Dans un communiqué du 12 juin 2025, le maire de la ville de Douala exprime son regret. Concernant l’annulation de la 7ᵉ étape du tour cycliste international du Cameroun en raison du mauvais état des routes.
Le maire de la ville de Douala, Dr Roger Mbassa Ndine, a appris avec regret l’annulation d’un évènement sportif dans la ville. Il s’agit de la 7ᵉ étape du tour cycliste international du Cameroun. Cette décision a récemment été prise après inspection rigoureuse. Laquelle a été menée par Paula Martins, la présidente portugaise du jury désignée par l’Union cycliste internationale (Uci).
Par la suite, la fédération camerounaise de cyclisme (Fecacyclisme) a émis un communiqué à ce propos. Lequel a aussi été largement relayé par plusieurs médias et les réseaux sociaux. Selon le maire de la ville dans sa note, la communauté urbaine de Douala n’a pas été consultée au préalable. Ni associée au choix du parcours. Et à la détermination de la date de cette étape du cycliste international du Cameroun.
Il a également ajouté que plusieurs chantiers de réhabilitation de la voirie urbaine sont actuellement en cours. Ce qui peut temporairement impacter certaines voies sans compromettre la capacité d’accueil de la ville.
De ce fait, la compétition aurait pu se dérouler sur un circuit situé dans un autre arrondissement que celui retenu. Mais la démarche de la Fecacyclisme a été unilatérale. Ce qui n’a pas permis une coordination appropriée avec les services de la communauté urbaine de Douala.
C’est ainsi que le maire de la ville a exprimé son profond regret face à cette annulation. Laquelle est susceptible de nuire à l’image de la ville de Douala, qui est pourtant engagée dans l’accueil et le soutien de ce genre de compétitions.
L’autorité a réaffirmé l’entière disponibilité de la communauté urbaine de Douala. Sur l’accompagnement de tout événement susceptible de promouvoir le rayonnement sportif, culturel et économique de la ville.
Le même scénario se reproduit
Pour rappel, ce scénario s’est déjà produit en 2023 et dans les mêmes conditions. Dans ce cas de figure, les coureurs avaient refusé de pédaler dans une ville où les routes étaient en conclaves. De plus, non propice à une activité sportive. Deux ans plus tard, rien n’a changé.