a pas le chemin. Il faut être impitoyable. C’est trop tout de même comme ça », dit Eugène Mbome, habitant le quartier Bedi.

Pour d’autres par contre, « c’est une chanson connue. Chaque année les autorités municipales cassent, démolissent, mais les gens reviennent toujours construire et plus nombreux encore. Donc il faut mettre les barrières de protection dans ces zones-là pour éviter que les populations ne s’y installent », a dit Philémon Yamb.

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