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Vies familiales et professionnelles: les mères en première ligne, selon une étude

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L’articulation entre vies familiale et professionnelles repose toujours fortement sur les mères, en particulier pour les femmes employées ou ouvrières, selon une étude de la Drees publiée mardi, qui s’est penchée sur les familles avec de jeunes enfants.

Les mères « sont beaucoup plus fréquemment sans emploi ou à temps partiel » que les pères « pour des raisons liées aux enfants », relève la Drees, à partir de l’enquête de garde et accueil du jeune 2021, qui étudie des familles ayant au moins un enfant de moins de 6 ans.

Dikolo

 

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« Cette situation est parfois contrainte, surtout chez les mères employées ou ouvrières, pour des raisons financières ou du fait de leurs conditions d’emploi », analyse la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).

Dans la moitié des familles étudiées, hommes et femmes sont dans une situation similaire vis-à-vis de l’emploi (emploi à temps complet, partiel, chômage, inactif). 46% sont à temps complet.

Quand un parent est plus « éloigné » de l’emploi que l’autre, c’est la mère dans 5 cas sur 6: 42% des mères et 8% des pères.

Droits de l'Homme

 

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Parmi les couples avec jeunes enfants, les mères sont deux fois plus souvent sans emploi que les pères (28% contre 13%).

Les mères sans emploi s’investissent davantage dans la sphère familiale que les pères sans emploi: les enfants passent beaucoup plus de temps en semaine seuls avec le parent sans emploi lorsque c’est la mère (25 heures par semaine) plutôt que le père (9 heures).

31% des mères n’occupent pas un emploi à temps plein à cause des enfants (contre 5% des pères): 16% sont sans emploi (4% des pères), 15% sont à temps partiel (1% des pères).

Les mères employées ou ouvrières sont plus souvent contraintes que les cadres de cesser leur activité pour leurs enfants, note la Drees.

La vraie église de Dieu

 

 

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Les mères employées ou ouvrières sont moins souvent à temps complet (44%) que les mères cadres ou exerçant des professions intellectuelles supérieures (74%).

La Drees l’explique par de plus faibles rémunérations et des conditions d’emploi plus contraignantes (ne pas travailler à domicile ou modifier ses horaires en cas d’imprévus, avoir des horaires irréguliers de semaine en semaine…).

« Quand les parents ne trouvent pas de solution d’accueil, ce sont surtout les mères qui se chargent d’une garde parentale non choisie », souligne la Drees.

 

 

Source: Agence

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