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Hausse du coût des timbres : l’opposition dénonce une provocation de plus

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Le mouvement pour la renaissance du (), condamne la strangulation des avec diverses taxes, droits et tampons y compris ceux prévus par l’article 548 intitulé « droits et tampons sur les passeports et autres documents » de l’ordonnance présidentielle n° 2024/001 du 20 juin 2024.

Selon le mouvement pour la renaissance du Cameroun, après la hausse continue du prix du carburant, l’arrêté présidentiel n° 2024/001 du 20 Juin 2024, est une preuve supplémentaire que le Drpc est déconnecté des réalités directes des camerounais.

« Sinon comment peut-elle, dans un contexte d’appauvrissement généralisé des populations, procéder à une augmentation astronomique du coût des timbres passeports et autres documents, et en particulier de la carte nationale d’identité (NIC) », se demande ce parti de l’ qui pense qu’ « une telle décision, qui fait partie de l’attitude je m’en fiche du régime, est indéfendable et donc inacceptable ».

Christian Ntimbane Bomo

 

A lire : Prétendues réformes sur l’éligibilité présidentielle : le décryptage de Christian Ntimbane Bomo

 

En effet, poursuit son national, après avoir privé les camerounais de la carte nationale d’identité (NIC) pendant plusieurs années, notamment à cause d’une mauvaise gouvernance publique stupéfiante, le gouvernement vient de faire passer le prix du timbre NIC de 2 800 à 10 000 Fcfa soit une augmentation exponentielle de 257%.

« Quand on ajoute à ce prix du timbre le coût du certificat de nationalité (3.500 Fcfa) et celui de la copie de l’acte de naissance (2.000 Fcfa), le coût final de l’établissement du NIC s’élève désormais à près de 15.500 Fcfa, soit 1/3 du salaire minimum qui est 41 875 Fcfa. Évidemment, ces coûts ne tiennent pas compte de la taxe privée prélevée sur les usagers dans nos différentes administrations. En plus d’être irresponsable, cette augmentation ne tient pas compte du modeste d’achat de l’écrasante majorité des camerounais, sapé par la pauvreté ambiante », constate avec stupéfaction .

Sénat

 

A lire : Sénat : au cœur d’un nouveau scandale financier

 

 

Et de rappeler que «  l’Institut national de la statistique (NIS) a établi, en mars 2024, que dix millions de camerounais vivent avec moins de 1000 Fcfa par jour ! En particulier en rendant la CNI inaccessible à cause de son coût prohibitif, le gouvernement prive la masse des camerounais ordinaires, sans emploi et sans revenus, d’un élément essentiel pour l’exercice de leurs droits de citoyens et de leurs activités économiques et sociales ordinaires…».

Les coûts des visas d’entrée, pass et cartes consulaires du Cameroun sont désormais parmi les plus chers au monde. « Cet arrêté présidentiel du 20 juin est une preuve indéniable de l’indigence financière et de l’impécuniosité de l’État », conclut le mouvement pour la renaissance du Cameroun.

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