Les Pays-Bas, plus forts que la Roumanie (3-0), remettent les pieds en quarts de finale d’un Euro pour la première fois en seize ans, avec pour adversaire le vainqueur d’Autriche-Turquie disputé mardi en soirée (21h00).
La sélection « Oranje » a retrouvé à Munich le chemin vers les quarts d’un sommet européezn, qu’elle n’avait plus arpenté depuis 2008, en dominant des Roumains dépassés défensivement.
Elle connaîtra l’identité de son rival à l’issue du dernier huitième de finale programmé à Leipzig entre l’Autriche et la Turquie.
Les contours du « top-8 » continental apparaissent plus nettement et ils offrent deux affiches de haut vol: Espagne-Allemagne et France-Portugal, soit neuf titres en cumulé et un tas de stars appelées à se départager.
Mardi, au lendemain de leur victoire 1-0 contre la Belgique, les Bleus du capitaine masqué Kylian Mbappé ont cherché à recharger les batteries dans leur camp de base près de Paderborn.
Les titulaires, ainsi que Randal Kolo-Muani, sont restés à l’hôtel pour une séance « à la carte, en salle, en piscine, vélo, balnéothérapie, physiothérapie, bain froid, sauna, soins », a précisé l’encadrement de l’équipe de France.
– Gakpo dans la lumière –
L’équipe de Didier Deschamps rejoindra jeudi la ville de Hambourg, dans le nord de l’Allemagne, où elle affrontera le lendemain le Portugal de Cristiano Ronaldo.
La presse, à l’image de La Provence ou Le Télégramme, a retenu une qualification « dans la douleur » contre la Belgique. « Des Bleus laborieux, mais heureux », a titré la Voix du Nord. Mais ils sont « toujours là », a résumé Sud–Ouest.
C’est un progrès par rapport à 2021, où l’aventure tricolore s’était arrêtée en huitièmes face à la Suisse.
La « Nati » est elle aussi au rendez-vous des quarts, avec un choc programmé samedi contre l’Angleterre.
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Les Pays-Bas ont rejoint également le concert des nations qualifiées avec le concours de Cody Gakpo, buteur (20e), puis passeur pour Donyell Malen (83e), un entrant efficace crédité d’un doublé (90e+3).
L’attaquant de Liverpool a permis aux « Oranje » de retrouver les quarts d’un championnat d’Europe, une bonne habitude prise entre 1988, l’année de leur titre, et 2008, l’année de leur derrière qualification.
L’équipe de Ronald Koeman a retrouvé des couleurs après un premier tour peu enthousiasmant: une victoire contre la Pologne (2-1) après avoir été menée, un triste nul face aux Français (0-0) et une prestation « épouvantable » contre l’Autriche (défaite 3-2), selon le terme utilisé par le sélectionneur.
– Revanche turque? –
Qui se dressera désormais sur sa route? Réponse attendue en soirée à Leipzig, où se tient un duel prometteur entre la Turquie et ses supporters passionnés, d’un côté, et une équipe d’Autriche solide et solidaire, de l’autre.
« La Turquie va jouer avec passion, nous aussi devons venir avec notre énergie et notre coeur », a clamé le sélectionneur, Ralf Rangnick, défendant un football « collectif, fait de transitions, de pressing, d’intensité et de passes ».
Son équipe est sortie en tête du groupe D, celui des Bleus, et en veut plus. « Nous avons franchi la première étape, maintenant que nous sommes dans la phase à élimination directe, nous pouvons voir loin, nous avons les qualités pour battre n’importe qui », a soutenu le milieu offensif Marcel Sabitzer.
Le joueur du Borussia Dortmund n’était pas là en mars, mais cela n’avait pas empêché ses coéquipiers d’étriller la Turquie (6-1) en amical.
« C’est devenu une défaite humiliante, en particulier pour moi qui n’avais jamais encaissé un score aussi large en tant que joueur ou entraîneur », a relevé Vincenzo Montella, le sélectionneur de la Turquie.
L’Autriche « est l’une des meilleures équipes sur le plan collectif, elle est agressive, compacte, rapide dans les transitions », a-t-il détaillé. Mais « nous sommes la troisième équipe la plus prolifique avec cinq buteurs différents – et pas sur penalty ou sur coup de pied arrêté », a-t-il argué.
Sa jeune équipe devra composer avec la suspension de deux éléments cadres: le défenseur central Samet Akaydin et le capitaine Hakan Calhanoglu, pièce maîtresse du milieu.
Source: Agence France-Presse Aucune étiquette pour cette publication.