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La France vote ce week-end à des législatives historiques

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Les Français sont appelés à voter ce week-end au premier tour d’élections législatives historiques où l’extrême droite est donnée grande favorite loin devant le camp du Emmanuel Macron.

Environ 49 millions d’électeurs français sont appelés à renouveler la totalité de l’, soit 577 députés, lors de ce scrutin à deux tours, dimanche et le 7 juillet, qui pourrait bouleverser durablement l’horizon de la .

C’est le qui a provoqué ces élections anticipées en annonçant le 9 juin dernier la dissolution de l’Assemblée, le soir même de la victoire de l’extrême droite aux élections européennes.

Report de vacances, explosion du nombre de procurations, les Français devraient être nombreux à se mobiliser pour ce scrutin dont la principale inconnue est de savoir si l’Assemblée nationale sera dominée pour la première fois de la Ve République par l’extrême droite.

Le jeune responsable de l’extrême droite Jordan Bardella, 28 ans, peut-il remplacer à Matignon Gabriel Attal, le chef de la majorité sortante ? La gauche peut-elle créer une surprise ? A défaut de réponses définitives, les premiers résultats attendus dès 20H00 dimanche devraient permettre d’y voir plus clair.

Ce sont les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon, petit archipel de l’Atlantique , qui seront les premiers à se rendre aux urnes, samedi, à 08H00 locales (midi à Paris), suivis de leurs compatriotes de Guyane et des Antilles ainsi que des Français d’Amérique du Nord et de Polynésie.

Les Français de métropole seront aux urnes dimanche.

La campagne éclair s’est achevée vendredi à minuit. Jusqu’à dimanche soir, les candidats n’ont plus le droit de parole dans les médias ou de se déplacer sur le terrain et la publication des sondages est interdite.

Sondeurs et politiques s’attendent à une participation en très forte hausse par rapport aux législatives de 2022, pour lesquelles 47,51% des électeurs s’étaient déplacés. Cette fois-ci, la participation pourrait atteindre voire dépasser les deux tiers des inscrits.

Ce regain est dû en partie aux conséquences potentiellement historiques de ces législatives qui, pour la première fois depuis 1997, ne seront pas alignées avec le scrutin présidentiel.

– Le camp de Macron sous pression –

Signes de la forte mobilisation attendue les 30 juin et 7 juillet : le nombre de procurations a grimpé en flèche pour dépasser les 2 millions, et le vote en ligne ouvert jusqu’à jeudi aux Français résidant à l’étranger a atteint un record (410.000 votes contre 250.000 en 2022).

Deux enquêtes d’opinion parues vendredi (Ifop pour LCI-Figaro- Radio, et Odoxa pour Public Sénat- régionale-Nouvel Obs) créditaient le camp d’extrême droite de 35 à 36,5% des voix.

L’alliance du Nouveau Front populaire qui réunit tous les partis de gauche dont La France Insoumise (LFI, gauche radicale), est, elle, donnée autour de 27,5-29% des voix, quand le camp macroniste serait relégué autour des 20,5-21% des suffrages, selon ces instituts.

Et selon certaines enquêtes d’opinion, l’obtention d’une majorité absolue (289 députés au moins) est désormais envisageable pour le Rassemblement national et ses alliés.

Premier tour d'élections législatives en France ce week-end

 

A lire: Législatives en France: la campagne s’achève, le second tour déjà dans les esprits

 

 

Les projections en siège se heurtent toutefois à de sérieuses inconnues, à commencer par le nombre de triangulaires (trois candidats au second tour) dimanche soir, attendu en très forte hausse là encore, et le nombre de désistements dans les heures qui suivront pour tenter d’unir des voix contre le RN.

C’est sur le camp d’Emmanuel Macron, menacé dans son essence par ce scrutin, que la pression est la plus forte. Le président français a promis jeudi « la plus grande clarté » sur l’attitude à suivre dans l’entre-deux tours. Plusieurs macronistes, actuels et historiques, poussent de leur côté pour un accord de désistement clair, voire pour la fin de la tentation du « ni RN, ni LFI ».

– Faire plus et mieux –

La campagne, qui a duré trois semaines, aura été marquée par des incidents sur le terrain avec plusieurs candidats et militants agressés dans un contexte d’antagonismes exacerbés entre les trois blocs qui s’accusent mutuellement de violences.

Elle s’est achevée sur les accusations de Gabriel Attal de racisme à l’encontre de candidats du Rassemblement National.

Vendredi, sur la chaîne de télévision M6, le Premier a assuré avoir « compris le message qui a été envoyé au moment des élections européennes ».

L’étoile montante des centristes espère toujours déjouer des pronostics défavorables pour le camp présidentiel.

« On nous dit qu’il faut faire plus et mieux sur le d’achat, la sécurité notamment. On nous dit qu’il faut aussi faire différemment, associer davantage les Français à nos décisions (…) », a déclaré le Premier ministre, appelant à pouvoir « appliquer » lui-même ce programme à l’issue du scrutin.

Source: Agence France-Presse

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