Le Conseil national de la Communication (CNC) a classé sans suite les plaintes de Maurice Kamto contre plusieurs journaux accusés de diffamation et de désinformation.
Le Conseil national de la Communication (CNC) a tranché au sujet des plaintes déposées par Maurice Kamto en mars 2025. Saisi par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), le régulateur des médias a déclaré irrecevables les plaintes visant plusieurs organes de presse. Comme motif, le CNC s’est déclarée incompétente.
Ladite plainte déposée en mars 2025 visait neuf organes de presse. Parmi eux : L’Expression, Info Matin, Le Quotidien, Génération Libre, News Watch ou encore Réalités Plus. Selon Maurice Kamto, ces journaux ont diffusé des « informations diffamatoires et mensongères », sans preuves ni enquêtes. En effet, le 7 mars dernier, certains titres avaient établi un lien entre le MRC, la Brigade Anti-Sardinard et l’agression du ministre Mounouna Foutsou à Bruxelles. Ils évoquaient aussi des violences contre l’ambassadeur du Cameroun, lors d’une mission officielle en fin février de l’année en cours.
Une décision sans appel
Le président du principal parti d’opposition avait nié toute implication et rappelait que la BAS est une organisation indépendante. Selon ses propos, son parti n’entretient aucun lien avec ce groupe activiste constitué des Camerounais de la diaspora. Par conséquent, pour lui, ces publications relèvent d’une tentative de manipulation médiatique et d’un « acharnement orchestré » visant à discréditer l’opposition.
Pourtant, face à toutes ces accusations, le CNC, loin d’enquêter, a choisi de ne pas traiter l’affaire. L’organe de régulation ne voit aucun motif d’action et selon lui, ces accusations ne relèvent pas de son champ d’intervention. Une décision sans appel qui classe l’affaire sans suite.