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Magba : Trois militaires tués dans une attaque armée

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Trois agents des forces de sécurité ont été tués, un autre grièvement blessé, le 18 juin 2025 à Magba, arrondissement frontalier du Nord-ouest. Cette attaque relance les inquiétudes sur la sécurité dans la région de l’Ouest.

Le drame s’est produit à l’aube du mercredi 18 juin dernier. Une mission de routine s’est transformée en tragédie dans le village Manda, arrondissement de Magba, à l’Ouest. Le calme apparent du département du Noun a été brutalement rompu. En effet, une patrouille mixte composée de deux militaires, un gendarme et un policier a été prise en embuscade. Le bilan est lourd et fait état de trois morts et un blessé grave.

Selon les informations relayées, les victimes sont l’adjudant-chef Eva Albert Raymond, le sergent Georges Patrick Yaman, tous deux en service au 51e Bataillon d’Infanterie motorisée. Et le maréchal de logis Boris Poupembop, en poste à Foumban. Ils se rendaient au marché périodique du village dans le cadre d’une mission de sécurité. Le policier blessé a été transporté d’urgence au Centre hospitalier régional de Bafoussam, à Kouekong. Son pronostic vital reste préoccupant.

Bamenda : Un chef ambazonien tué avec quatre autres séparatistes

La situation reste tendue

La localité de Magba, tout comme d’autres villages frontaliers du Nord-ouest, paie le prix de sa position géographique. Depuis 2019, plusieurs localités de la région de l’Ouest subissent des incursions régulières des groupes séparatistes venus du Nord-ouest. Les villages comme Koula, Forrongain et Maloungoure sont particulièrement touchés. Ces attaques ont déjà forcé plusieurs familles à fuir. Depuis lors, la situation reste tendue. Les groupes armés, identifiés comme des Ambazoniens, traversent facilement la frontière pour se ravitailler dans les villages voisins. Ils seraient également responsables de violences agro-pastorales, notamment du massacre de bétail.

Situé entre les régions de l’Ouest et de l’Adamaoua, Magba est devenu un point stratégique. Le danger est permanent, et les populations vivent dans la peur. L’État est de plus en plus interpellé pour renforcer la sécurité dans cette zone névralgique.

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