Un groupe de travail opérationnel de l’écosystème des startups au Cameroun y réfléchi depuis le 12 juin dernier à Yaoundé.
Yaoundé capitale de la réflexion. Depuis le 12 juin dernier, un groupe de travail opérationnel de l’écosystème des startups mène une réflexion sur comment promouvoir un écosystème florissant de start-up. Au total 16 startups représentées, couvrant l’Agritech, la Cleantech, la Fintech et l’Edtech, y sont représentés.
Ces entrepreneurs avant-gardistes, ont participé au groupe de travail opérationnel qui a planché sur le thème « créer un dynamisme et une croissance pour les startups au Cameroun ». « Le groupe de travail recommande aux parties prenantes et en premier lieu d’abord l’Etat, d’abord de pouvoir harmoniser les programmes d’accompagnement des startups au sein des incubateurs. En deuxième lieu, de veiller à la vulgarisation des services et des produits que les startups ont pu déjà mettre sur pied, et troisièmement de relever le niveau du débit de la fourniture internet et en même temps abaisser le coût de l’internet au Cameroun », a précisé Abega Moussa Théophile du ministère des Postes et télécommunication.
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Qui affirme par ailleurs que « la startup au niveau du Cameroun n’a pas encore une définition légale parce qu’à date, le pays a inséré la startup dans le cadre des petites et moyennes entreprises. Mais si on prend le cas du Sénégal ou de la Tunisie, on va dire que la startup est une structure qui comprend certains nombres de critères ».
On ne le dira jamais assez. Au Cameroun, les startups éprouvent d’énormes difficultés. Outre l’accompagnement, il y a le financement. L’argent est le nerf de la guerre. « Nous ne disons pas que c’est l’argent qui doit résoudre les problèmes de toutes les startups. On peut donner 100 milliards à une startup et elle meurt deux ans après », a confié l’expert des startups. Non sans poursuivre en soutenant qu’il y a un problème de financement de la startup au Cameroun.
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Il faut souligner que le Cameroun avait commencé avec la startup il y a de cela dix ans, mais les résultats tardent à venir. « Ceux qui ont participé à cette session ne sont pas rentrés les mains vides, non seulement parce que c’est un espace de networking pour ces startups-là mais également c’est un pilier sur lequel on peut s’appuyer pour les échanges futures notamment dans l’adoption de la startup act, une loi sur les startups », déclare Dr Tankeu M. Yolande, analyste des politiques économiques à la Fondation Denis et Lenora Foretia. Aucune étiquette pour cette publication.