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Hôpital Laquintinie : Où est passée la dépouille Bébé Hugo Paul ?

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La succession de la famille du pasteur Moukoko Ndocko vient de saisir par courrier, le 30 juillet dernier,  le directeur de l’hôpital Laquintinie.

La succession de la famille du Pasteur Moukoko Ndocko A Njo-Njo Bonadouma, représentée par Me Éric Bianda veut requérir des informations sur la dépouille mortelle de leur frère Bébé Hugo Paul. En effet, ce frère et chef de famille décédé le 2 juillet 2024 à l’hôpital Laquintinie, déclare qu’elle devait être inhumée, sans indication du lieu, le 26 juillet 2024 à 17h dans la stricte intimité familiale selon le programme rendu public par sa veuve et ses enfants. A cette fin, la levée de a eu lieu dans l’une des salles de l’hôpital le 26 juillet à 14h.

Par la suite du déroulé de cette journée, affirme la succession, l’épouse et les enfants ont fait croire à tous les du village de Bonanjo, à la grande famille Moukoko Ndocko, à toutes les autorités religieuses et traditionnelles, aux amis et connaissances qui ont assisté aux obsèques que Bébé Hugo sera inhumé dans la « stricte intimité familiale » sans aucune indication du lieu.

corps non identifiés

 

A lire : Seize corps non identifiés abandonnés à la morgue de l’hôpital de district de Bafia

 

« Après l’office religieux, le cortège sensé accompagner ce dernier à sa dernière demeure ne s’est jamais arrêté au cimetière. C’est alors que nous, ses frères et sœurs, avons entamé des recherches pour connaitre le lieu d’inhumation afin de nous recueillir auprès de sa dépouille. Force est de constater que notre frère n’est inhumé ni au cimetière de Njo Njo, ni à celui des Bois des singes, les deux cimetières susceptibles de l’accueillir en tant fils de Bonadouma.

Par ailleurs les autorités compétentes pour délivrer les autorisations d’incinération de la ville de nous indiquent qu’aucune autorisation n’a été délivrée pour le 26 juillet 2024 concernant le corps de notre frère et qu’au surplus, l’incinérateur de Douala n’étant pas aux normes, elle n’est pas fonctionnelle. Toute incinération à intervenir serait clandestine et illégale. C’est au regard de ces informations que nous avons appris que la dépouille mortelle de Monsieur Bébé Hugo, qui n’a pas été inhumé ni incinéré est retournée à la morgue de l’hôpital Laquintinie avec votre complicité et retenue sous votre responsabilité.

Compte tenu de tout ce qui précède, nous venons vous informer de ce que nous resterons particulièrement attentifs et vigilants sur ce qui pourrait advenir du cadavre de notre frère Monsieur Bébé Hugo, gardé à la morgue de l’hôpital Laquintinie à ce jour et que par ailleurs nous saisirons les tribunaux pour faire respecter la loi qui accorde une protection fondée sur le principe de la dignité humaine en ce que le respect dû au corps humain et donc à l’intégrité corporelle, ne cesse pas avec la . Autrement dit, les restes des personnes décédées doivent être traités avec respect, dignité et décence et constitue une infraction toute atteinte à l’intégrité du cadavre », écrit la succession Samuel Moukoko Ndocko au directeur de l’hôpital Laquintinie de Douala. Aucune étiquette pour cette publication.

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