Le manque de personnel entraîne la fermeture de plusieurs écoles publiques dans le Nyong-et-Mfoumou. C’est la substance d’une lettre du préfet de cette localité adressée le 4 octobre au gouverneur de la région du Centre.
Au Cameroun, le secteur de l’éducation est en pleine crise. Plusieurs écoles publiques notamment dans le département du Nyong-et-Mfoumou dans la région du centre, sont confrontées à des difficultés majeures depuis la rentrée scolaire 2024-2025. Notamment l’absence des directeurs et personnels éducatifs selon une note d’information envoyée par le préfet de la localité François Franklin Etapa au gouverneur de la région du centre Paul Naseri Bea.
Ainsi parmi les écoles fermées, l’on compte 8 seulement dans l’arrondissement d’Akonolinga, notamment l’école publique de Kougou, Poum-Poum, Mekong, Kamba et l’école maternelle d’Athe pour ne mentionner que ceux-là. Dans l’arrondissement d’Ayos, seule l’école maternelle de Nyabewa a été touchée.
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Depuis le début de la rentrée scolaire, le corps enseignant affecté dans ces zones n’a jamais pris fonction jusqu’à ce jour. Selon le préfet, cette situation met clairement en danger l’enseignement de nombreux élèves dans les localités mentionnées. Raison pour laquelle il a lancé cet avertissement, qui devrait alerter le ministère en charge de l’éducation primaire.
L’éducation publique joue un rôle essentiel dans le développement du Cameroun. Elle est le fondement sur lequel repose l’avenir du pays. Une éducation de qualité est un levier crucial pour la lutte contre la pauvreté, l’inégalité et l’analphabétisme. Elle permet aux jeunes de développer des compétences qui leur seront utiles sur le marché du travail et dans leur vie quotidienne.
Investir dans l’éducation publique, c’est investir dans le développement durable du pays. De plus, l’éducation publique favorise la cohésion sociale. Elle offre à tous les enfants, quelles que soient leurs origines, la possibilité d’accéder à un enseignement de qualité. A la suite de cette alerte du préfet de la localité du Nyong-et-Mfoumou, la réaction du gouverneur de la région du centre est vivement attendue.