Hier matin 23 mai 2024 a eu lieu la troisième audience de la Procedure d’ Order of prohibition (interdiction judiciaire) du cumul de fonction et des hautes instructions présidentielles au sommet de l’Etat ouverte devant le Tribunal de Grande Instance du Mfoundi à Yaoundé.
La décision du Tribunal sur le cumul de fonction et des hautes instructions présidentielles au sommet de l’Etat a été de renvoyer la cause sans débats au 27 juin 2024 pour les réquisitions du ministère public. Vers le constat de l’acquiescement aux griefs par les défendeurs, les consorts Ferdinand Ngoh Ngoh et Paul Biya
« Les deux (2) défendeurs régulièrement convoqués par voie de notification de requêtes via DHL du 14 mai 2024 n’ont daigné comparaître personnellement. Ils n’ont constitué aucun avocat pour les représenter à l’audience ni pour présenter leur défense au sujet des griefs formulés à l’encontre de leur mode prohibitif d’exercice des pouvoirs politiques constitutionnels. S’exprime Me Hippolyte B.T MELI.
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Avant de poursuivre « L’on se rappelle de la fameuse formule utilisée par le Tribunal Militaire de Yaoundé pour distribuer les peines illegales de 7ans et 5 ans d’emprisonnement ferme au Pr Fogue Tedom, Bibou Nissack, Zamboue Pascal et autres, sous le prétexte que » qui ne dit mot consent ». C’est cela la théorie de l’acquiescement !
« Le Tribunal de Grande Instance du Mfoundi à Yaoundé en fera-t-il usage dans le cas d’espèce où les deux défendeurs refusent de comparaître, de répondre et de respecter la dignité de la Justice ? » Questionne-t-il. Toutefois, rassure l’avocat au barreau du Cameroun,
Il faudrait attendre le 27 juin prochain ou après, pour voir ce qui sortira de la formation collégiale présidée par le titulaire du Tribunal de Grande Instance du Mfoundi après les Réquisitions du Ministère Public.
Hautes réquisitions (vraies ou fakes) ? « L’éditorial du n024 du Magasine d’informations générales du ministère de la justice, JUSTITIA du mois de janvier 2024, signé de Mr Laurent ESSO, a plongé toute la communauté juridique et judiciaire dans l’ambiance des influences pernicieuses qui plongent la justice du pays dans un désarroi total », annonce t-il.
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Poursuivant il déclare « celui des hautes instructions, si chers dans la littérature administrative de Monsieur le Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, Mr Ferdinand NGOH NGOH, l’un des défendeurs du procès initié par Hon Nintcheu. Il faudrait envisager son assignation en intervention forcée dans la procédure pour voir clairement, les réquisitions du ministère public pouvant ne pas être son œuvre ni porter sa responsabilité morale, malgré ses assurances données aux magistrats in JUSTITIA N°24 » .
« Toujours est-il que ces réquisitions sont aussi très attendues par les Conseils de l’Hon Nintcheu pour voir si elles se substitueront ou pas aux deux (2) défendeurs qui négligent le pouvoir juridictionnel des trois juges composant le Tribunal de Grande Instance du Mfoundi, institué pour lutter contre l’arbitraire », affirme celui pour qui « la procédure s’annonce, digne d’intérêt public, intéressante pour l’avenir des libertés et celui des droits constitutionnels ». Aucune étiquette pour cette publication.