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Morgue de l’hôpital de Dibombari : Un cimetière municipal

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La morgue de l’hôpital de district de est désormais le lieu où se reposent les abandonnés. Le nombre croissant fait de cet espace un véritable cimetière municipal.

Au fait, conçue pour accueillir un nombre bien limité de corps. Cette morgue se trouve aujourd’hui en dépassement de ses capacités de conservation. En effet, les indications de l’hôpital font état du remplissage des casiers depuis 4 à 5 ans par des corps abandonnés.

Selon, certaines informations, c’est de la de  l’exécutif municipal et dont du maire de procéder à l’enlèvement desdits corps. Sur instructions du près le de première Instance de Mbanga.

Seulement noud fait-on savoir. : « Le Maire refuse d’enterrer malgré les instructions du tribunal. Même le sous-préfet de Dibombari a été saisi. Mais rien n’y fait ». Une information réfutée par monsieur le maire : « j’attends être saisi par l’autorité compétente pour organiser les cérémonies d’inhumation », avait-il alors dit. Dans une interview accordée à nos confrères de Dibombari Fm.

Douala : plus de 100 corps abandonnés à Laquintinie

« Gros mensonges du maire »

Une sortie qui avait alors suscité une onde de choc. Les populations ont vite fait de parler de « gros mensonges du maire ». Et une fois sur le terrain d’enquête, 15 corps non identifiés occupent l’espace depuis près de 5ans déjà. Et que toutes les instructions ont été données au maire pour procéder à l’inhumation desdits corps qui posent deux problèmes.

D’abord, l’occupation en permanence des espaces. 4 à 5 coffres bloqués. Ensuite un problème sanitaire grave. « Imaginons une panne ou une rupture prolongée de l’énergie électrique. Les corps gardés par des familles identifiées vont trouver des solutions. Mais que fera-t-on de ces nombreux corps non identifiés et abandonnés ici ? Et après un certain temps, ils vont commencer à se décomposer ».

La morgue en cimetière municipal

Ainsi donc, « la situation va être hyper complexe. Et les odeurs. Tout l’hôpital va subir. Et même le voisinage. Et cela va nécessiter des couts plus élevés avec l’intervention des sapeurs-pompiers. Pourtant la situation est encore bien gérable à ce moment précis. Le maire doit créer une commission regroupe la , la police, le chef supérieur, le directeur de l’Hôpital de district, les conseillers municipaux. Ensuite s’entendre avec un chef de village, comme les cimetières sont organisés par village ici. Le chef lui montre un espace encore pour les tombes ».

Ensuite, « le maire dégage un budget pour les cercueils ou dans la moindre mesure, les draps blancs pour emballer les corps. On creuse une fosse commune de 2 mètres on les range », nous explique un ancien élu municipal. Pour qui, « le maire actuel a transformé la morgue en cimetière municipal. Il faut avoir en esprit que la morgue n’est pas un cimetière. Donc garder les corps pendant des années sans les enterrer cela ne peut s’expliquer», va-t-il déclarer..

Seize corps non identifiés abandonnés à la morgue de l’hôpital de district de Bafia

« Quand le procureur de la République a dit d’enterrer un corps non identifié c’est parce qu’il a estimé que cela ne constitue aucune entrave à la procédure. Mais le maire de Dibombari joue avec les mots. Il y a des correspondances qui lui ont été adressées dans ce sens. Il y a les communiqués radio de l’hôpital de Dibombari qui ont été diffusés. Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il refuse de se rapprocher des chefs ou de la grande chefferie Pongo Pongo », nous explique une source à la mairie.

Une catastrophe sanitaire

Selon une autre source, le maire ne s’entend avec aucun chef de village. « Il a créé des inimitiés avec tout le monde. Aucun chef ne peut le recevoir. Voilà qui crée ce blocage. Et si rien n’est fait, on va vivre une catastrophe sanitaire dans ce village. Il faut que le sous-préfet convoque une réunion de crise. C’est un impératif. Ce n’est pas l’argent qui peut manquer à la mairie », a dit un notable de la grande chefferie sous cape

Des sanitaires potentiels

Selon les professionnels de la un corps en décomposition présente des risques sanitaires potentiels pour l’entourage. Principalement liés à la « contamination par des bactéries. »

Ou bien « des virus présents dans les liquides corporels ou dans les excréments. Il existe également un risque de contamination par des parasites. Si les corps sont abandonnés dans un environnement où ils peuvent se développer. Des corps en décomposition infectent les eaux et ceux qui la boivent courent de gros dangers», expliques les médecins.

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