Un plan de travail est en train d’être préparé le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) pour se préparer à d’éventuelles inondations.
La situation reste bien préoccupante avec le retour des pluies dans cette région. Une grande surveillance est organisée par Ocha qui scrute de près les risques liés aux inondations. L’agence onusienne, qui assure la coordination des réponses humanitaires en cas de catastrophes, se sent préoccupée par des inondations récurrentes dans cette partie du pays. L’objectif recherché cette saison par ladite agence, c’est de réduire l’impact potentiel des inondations.
La détermination des responsables d’Ocha, est contenue dans leur rapport sur la situation humanitaire de l’Extrême-Nord rendu public le 18 juin 2024. Dans le document, il a été rappelé la nécessité de la mise en place d’un groupe de travail pour cerner tous les contours de ce qu’il y a à faire.
Il faut donner « une réponse efficace et coordonnée en cas d’inondation cette année… il faut tout mettre en œuvre pour minimiser les dégâts causés par les inondations et protéger les communautés vulnérables», soutient-on à Ocha au sortir d’une réunion tenue le 25 avril 2024.
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Et il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que cette agence anticipe sur les situations, surtout pour faire face aux catastrophes naturelles d’envergure à l’l’Extrême-Nord. Il y a des plans conçus, qui intègrent à la fois des mesures préventives et des planifications détaillées des actions à entreprendre en cas de catastrophe, surtout le cas pratique des inondations dans la région une fois la saison des pluies arrivée.
Comme on le voit donc, il y a quelques années, les inondations s’installent dans les départements du Logone-et-Chari par Kousseri, du Diamaré à Maroua et du Mayo-Danay à Yagoua. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires au Cameroun, fait savoir que ce phénomène naturel reste une menace sérieuse pour la stabilité des communautés résidant dans ces zones.
Pour les responsables, les inondations répétées perturbent la vie quotidienne et affectent tant les infrastructures, l’agriculture et la santé publique, avec tout ce que cela comporte comme autres graves conséquences.
Elise Murielle Seh Aucune étiquette pour cette publication.
