Tout le réseau routier camerounais du moins dans sa globalité se trouve dans un piteux état. En dépit des plaintes des camerounais, le gouvernement fait la sourde oreille préférant faire du saupoudrage par endroits.
Le réseau routier camerounais est malade et mérite une véritable cure de Jouvence. Le département ministériel en charge des travaux publics est en lui même un paradoxe car bien que bénéficiant de l’enveloppe budgétaire la plus importante, nos routes n’ont jamais été dans un état aussi catastrophique.
Dans tous les mémorandums venant de toutes les régions du pays, les populations se plaignent de l’état des routes. Il faut parfois six heures pour parcourir les 200 kilomètres qui séparent Yaoundé de Douala. Le délégué général à la sûreté nationale en sait quelque chose ! « Après le coup de gueule du dgsn vous avez toute honte bue inauguré à grand renfort de publicité le bouchage des nids de poule sur cet axe vital .Le Cameroun est certainement le seul pays au monde qui fait recours à ce type de sparadrap sur les routes de grande densité », dénonçait le député Jean Michel Nintcheu lors des questions orales à la dernière mandature qui vient de rentrer en gare.
« L’autoroute Yaoundé-Douala coûtera 1200 milliards au contribuable camerounais battant ainsi le record Guinness de l’autoroute la plus chère du monde ! A titre de comparaison, le plus important projet routier du Maroc, l’autoroute Tozni – Dakhla d’une longueur de 1055 km a couté 1 milliards de dollars soit moins de .600 milliards de CFA. Si on fait une transposition au Maroc , on aurait pu construire l’autoroute Douala- Yaoundé . Douala Bafoussam . Yaoundé – Bertoua – Ngaoundéré – Maroua ! » .
Bitumage du tronçon routier ÉBolowa Akom 2 Kribi, L’élite locale avise le Pm
faisait remarquer l’élu de la nation. Avant de demander au ministre des travaux publics ce qu’il pense de ceux qui l’accusent de passer l’essentiel des marchés aux membres de sa famille voire à lui même à travers des sociétés écrans. » Rendu sur le lieu la catastrophe de la falaise de Dschang vous avez prescrit un contournement par Melong, kekem, bafang, Bafoussam. Avez personnellement emprunté ce tronçon ces temps? Savez vous qu’avant la catastrophe, les automobilistes préféraient faire des long détours pour éviter justement le tronçon que vous leur conseillez ? » Questionne Jean Michel Nintcheu. Qui pistonne? Où en êtes vous avec vos péages sur facturées construites sur des routes dégradées ? N’aurait t’il pas mieux valu inverser les priorités en construisant d’abord les routes ? »
Des préoccupations qui n’ont véritablement pas été explicitées par le gouvernement.