On parle de nouveaux affrontements dans le Nord-Ouest entre des éleveurs et des agriculteurs. Les lieux de pâturages et des points d’eau à l’origine des tensions.
Ainsi donc, au-delà du conflit armé qui oppose militaires et groupes séparatistes dans cette région depuis 2017. Et il m y’a pas que cela. L’on note également la récurrence des conflits intercommunautaires et agropastoraux. Les rapports évoquent la situation tendue. Bref, les dernières tensions agropastorales sont rapportées par Ocha.
Alors, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Onu fait état de la situation humanitaire dans ladite région. « Des tensions entre agriculteurs et éleveurs ont été enregistrées dans certaines zones de la région du Nord-Ouest. Notamment dans les départements du Menchum et du Donga-Mantung », dit le rapport.
Difficultés à protéger leurs récoltes
Aussi, « le 14 avril 2025, à Bafmeng, dans l’arrondissement de Fungom, des éleveurs armés ont menacé des agriculteurs. Obligeant ces derniers à fuir. Les cultivateurs continuent de rencontrer des difficultés à protéger leurs récoltes. Contre le bétail laissé en pâture dans les champs cultivés. Tandis que les éleveurs peinent à trouver des couloirs de transhumance sécurisés », rapporte Ocha.
En somme la situation reste préoccupante. « Les autorités ont laissé pourrir l’atmosphère. Si bien que c’est devenu comme une sorte de jungle. Les plus forts veulent dominer les plus faibles. Et comme on est encore dans une situation de crise armée. L’autorité n’a plus pratiquement de main mise sur les populations », nous explique un confrère.
Contexte sécuritaire fragile
Autre fait relever par les Nations unies, la gestion des terres. « Ces tensions récurrentes autour des pâturages et des points d’eau mettent en lumière les conflits persistants. Liés à l’utilisation des terres. Exacerbés par les changements climatiques et un contexte sécuritaire fragile », nous fait-on comprendre.
Autres révélations faites, les éleveurs Nigérians qui impriment l’ordre. En effet, il y a quelques mois, Ocha a révélé que les attaques impliquent des personnes venues du Nigeria voisin. Le 18 mars 2025, des éleveurs venus du Nigeria avaient été signalés au village Benabinge. Les assaillants avaient alors détruit des terres agricoles et des habitations. En provoquant le déplacement d’environ 180 personnes.