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Pr Olivier Bile : Ce que le FCfa fait aux pays africains

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Le des libérateurs pense que fcfa monnaie maintient les pays africains membres de la zone dite franc (pazf)  en situation de vassalité et d’absence de souveraineté monétaire.

« Le FCFA entretient sous-emploi massif, chômage et pauvreté à grande échelle 

Il ne favorise pas la création monétaire, le financement adéquat des activités économiques par le système bancaire des États de cette zone demeuré répressif. 

En conséquence, il ne favorise pas le du système infrastructurel, lequel devrait découler du développement de l’épargne locale, elle-même conséquence d’un accroissement satisfaisant de la masse monétaire consécutive à une offre de crédits plus audacieuse et non discriminatoire. Il maintient les PAZF en situation de vassalité et d’absence de souveraineté monétaire, l’euro-franc actuel fonctionnant selon les mêmes logiques de subordination des banques centrales BEAC et BCEAO non pas à la Banque de , mais pire, au Trésor français …

Chambre de commerce

 

A lire : Elections à la Chambre de commerce : la commission électorale à pied d’œuvre  

 

Ce faisant, il demeure l’un des derniers leviers les plus essentiels de la francafrique et du néocolonialisme français. Les politiques de cette vassalité néocoloniale ne sont plus à établir : collusions multiformes avec des pouvoirs PAZF presque partout autocratiques voire à prétention dynastiques. La vie sociopolitique et socioéconomique y semble structurellement bloquée et sans grande perspective…

En réalité, la perpétuation de cette captivité monétaire, culturelle et est le fait d’une subtile mécanique de servitude philosophique grâce à laquelle l’élite africaine classique est enrégimentée et incapable de se défaire. Par sa mécanique fondamentale, il maintient les PAZF en situation de perfusion monétaire, qui après bientôt 80 ans atteste de son incapacité ontologique à susciter et produire le développement. La parité fixe entre FCFA et euro-franc laisse une illusion de stabilité qui ne permet aux PAZF ni de grandir en matière de gouvernance monétaire ni de développer des politiques économiques expansionnistes susceptibles de fixer la jeunesse en et atténuer ainsi le phénomène des migrations vers l’ ». Cette analyse froide est du Pr Olivier Bile.

 

A lire : Sous projets de la composante 2 : la Banque mondiale discute du processus de maturation

 

Lui qui sait de quoi il parle affirme que « la France profite des excédents des comptes d’opérations ainsi que des plus-values financières générées par ces comptes d’opérations auprès des marchés financiers européens pour financer son déficit budgétaire structurel et criard. Sous le prétexte d’une supposée garantie de convertibilité illimitée qui n’est plus que l’ombre d’elle-même, la France a établi un mécanisme selon lequel les réserves de change des PAZF détenues au Trésor français  passe successivement de 100% à 65% et aujourd’hui à 50%. Ces avoirs africains liés aux exportations doivent ainsi être domiciliés dans les livres du Trésor français.La France tire également un immense prestige géopolitique et d’innombrables autres avantages économiques à travers l’édifice néocolonial du FCFA sur la base duquel est fondé son pré carré. La disparition du FCFA est perçue comme un facteur inéluctable d’accélération du déclin socioéconomique et de l’abaissement de son réputationnel sur l’échiquier diplomatique mondial. La garantie de la France sur cette monnaie est le prétexte souvent invoqué pour justifier cette parité fixe alors même qu’aucune garantie n’est nulle part requise pour des pays battant librement monnaie. Il s’agit d’un argument spécieux n’ayant aucune justification économique et scientifique ».

Le franc CFA est créé le 26 décembre 1945, date de la déclaration de sa parité au FMI par la France. Cette parité est de 1 FCFA = 2 Francs français (FF) en 1948.

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