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Prostitution : On en parle avec Samuel Andy et Ismaël Ngankeu, parents et acteurs politiques

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La Prostitution l’un des plus vieux du monde où les adeptes ont opté pour le recrutement de la chair fraîche pour emprunter le langage des acteurs. Quoiqu’interdit donc au Cameroun, l’activité se porte plutôt bien.

Samuel Andy

Ce phénomène connait aujourd’hui une évolution dans les méthodes pourtant la législation camerounaise interdit cette pratique. Qu’est-ce qu’il faut faire aujourd’hui?

Moi, je crois qu’il faut d’abord rester républicain. Ça veut dire qu’il y a une loi qui existe et telle qu’elle, il faut que cette loi soit tout simplement appliquée. Il faut que les pouvoirs publics prennent soin de faire appliquer cette loi.

On a vu, à l’époque, on appelait un carrefour Elf, Carrefour j’ai raté ma vie. Voilà, on a traqué beaucoup de domiciles qui étaient comme des maisons closes dans cette zone-là.

Au moins pendant deux ans, on n’a pas vu le désordre qu’on y observait souvent. Jusqu’à ce qu’on a dédié un nom à ce carrefour, peut-être beaucoup ne le savent pas, mais ce carrefour officiellement se nomme le carrefour Nelson Mandela. Bon, aujourd’hui, après le temps, on a toujours eu un problème au Cameroun, c’est le problème de suivi.

C’est-à-dire qu’après, il n’y a pas eu de suivi et il y a la loi et il faudrait que cette loi-là soit appliquée et que les autorités mettent une capacité de suivi afin qu’effectivement ce métier-là qui est aujourd’hui en train d’amener une bonne tranche de la jeunesse à la dérive puisse essayer de se retrancher.

Ismaël Ngankeu

 Je pense qu’il faut d’abord commencer par mettre le divin au-devant des choses.

Vous savez, la loi qui interdit la prostitution dans les habitudes humaines est d’abord et avant tout une loi divine. Dieu qui interdit la prostitution parce que Dieu n’a pas créé les hommes pour que ceux-ci fassent de leur corps une marchandise ou bien alors une boutique, comme on dit souvent communément dans les quartiers. Mais au-delà de tout, nous demandons, nous interpellons donc la responsabilité, mais alors la très grande responsabilité des autorités publiques parce qu’une fois que cela avait été consigné comme interdit dans notre société, dans notre nation, nous devons, le minimum que les pouvoirs publics doivent faire, c’est de mettre un accent très aigu sur la lutte contre ce phénomène parce que c’est déjà devenu un phénomène dans notre société.

Nous allons essayer ici parce que nous n’allons pas revenir sur le fait qu’on doit l’interdire. C’est déjà un fait. Nous devons, les pouvoirs publics doivent donner tout pour que ce phénomène puisse, pour éradiquer ce phénomène de notre société.

Quelqu’un va nous dire c’est un peu difficile. Oui, c’est la question que je m’en vais vous poser.

Est-ce que c’est facile d’appliquer cette loi Samuel?

À mon avis, vous savez, c’est difficile.

Vous savez pourquoi c’est difficile? Parce qu’appliquer cette loi directement comme ça passerait par la répression. Or, l’autorité publique, le gouvernement a une pédagogique vis-à-vis de la population. Il y a une certaine époque, il y a une influenceuse qui a été invitée à l’Université catholique d’Afrique centrale et qui s’est vue annulée. Donc, la visite a été interdite par le recteur de cette université. Il y a des gens qui sont dans les réseaux sociaux qui se sont plaints.

Voilà pourquoi on a interdit cette visite et ainsi de suite. Je n’ai même pas cité son nom ici. Mais c’était pour des éléments d’éthique.

C’est-à-dire que, quelles sont ses origines et comment est-ce qu’elle est devenue ce qu’elle est pour venir se placer devant des académiciens pour tracer un modèle. C’est de ça qu’il s’agit. Donc, il faudrait déjà amener la jeune fille à comprendre que le modèle de réussite ne repose pas sur ce qu’on appelle aujourd’hui la vente du piment.

Donc, si on ne travaille pas, il faut passer par cette pédagogie, par cette éducation au niveau familial, au niveau de l’école, si ça n’existe pas dans les, c’est-à-dire que dans les curricula, il faudrait que l’enseignement secondaire, le ministère de l’enseignement secondaire ou alors même de l’éducation de base ainsi de suite, essaye de trouver un moyen d’introduire cela, que cette éducation-là soit palpable et démontre clairement que la réussite de la jeune fille, vous savez, il y a d’abord ce niveau culturel. Beaucoup dans nos cultures aujourd’hui estime que la réussite de la femme c’est le mariage. Et quand vous avez dit ça, la femme va commencer à chercher l’homme.

