Par la plume de son secrétaire national à la communication, le front national pour le changement du Cameroun se demande combien de temps encore faudra-t-il pour que le gouvernement prenne des mesures adéquates contre les catastrophes écologiques au Cameroun.
Le Communiqué de presse du Front pour le changement du Cameroun à propos des catastrophes écologiques et/ou naturelles qui secouent le pays interpelle les pouvoirs publics qui doivent pallier au plus urgent en sortant enfin de leur inertie.
Pour rappel, « Jeudi 05/09/24, un tremblement de terre de faible amplitude a été enregistré au quartier Etoug Egbe à Yaoundé. Un tel phénomène est placé en 3e catégorie du Mouvement de terrains en l’occurrence le glissement de terrain après les effondrements, éboulements de terrains souvent suivis des boues torrentielles, affaissements de routes ».
Inquiet, le front national pour le changement du Cameroun se demande « pourquoi n’y a-t-il toujours pas eu jusqu’ici de réaction du ministre de la communication, du ministre de l’enseignement supérieur, du ministre de l’environnement et du développement durable, du ministre de la recherche scientifique et de l’innovation, et surtout du ministre de l’administration territoriale (où est logée la direction de la protection civile), lui qui est si prompt à organiser des conférences de presse inutiles pour montrer ses muscles ? Où sont passés les vulcanologes pour apporter des précisions scientifiques sur ce qui semble se pointer à l’horizon ?
Veulent-ils attendre que le palais d’Etoudi, la primature et l’ensemble du plateau Atemengue ainsi que tous les quartiers de la capitale politique soient profondément touchés ou engloutis avec des conséquences profondément désastreuses et irréversibles, pour sortir de leur torpeur ou inertie et bouger enfin ? Même les habitants des immeubles construits sur des sites après des études géologiques avérées ont ressenti ces secousses. Certains ministres sont-ils résignés au motif que c’est le signe du plus grand ordonnateur des temps et des horloges ? ». Des inquiétudes et pas des moindres qui sous d’autres cieux auraient mis en branle les pouvoirs publics.
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Selon Jean Robert Wafo, secrétaire national à la communication dudit Front pour le changement du Cameroun, gérer c’est prévoir. Et quand on ne peut pas prévoir, on réagit tout au moins.
Ne pas prévoir, ne pas réagir et ne pas gérer n’est rien d’autre que de l’incompétence.
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« Que dire de la tempête observée depuis quelques semaines dans la région de l’extrême-nord notamment dans la ville de Yagoua ? 8600 maisons détruites par les inondations. Des milliers d’hectares de cultures saccagés ou emportés. Perte de milliers d’animaux. Des enfants qui vont à l’école, au lycée, au collège en pirogue. Des morts déjà enregistrés. Les météorologues viennent d’annoncer qu’on en a encore pour septembre, octobre et novembre de cette année. Quel triste spectacle » Se désolé cet homme politique.
Poursuivant, il soutient que « Face à cette démission caractérisée inadmissible et inacceptable en République, comment peut-on raisonnablement donner du tort à ceux de nos compatriotes qui pensent qu’il y a une démission massive et collective de certains ministères ou ministres de leurs missions élémentaires ? » « Il faut arrêter ça ! Surtout ne pas venir jouer au médecin après la mort » Fulmine Jean Robert WAFO ,
Secrétaire national à la communication du Front pour le changement du Cameroun (FCC). Avis donc!