L’information est du lanceur d’alerte Paul Chouta. Dans un post abondamment relayé sur les réseaux sociaux, le lanceur d’alerte affirme que le juge Sikati II Kamwo avait tenté de faire évader Amougou Belinga et Eko Eko de prison et a sévèrement été sanctionné.
« C’est une sanction qui ne dit pas son nom. Après avoir essayé de faire évader (sous forme de libération) Amougou Belinga et Eko Eko de prison le 1 er décembre dernier, le juge d’instruction Sikati Il Kamwo Florent Aimé qui avait la charge de l’affaire Martinez Zogo a été sévèrement puni. Non seulement ce juge d’instruction militaire a été viré de la magistrature militaire, mais aussi, le Lieutenant-colonel Sikati II Kamwo qui devait pourtant porter le grade de Colonel en janvier dernier sert désormais comme un simple Officier d’état-major. Il a été reversé à son corps d’origine. En des termes simples, il passe de juge d’instruction à un simple chef de bureau. Pire encore, il a été envoyé en deuxième bureau à la Troisième Région Militaire Interarmées au Nord, hors de Yaoundé. Peu importe le rang qu’il va occuper à Garoua, 3e Région militaire, il est non pas seulement sous les ordres de plusieurs personnes, il laisse carrément la Magistrature pour le Service Général dont il est originaire. C’est une sanction sévère qui frise l’humiliation. Cette punition intervient quelques semaines après qu’il a été cuisiné au conseil de discipline », informe-t-il.
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Poursuivant il écrit que « des rumeurs révèlent que Sikati II Kamwo et certains responsables au tribunal militaire auraient perçu 3 milliards de Fcfa pour faire évader, sous forme de libération, Amougou Belinga et Eko Eko comme cela avait été fait avant d’échouer dans l’ordonnance de libération signée du Lieutenant-colonel le 1 er décembre 2023. Les mêmes sources ajoutent que ce dernier aurait également nettoyé le dossier de certains éléments de culpabilité contre Amougou Belinga et Eko Eko mais que des copies existent ».Vrai ou faux ?
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Selon une source du Tgv de l’Info au tribunal militaire, «depuis que je suis né et que je suis dans cette maison, je n’ai jamais vu autant d’argent circulé. Parfois des gens viennent carrément avec des mallettes. Ça commencé depuis le juge Prosper Oyono Ebessa. Allez savoir comment Bruno Bidjang et certaines personnes se sont retrouvés en liberté alors qu’ils sont impliqués dans cet assassinat. La même pression financière continue jusqu’à présent. Je me pose la question de savoir pourquoi autant de pression si des gens n’ont rien à se reprocher. »