Et je pense donc qu’il faut cet encadrement tout azimut qui fait à ce qu’à moyen et à long terme, on arrive effectivement à éradiquer ou alors à baisser le niveau de cette activité.

Ismaël Ngankeu, est-ce que ce que Samuel Andy n’est pas déjà trop fait au Cameroun? Mais pourquoi ça perdure?

Non, je pense que le Cameroun n’a même pas encore commencé. Parce que tout à l’heure, c’est vrai qu’il s’est rattrapé dans la fin de son propos lorsqu’il disait que, dit que nous allons combattre, on ne passe pas la répression forcément.

Non, on ne commence pas par la répression. On commence par l’éducation de masse, par la formation des jeunes. Parce qu’aujourd’hui, on semble oublier, parce que c’est aussi un pan qu’il a omis tout à l’heure, la prostitution dans notre société ou alors dans nos sociétés n’est plus seulement celle des jeunes filles ou bien celle des femmes.

Nous avons aujourd’hui plus des garçons, des hommes qui se prostituent, bien plus que des femmes. Aujourd’hui, il se trouve que malheureusement, d’après certains rapports qui nous reviennent des journalistes d’investigations convoquées, le marché de la prostitution masculine est en essor par rapport à celui de la prostitution féminine. Et c’est des deux côtés.

C’est-à-dire que vous avez la prostitution homosexuelle et la prostitution hétérosexuelle. Vous avez des hommes qui sont dehors à la quête des femmes, qu’on appelle généralement des gigolos. Ils sont dehors à la quête des femmes. On a aussi des hommes qui sont dehors à la quête des hommes. On a même déjà des phénomènes de proxénétisme qui se développent tellement dans notre société. C’est-à-dire qu’on a des gens qui sont dehors simplement pour placer des hommes à d’autres hommes, pour placer des hommes aux femmes, pour placer des jeunes filles aux hommes très âgés, et ainsi de suite.

Donc la prostitution aujourd’hui dans notre société, elle a connu beaucoup de mutations. Et comme on disait, la pratique n’est plus seulement celle d’aller se poster dans des carrefours ou bien dans des coins de rue, non. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, la pratique de la prostitution dans notre société est devenue de plus en plus professionnelle et on est passé au niveau supérieur, je vous l’ai dit, au e-prostitution.

C’est-à-dire que c’est passé à l’étape électronique. Vous avez des groupes sur des réseaux sociaux, que ce soit Facebook, que ce soit des groupes WhatsApp, où vous trouvez même parfois des grands hommes, d’autres personnalités insoupçonnables, administrateurs dans ces groupes. Vous voyez, c’est-à-dire que vous entrez dans un groupe Facebook, vous voyez, c’est vrai, ils vont dire qu’on a trafiqué des profils, mais vous voyez, ils sont membres du groupe, et tout ça, ça devient très compliqué pour la lutte contre ce phénomène.

C’est-à-dire que la lutte pour le phénomène doit d’abord être pédagogique. On commence à l’école. Malheureusement, vous avez vu, c’est vous le journaliste d’investigation, à une certaine époque, je pense que c’était l’année qui s’est passée, on avait interdit presque un livre scolaire, là où on faisait déjà la promotion de l’homophilie, ils appelaient ça quoi ? La jeune fille qui donnait, qui allaitait un animal.

Vous voyez qu’on est déjà arrivé à la zoophilie. On a passé l’étape des relations entre les êtres humains, on est en train de préparer les enfants à se mettre avec des animaux. Ça devient très compliqué.

 

A lire : Tueries dans la Noso : lettre d’un journaliste au Premier ministre de Norvège

 

Puisque vous parlez de complication, est-ce qu’il ne faut pas considérer cela aujourd’hui, comme ça se passe ailleurs, comme étant un métier nouveau, qu’il faut intégrer comme un métier, comme tout autre ? Lui donner une catégorie sociale par exemple ?

Ismaël Ngankeu

Non, mais écoutez, ce sera un crime de lèse-majesté. Je vous ai dit à l’entente de mes propos que ce sont des interdits divins. C’est Dieu qui a interdit cette pratique.

Et les hommes ne peuvent pas s’amuser à les légitimer dans leur société. C’est-à-dire qu’on est en train de nier notre propre création. Pourquoi alors est-ce qu’on n’autorise pas de manger les cadavres des membres de nos familles qui meurent, les corps de nos membres de nos familles qui meurent ? Parce que, dire cela, on peut y arriver à un certain moment de la vie.

