Les autorités douanières saisissent 25 000 emballages plastiques non biodégradables à destination de Bamenda dans la localité d’Ekok. Ce coup de la douane camerounaise s’inscrit dans le cadre de l’opération halte au commerce illicite.
La douane camerounaise a récemment menée une opération réussie à Ekok, un village situé dans la Région du Sud-Ouest frontière avec le Nigeria. Ceci s’inscrit dans le cadre de l’opération halte au commerce illicite. Durant cette opération, les agents de la douane ont intercepté 25 000 emballages plastiques non biodégradables à destination de la ville de Bamenda.
Cette action vise à faire appliquer la réglementation de 2014 qui proscrit la production, l’importation, la possession et la vente d’emballages en plastique non biodégradables d’une densité inférieure ou égale à 60 microns.
D’après les informations de la Crtv, cette saisie a été effectuée suite à l’interdiction en 2012 de l’utilisation de plastiques non dégradables au Cameroun. Mesure renforcée par des directives ministérielles en 2013 interdisant la production et la distribution de ces matériaux sur le territoire national.
A lire : Les employés de la CICAM en grève
L’objectif de ces mesures est de préserver l’environnement des dommages causés par les déchets plastiques persistants. Les autorités encouragent l’utilisation d’alternatives écologiques telles que les emballages en raphia, en écorces de bananier, ou en tissus tels que le jute.
Qu’est-ce que l’emballage en plastique illégal ?
L’emballage en plastique illégal fait référence à l’utilisation de contenants en plastique qui ne respectent pas les réglementations environnementales en vigueur. Ces emballages sont souvent fabriqués à partir de matériaux de mauvaise qualité, sans tenir compte de leur impact sur l’environnement.
Au Cameroun, l’utilisation de sacs et de bouteilles en plastique non conformes est strictement interdite. La loi exige que tous les contenants en plastique soient biodégradables et respectueux de l’environnement. Cependant, malgré ces réglementations, de nombreux commerçants et consommateurs continuent d’utiliser des emballages illégaux, souvent par ignorance ou par souci de réduction des coûts.
A lire : Un employé du ministère du Commerce suspendu pour violations à l’éthique
Cette pratique est non seulement illégale, mais elle a également des conséquences désastreuses sur l’environnement. Les emballages en plastique non biodégradables mettent des années à se décomposer, polluant les sols, les rivières et les océans, et menaçant la faune et la flore. C’est pourquoi les autorités camerounaises ont fait de la lutte contre l’utilisation illégale de plastiques une priorité.
Certains experts, estiment que les sanctions actuelles qui se limitent à la saisie et la destruction des produits aux frais du contrevenant, ne sont pas suffisamment dissuasives pour résoudre le problème des emballages plastiques non biodégradables au Cameroun. Aucune étiquette pour cette publication.