Des sources dignes de foi, le super Maire de la ville de Douala effectuera une visite des chantiers du Programme de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR).
Le Programme de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR) financé par la Banque Mondiale et dont la consommation du budget devrait bientôt arriver à terme n’a pas encore livré tous ses chantiers. Plusieurs chantiers accusent encore d’énormes retards du fait des raisons diverses. Problèmes fonciers, de déplacement du réseau , l’incompétence des prestataires ; la complaisance des cabinets d’études de contrôle… sont autant de goulots d’étranglement qui plombent l’achèvement desdits chantiers dans la ville de Douala.
C’est pour s’assurer du niveau d’avancement des travaux après les instructions fermes du Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès lors de sa dernière visite que le Maire de la ville de Douala Roger Mbassa Ndine a effectué ce 15 mai 2024 une descente pour la visite des chantiers du PDVIR. « Certainement que le Gouvernement a obtenu un sursis des délais de la Banque Mondiale qu’il ne faudra pas à nouveau rater pour éviter de voir une partie importante de ce crédit de 36 milliards Fcfa bloqué », susurre un diplomate.
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Depuis quelques jours, la cité économique s’apparente à une ville poubelle. « Regardez dans quel état la ville se trouve. Elle me donne la nausée. C’est comme si on était des porcs et qu’on vivait dans une porcherie », expire Jean de Gazon, un mécanicien installé au lieu-dit Tradex sur l’axe lourd Douala-Yaoundé, un quartier populaire et populeux situé le long de la pénétrante Est. Face à lui, des immenses monticules d’ordures. Certaines se retrouvent sur la chaussée, obstruant le passage aux usagers. Une forte odeur de Co2 s’y dégage.
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Des mouches s’en donnent à profusion. « Une poubelle à ciel ouvert », s’écrie un vendeur ambulant. Depuis plusieurs jours, dit-il, les agents de l’Hygiène et de la salubrité du Cameroun (Hysacam), la société privée chargée de la collecte et traitement des ordures ménagères sont presque absents. Conséquence : des immondices jonchent les rues et les routes, s’accumulent dans les marchés, les devantures de bars et de restaurants, obstruent les ponts et les caniveaux. Paniquée les populations craignent le pire et ne savent plus à quel saint se vouer. Aucune étiquette pour cette publication.