La Bstp et l’Anor ont organisé mardi 07 mai dernier à Douala une autre édition des Café de la normalisation sous le thème : « promotion des normes et de la qualité auprès des acteurs locaux du secteur du génie électrique ».
Selon Luc Claude Mamba de l’Anor, « Les instructions données par le directeur général de l’Anor consiste à se rapprocher des acteurs voir comme nous pouvons les aider et les accompagner à démarrer des processus de démarche qualité. L’Anor a signé pas mal de conventions avec des acteurs clés qui eux même sont en relation avec plusieurs parties prenantes qui peuvent nous intéresser. C’est la raison pour laquelle par exemple dans le cadre de la collaboration avec la Bstp nous essayons de voir quels sont les programmes que l’agence et la Bstp de manière conjointe peuvent mettre sur pied pour pouvoir accompagner les parties prenantes de la Bstp.
Aujourd’hui c’est le cas par exemple du Génie électrique. Le but donc de notre rencontre ce jour conjointement organisée par la Bstp et l’Anor était justement de réunir les acteurs du génie électrique de pouvoir leur présenter les différentes normes qui existent dans ce secteur là et bien plus de leur montrer comment ils peuvent s’intéresser au travaux de normalisation, prendre part aux travaux du comité technique, faire des expressions de besoin en normes pour que tous ensemble nous puissions doter ce secteur-là de plusieurs normes pertinentes permettant d’éviter tous les problèmes qui pourraient être liés à l’électricité ».
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Emmanuel Makasso, expert Bstp reconnaitra pour sa part que « le génie électrique est un secteur transversal qui intervient dans tous les autres secteurs notamment le génie mécanique et le génie civil. C’est la raison pour laquelle nous avons proposé à un partenaire qui est l’Anor de pouvoir avoir une cession commune d’échange sur les normes d’application obligatoire dans le cadre du Génie électrique afin de pouvoir apporter au plus près des acteurs de la sous-traitance locale la clé de l’éligibilité à tous les travaux d’infrastructures qui mettent en exergue l’aspect génie électrique dans leur réalisation ».
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Selon cet expert, le secteur du génie électrique connait un problème de rentabilité et de taux de croissance. Autant il affirme que ce secteur enregistre des difficultés du point de vue de l’approvisionnement, il souligne la vulnérabilité des entreprises de génie électrique dans un pays où près de 95% du matériel électrique, selon Daniel Ndongo, directeur de l’évaluation de la conformité à l’Anor, est importé
« Au Cameroun, lorsqu’on a fini d’acheter des produits de meilleures qualités, l’autre problème c’est celui de l’installation », déplore un participant.
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