En prévision aux inondations à l’Extrême-Nord, la Croix-Rouge anticipe met un mécanisme d’anticipation. C’est pour éviter les graves conséquences humanitaires.
En effet, la Croix rouge Camerounaise a conçu un protocole d’action contre les inondations dans la région de l’Extrême-Nord. En suivant les explications, il s’agit d’un certain d’actions qui vont permettre de capter les signes. Ainsi, « le protocole permettra d’identifier les signes précoces des inondations. Et d’anticiper sur les événements », a expliqué Daniel Abombo Ngono. Il est le responsable du PAP. Il l’a dévoilé le 3 mai 2025 à la Crtv dans l’émission «Croix-Rouge en action».
Apparition des inondations
En principe, les experts de cet organisme se sont appuyés sur les évènements antérieurs pour élaborer la stratégie. Et à suivre les propos de M. Abombo Ngono, l’intervention de la Croix Rouge venait après. L’action humanitaire survenait après l’apparition des inondations. Or, désormais, « la Croix-Rouge se met en amont de la survenue des catastrophes », va-t-il fait savoir.
Effectivement, on est en plein dans la protection des hommes et des biens. Dans la préservation des vies humaines. Bref, il faut bien limiter les dégâts. Et cela passe par des alertes précoces. « Ce protocole permet de préserver les vies humaines tout en permettant de limiter les dégâts », va expliquer Daniel Abombo Ngono.
Plus de 448 000 personnes affectées en 2024
Aussi, Cécile Akame Mfoumou, a fait des précisions. « Ce dispositif dans l’Extrême-Nord n’est pas isolé. Un autre PAP a également été mis en place pour anticiper sur les épidémies de choléra. Ces deux protocoles ont déjà fait l’objet de simulations. Pour en garantir l’efficacité », va révéler la présidente de la Croix-Rouge camerounaise. Elle a dit cela au micro de nos confrères de la Crtv le 8 mai 2025. C’était, à l’occasion de la 78e Journée mondiale de la Croix-Rouge.
Et l’information est bien accueillie à Maroua. « Nous pensons que nous allons plus vivre les moments de chagrin. Si jamais les éléments de la Croix-Rouge camerounaise mettent en pratique ce qu’on entend. Et c’est la même chose que nous attendons des autorités. De savoir anticiper sur des situations au lien d’en subir. Et après venir avec les petites mesures de soutien aux populations victimes. On croise juste les doigts », a déclaré Dahirou Ibrahim.
En guise de rappel, au 11 novembre 2024, plus de 448 000 personnes ont été affectées, plus de 56 000 maisons ont été détruites. Ainsi que des dizaines de milliers d’hectares de cultures ravagés par les eaux