Non, la prostitution est un phénomène dans notre société. C’est un fait. Alors qu’est-ce que nous pouvons faire si nous ne pouvons pas l’éradiquer, au moins pour baisser le taux ? C’est de commencer par éduquer tous les jeunes, les garçons et les filles en même temps.

Vous avez la prolifération des bars et des snacks dans les quartiers. Alors qu’avant, je me souviens à une autre époque, pour aller à la boutique acheter une bière, il fallait avoir une autorisation. C’est-à-dire quand tu arrives, il y a un papa qui te dit « je ne te vends pas, tu es trop petit, rentre à la maison », quand on envoie quelqu’un qui est plus grand.

Mais aujourd’hui, vous allez voir une jeune fille de 16 ans assise avec un papa de 40 ans en train de boire la bière et le barman propose « je viens donner une autre bouteille ». Eh bien, ça, c’est par là où tout commence. C’est-à-dire qu’on a un problème d’éducation. Les plus grands ont perdu la notion du bon sens et puis vous allez voir un monsieur se balader avec une fille qui a l’âge de sa petite-fille et en toute impunité.

Et puis là, on dit non, c’est son Sugar Daddy, il s’occupe très bien d’elle. Mais c’est par là où il faut commencer à combattre ce genre de comportement dans la société. Donc, l’Etat a la responsabilité à travers les ministères des Affaires sociales, les ministères de la Femme et de la Famille, à travers le ministère de la Jeunesse et tout ça là, à mettre sur pied des programmes de formation, des programmes, des colloques, des séminaires, d’éducation de masse, des jeunes en général, garçons et filles.

Sinon, les garçons, la prostitution masculine, comme nous le constatons, est en train de damer le pion à la prostitution féminine.

Monsieur Samuel Andy, est-ce qu’au-delà de ce que Ismaël venait de dire, l’éducation seule suffit pour éradiquer ce phénomène ? Vous y pensez ?

L’éducation seule ne suffit pas. Vous savez, les habitudes ont la peau dure.

Ça veut dire que si on considère uniquement l’éducation, on ne pourra pas y arriver. J’ai dit tout à l’heure, qu’il y a la loi et cette loi doit être certainement appliquée. Maintenant, il faut la conjugaison de ces deux éléments, ça veut dire que travailler au niveau pédagogique, au niveau de l’éducation, qui n’est pas d’abord seulement au niveau de l’école, qui est la chose de la famille, comme je l’ai dit tout à l’heure, comme il a appelé au Secours le ministère de la promotion de la famille, c’est-à-dire que ça commence au niveau de la famille, la conception qu’on a de la sexualité, la conception, la valeur qu’on accorde à la jeune fille, parce que si vous accordez une certaine valeur à la jeune fille, vous n’allez pas la laisser se prostituer. Moi, je connais certaines familles où lorsque la jeune fille arrive déjà à 15-16 ans, on la considère comme une femme, ça veut dire qu’elle doit porter à la maison, elle doit sortir, elle doit avoir des copains, des amis, apporter son aide à la maison pour l’évolution. On estime déjà qu’elle doit se prendre en charge, ainsi de suite, alors que c’est tout à fait une enfant qui doit également être prise en charge.

Andy, s’il te plaît, tu me donnes un instant, je dis, nous n’allons pas dégommer la famille, mais comprenons qu’aujourd’hui, la société est organisée telle que la famille seule ne suffit plus pour éduquer un enfant. Non, c’est pour ça que je suis en train de dire que cette éducation-là n’est pas seulement le fait de l’école, c’est-à-dire que ça doit être déjà au niveau de la famille, et dire au niveau de la famille, c’est au niveau culturel. Moi, je m’appuie sur ça, parce que je sais ce que la femme représente au niveau culturel dans nos sociétés.

La plupart du temps, on ne la considère pas trop. Il n’y a pas que la femme, il y a des hommes aussi. Écoutez, s’il vous plaît, je suis en train de dire que ça doit être plutôt une mutation à tous les niveaux, au niveau culturel, au niveau social, au niveau de la prise en charge administrative, afin que, effectivement, que cette valeur-là se constitue un modèle, c’est-à-dire que le modèle qu’on peut vendre aux intelligences, de la jeune fille, de la jeunesse en général, ces modèles-là qui ne seront pas… qu’on ne va plus les trouver des modèles de vendeuse de piments qui ont réussi dans la vie, et à tout prix, on peut réussir par toutes les manières.

