Le chef de l’État entend faire la lumière sur la gestion des fonds alloués par l’État pour la gestion du football.
Annonce presque inattendue du chef de l’État camerounais lors de son allocution de veille de célébration de la fête de la jeunesse. Le 10 février 2024, le chef de l’État du Cameroun, Paul Biya a indiqué que ” l’État dans le contexte difficile qui est le nôtre, consent de lourds sacrifices financiers à cet égard. Il est donc en droit d’exiger une meilleure organisation et de meilleurs résultats.”
Le chef de l’État camerounais souligne à ce propos que des instructions ont été données au gouvernement et, précisément, au ministre des sports et de l’éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi, pour faire la lumière sur la gestion des fonds engagés par l’État pour le financement de l’équipe nationale de football du Cameroun.
L’exigence du chef de l’État camerounais intervient à la suite de la débâcle des Lions indomptables à la Coupe d’Afrique des nations de football qui s’est déroulée du 13 janvier au 11 février, en Côte d’Ivoire. La posture exprimée par le chef de l’État du Cameroun était déjà perceptible dans une sortie épistolaire du conseiller technique numéro 2 du ministère des sports et de l’éducation physique, Cyrille Tollo. Le cadre supérieur du Minsep faisait déjà allusion à la possibilité pour le gouvernement de diligenter une enquête sur la gestion des fonds mis à disposition par l’État à la Fédération camerounaise de football.
Dans la même veine, le conseiller technique numéro 2 du Minsep soulignait le rôle du président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o Fils et celui du manager- sélectionneur des Lions indomptables, Rigobert Song, dans la dégradation des performances de la sélection fanion de football camerounaise. Cyrille Tollo a martelé que “Quand une fédération obtient de mauvais résultats, le seul responsable est la fédération concernée et ses dirigeants.” La même source précise que c’est d’abord aux responsables de la fédération et au staff technique de la sélection de tirer les conséquences de l’échec.
Joseph Olinga Ndoa
