Des ambazoniens ont tué et calciné les corps du commandant d’Eyumodjock et 5 gendarmes ! On en sait un peu plus sur ces événements dramatiques qui avaient eu lieu sur l’axe Eyumodjock-Ekok où le commandant de brigade et cinq de ses hommes avaient été tués par des ambazoniens.
Selon une source militaire qui a requis l’anonymat, le commandant avait reçu une information selon laquelle des ambazoniens opéraient sur l’axe Eyumodjock-Ekok. C’est ainsi qu’en compagnie de 6 gendarmes le commandant de brigade se serait donc rendu sur les lieux en toute discrétion attendant tapis dans un coin l’ennemi. Ce qu’il ignorait est que son informateur était en réalité à la solde des ambazoniens qui avaient réussi à attirer les 7 gendarmes dans un irréversible piège. Le commandant de brigade et 5 gendarmes seront tués et calcinés dans leur véhicule tandis qu’un gendarme parviendra à s’échapper. Un gendarme a été tué et deux ses camarades ont été blessés, le week-end dernier au marché de Nkwen à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest, a indiqué une source. « Les gendarmes effectuaient une patrouille dans le marché quand ils ont été attaqués par des sécessionnistes. Ils ont tué un gendarme. La victime a été décapitée, son gilet pare-balles et son arme emporté », a précisé ladite source, ajoutant que les deux autres gendarmes blessés ont réussi à s’échapper aux assaillants et sont actuellement pris en charge dans un hôpital.
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Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, les séparatistes ont revendiqué l’attaque .En moins d’une semaine, ce sont huit militaires camerounais qui ont été tués en zones anglophones, dans des attaques attribuées par le gouvernement aux séparatistes.Un autre gendarme aurait été abattu alors qu’il se rendait au poste de la gendarmerie de Penda Mboko dans l’arrondissement de Mbanga, région du Littoral selon les autorités locales. Sa Kalachnikov, deux chargeurs de 50 munitions ont été emportés par les séparatistes après l’attaque.
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Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont le théâtre, depuis cinq ans, d’une guerre meurtrière entre des groupes armés réclamant l’indépendance, dans cette zone, d’un Etat qu’ils appellent l’« Ambazonie » et les forces de sécurité camerounaises, massivement déployées en zone anglophone. Le conflit anglophone avait éclaté en octobre 2016 après des manifestations pacifiques d’une partie de la minorité anglophone, qui s’estimait marginalisée et réclamaient plus d’autonomie ou l’indépendance, et violemment réprimées par les forces de l’ordre. 1494 soldats auraient trouvé la mort depuis 2016 dans la guerre anglophone. Aucune étiquette pour cette publication.