Je connais beaucoup d’enfants aujourd’hui qui ont pris cette option, et par les coups de fil, parce que la technologie Internet, c’est une chose, mais je dis, les coups de fil, on vous appelle, comme il parle des placeurs. On vous appelle, on vous dit non, vraiment, si tu parles au rendez-vous, ainsi de suite, elle y va, parce qu’elle se dit qu’à long terme, ça peut lui permettre de se constituer une économie, elle peut se lancer dans un commerce, c’est totalement faux, je dis que c’est totalement faux, ça doit être éradiqué, et je dis, il faut construire des modèles sur lesquels on peut s’appuyer pour éradiquer ça, déjà des intelligences, de la vision de la jeune fille.

Finances Islamique

 

A lire : Finance Islamique, comprendre l’activité

 

 

Comment est-ce qu’on peut faire aujourd’hui pour vivre avec la prostitution ? Qu’est-ce qu’il faut faire aujourd’hui de façon concrète ?

Ismaël Ngankeu

Je pense que nous devons retourner à nos propres racines, nous les Africains. Chez nous, les Bantou, au moins, on savait qu’on se cachait. On savait que les histoires de sexe, c’est des choses des adultes, et c’est des choses qui se font dans des endroits fermés.

Mais ce modèle est dépassé aujourd’hui, parce que nous sommes en perte de repères culturels. A la maison aujourd’hui, les parents doivent continuer à savoir que lorsqu’un enfant, un garçon, commence à adopter un certain comportement, ou bien commence à développer des habitudes bizarres…Je me souviens, chez nous, à un certain âge, on demandait aux garçons «mais on veut te voir marcher avec des filles». Des garçons à un certain âge doivent commencer à marcher avec des filles. La maman a commencé à s’inquiéter. Oui, elle va interroger tes amis pour savoir s’il a des filles avec lui, s’il n’a pas de filles. Ma mère invitait les amis de mes grands-frères à la maison à manger et puis leur poser des questions de façon subtile. Moi, je ne vois pas votre ami venir ici avec des filles, alors que je vous vois souvent avec des filles. Mais lui, il cache ses filles où ? C’est pour savoir un peu l’orientation. Parce qu’on a beaucoup d’influences sur Internet.

Parce que si nous voulons challenger le monde, nous devons aussi savoir nous appuyer sur nos propres acquis, qui est notre culture.

Samuel Andy

Je suis né d’une éducation chrétienne. Vous savez, là-bas, Salomon nous dit «montre le chemin à l’enfant afin que lorsqu’il sera grand, qu’il ne s’en détourne pas ». Voilà ce qu’on nous montre. Ça veut dire que si nous sommes là aujourd’hui, ça veut dire que quelque part, les parents ont abandonné leur responsabilité.

C’est pour ça que moi, je m’appuie toujours sur ça. Parce que peu importe. Lorsque la science nous a montré l’éducation que l’enfant reçoit avant de rencontrer le monde externe, (19:38) il compte énormément sur sa capacité à discerner ce qu’il doit pratiquer ou pas.

(19:44) Samuel, j’ai dit qu’aujourd’hui, on a déjà demandé « qu’est-ce qu’il faut faire ? » (19:48) C’est pour ça que je suis en train de dire que… (19:50) De façon pratique. (19:51) De façon pratique, on n’a même pas encore commencé. Vous vous rendez compte qu’au niveau de notre société à l’heure actuelle, on a 40 à 50 % des enfants issus de familles monoparentales.

Et ces familles monoparentales, la plupart du temps, n’ont même pas, ces mères-là, n’ont pas le temps de prendre en charge leurs enfants. Mais où sont les papas ? Et qui les laissent entre les mains, la plupart du temps, de leurs grands-parents. Et des grands-parents qui, à l’heure actuelle, ne connaissent pas les véritables enjeux auxquels nous faisons face au niveau de cette mondialisation-là.

En enseignant, j’ai été dans des situations où je vois dans les classes de 6è, je me souviens encore il y des années, des 6è où 80 % des élèves sont de mère, n’ont que des parents, soit mère, soit père. Ils ne sont pas avec leurs deux parents. Cette éducation-là, qui va l’assurer ? Les enjeux de l’heure, la mondialisation, elles ne les comprennent pas. La télévision qu’il faut contrôler, elles ne les comprennent pas. Beaucoup de ce qu’on va nous dire aujourd’hui, la mondialisation, c’est à partir de la télévision et Internet.

Qu’est-ce qu’il faut donc faire ?

Samuel Andy

Il faut faire ce retour en interne d’abord, pour nous préparer à affronter ce qu’est Internet. Tant qu’il n’y a pas ce retour, nous sommes ouverts. Il faut rentrer en interne, se préparer afin de faire bloc, afin d’avoir, comment je peux dire, un bouclier qui empêche ceux qui viennent de l’extérieur, influencer notre comportement.

Entretien mené par Alphonse Jènè

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