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Crise anglophone : résurgence de la terreur dans le Noso

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Les chauffeurs de taxis sont les nouvelles victimes de la violence des ambazoniens.

Nouvelle forme de violence dans les régions dites anglophones. Depuis quelques jours en effet, les ambazoniens ont développé une nouvelle manière de faire régner la terreur en s’en prenant  aux conducteurs de taxis ordinaires  dans le Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.

Ils exigent à la cible de peindre leurs voitures aux couleurs du drapeau de leur prétendu pays, le bleu et blanc. Ceux des conducteurs de taxis ordinaires qui se sont opposés à cette directive ont tout simplement vu leurs véhicules incendiés. Toute chose qui n’a pas manqué d’envenimer la psychose qui règne depuis le déclenchement de cette crise. Il faut souligner que cette mesure coercitive est perçue comme une tentative d’imposer leur idéologie séparatiste et d’éliminer toute présence symbolique du gouvernement camerounais.

contrebandiers

 

A lire : Arrestation des contrebandiers fournissant du carburant aux Ambazoniens

 

Bien plus, cette résurgence de la terreur n’est pas pour faciliter le déplacement des populations dans ces parties du triangle national en proie à la crise depuis 2017. Date à laquelle les régions anglophones du Cameroun ont été le théâtre de tensions croissantes, alimentées par les revendications séparatistes des ambazoniens.

L’on se souvient qu’initialement, ces groupes avaient appelé au boycott des écoles, mais ils ont depuis étendu leurs actions violentes à d’autres secteurs de la société. Pris en otage dans ce conflit, les populations  subissent les conséquences d’une crise qui s’intensifie. Hormis les chauffeurs de taxi, les établissements scolaires, les écoliers et les enseignants sont également pris pour cibles par les ambazoniens.

Anglophone

 

A lire : Crise anglophone : l’ex chef des Ambazonian Defence Forces appelle à l’arrêt des hostilités

 

Depuis l’entame de la crise, les séparatistes ont décrété un boycott des écoles, et pour le faire respecter, ils attaquent violemment les établissements et enlèvent des enfants et des enseignants. Conséquence, près de 700 000 élèves privés d’une éducation de qualité. Ce qui remet en question leur droit à l’éducation, protégé par la Convention internationale des droits de l’enfant.

Face à cette crise qui entrave l’éducation des enfants, les acteurs humanitaires s’efforcent de trouver des solutions innovantes pour garantir une continuité de l’apprentissage. Des initiatives telles que l’utilisation de technologies éducatives, l’établissement d’écoles temporaires et la formation des enseignants dans des environnements sécurisés sont envisagées pour surmonter les obstacles créés par l’insécurité.

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