Les examens officiels 2025 s’annoncent tumultueux au Cameroun. Les enseignants veulent leur Statut particulier des enseignants qui ne vient pas.
En effet, les leaders du Collectif des organisations de l’éducation au Cameroun (Corec) accusent. Ces derniers sont contre le gouvernement dont ils disent freiner le dialogue. Censé aboutir à l’adoption d’un statut particulier pour les enseignants. Et pour bien manifester la colère, le Corec menace de boycotter les examens de fin d’année scolaire.
Ainsi donc. Dans un communiqué rendu public, il y a quelques jours, les leaders du collectif prévoient de paralyser ces examens. Ils prévoient d’appeler les enseignants à observer un refus total de participer à la surveillance des épreuves. Les syndicalistes sont convaincus de ce que cette menace va faire bouger les lignes.
Une première mouture du statut particulier
D’ailleurs ils sont certains que cela va contraindre le gouvernement à les rappeler à la table des discussions. Encore que le dialogue entre les deux parties s’est amorcé à la fin du premier trimestre de cette année. Et justement à cette période, le regroupe 19 associations syndicales d’enseignants, avait déposé une première mouture du statut particulier. Selon les enseignants, ce document va servir de base aux échanges avec le gouvernement.
Aussi, les syndicalistes nous informent que ladite mouture se trouve actuellement au ministère de la Fonction publique. Et de la Réforme administrative (Minfopra). Où effectivement devraient se tenir les discussions pour apporter les amendements nécessaires. Seulement pour le Corec, la priorité reste et demeure la revalorisation des salaires des enseignants. Dans les projections, le document final devra être transmis à la présidence de la République pour validation.
Jouer à l’usure
La détermination est grande cotés enseignants. « Comme on veut nous tourner en bourriques, ils vont corriger eux-mêmes les copies des examens. Ils vont aussi surveiller. Le gouvernement de Paul Biya, veut jouer à l’usure. Ils sont convaincus que nous allons nous fatiguer et avancer à leur rythme. Depuis que les discussions ont été entamées, rien n’avance. Les trainent les pieds », va déclarer un enseignant d’histoire.
En même temps, « ce sont les parents qui craignent. Si on force ces enseignants et qu’ils commencent à distribuer des notes fantaisistes aux enfants ils peuvent décider à donner 20/20 dans toutes les matières et faire passer tout le Cameroun. Comment cela va-t-il s’expliquer ? », s’est exclamé Martin Elong Kinguè, parent d’élève.
Selon certaines indiscrétions, le gouvernement de Chief Dion Ngute, n’est pas opposé à l’idée d’un « statut particulier pour les enseignants ». Certaines sources nous révèlent que le gouvernement est favorable à la tenue du Forum national de l’éducation. Dont la date reste à déterminer. Il y sera question de repenser le système éducatif camerounais, très attendu d’ailleurs par le Corec.