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Arrêté du préfet du Mfoundi : Maurice Kamto condamne

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L’arrêté du préfet du Mfoundi portant interdiction de séjour dans le département continue de faire des vagues.

Le mouvement pour la renaissance du vient de monter au créneau pour dénoncer ce qu’il qualifie d’ « arrêté terroriste ». « C’est ahuri que nous avons découvert dans les réseaux sociaux l’arrêté No 00001436 du 16/07/2024 du Préfet du Mfoundi portant interdiction temporaire de séjour dans le département du Mfoundi. Le régime de Mr Paul BIYA ne cessera donc jamais de nous surprendre négativement et il devient urgent de s’en débarrasser avant qu’on arrive à l’irréparable. L’occasion nous en est donnée lors des prochaines présidentielles de . Le préfet du Mfoundi, à l’image de son de tutelle, de qui il aurait probablement reçu l’instruction de cette sortie, a décidé de traîner le Cameroun dans la boue. Il est inimaginable qu’en 2024 on envisage encore des déportations au Cameroun. Ceci rappelle de douloureux souvenirs de l’époque coloniale », condamne ce parti de l’opposition.

Mfoundi

 

A lire : Mfoundi : une interdiction qui fait des vagues

 

 

Pour qui « l’arrêté du Préfet du Mfoundi viole de manière flagrante les engagements conventionnels du Cameroun au niveau international,  la Constitution du Cameroun, diverses lois camerounaises sur les libertés des citoyens, le Code pénal notamment en son article 153, ainsi que le décret 2008/377 du 12 novembre 2008 fixant les attributions des chefs des circonscriptions administratives qu’il cite sans s’y conformer, bref il est totalement illégal. Ce n’est ni plus ni moins qu’un acte terroriste, au sens au de la Loi n°2014-28 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme. En effet, aux termes de l’article  2-1 (a) de cette loi liberticide, tout acte ou menace d’acte posé dans l’intention  » d’intimider la population, de provoquer une situation de terreur ou de contraindre la victime (…) à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte quelconque, à adopter ou à renoncer à une position particulière ou à agir selon certains principes  » est un acte terroriste. Or l’arrêté du Préfet du Mfoundi vise manifestement à propager la terreur sur les nombreux qui sont légitimement en colère contre l’incompétence chronique du régime Biya- et son bilan désastreux ».

La montée des propos injurieux : Le gouvernement réagit

 

A lire : Cameroun: le gouvernement met en garde les “leaders politiques” d’opposition

 

A en croire le , il ne faut pas trop chercher pour comprendre que cette sortie intempestive du Préfet du Mfoundi vise les partis politiques de l’opposition dans le but de les priver de tout espace d’expression à Yaoundé, la capitale de notre pays, avant, pendant et après la campagne électorale du scrutin présidentiel à venir.

Au vu de ce qui précède, le Mrc invite «  les démocrates, les républicains, les pacifistes à se tenir prêts à défendre, sans aucune faiblesse, la , la démocratie contre la haine, la fraude électorale, la , l’arrogance, la politique du pire de la dictature, le terrorisme politique du régime biya-rdpc, dont le Préfet du Mfoundi n’est qu’un énième agent  zélé. Les Camerounais doivent veiller jalousement au respect de leurs droits douloureusement acquis ». Aucune étiquette pour cette publication.

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