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Affaire de l’arrêté préfectoral : le Sdf saisi le tribunal administratif de Yaoundé

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L’information est contenue dans une note parvenue à notre rédaction hier, jeudi 25 juillet 2024.

Dans une note d’information signée par Nguidjol Ngan, Shadow cabinet Sdf, chargé de l’Information et des médias, parvenue à notre rédaction ce jour, le front social démocrate (Sdf) informe l’opinion publique nationale et internationale, « qu’après avoir saisi conformément à la loi,  Monsieur Emmanuel Mariel Djikdent, Administrateur Civil Principal, du Mfoundi, par requête en date du 19 Juillet 2024 et enregistrée le 22 Juillet 2024 sous le N° 3873, portant sur un recours gracieux préalable aux fins de rétractation de l’arrêté préfectoral n°00001436/ap/jo6/sp du 16 juillet 2024 portant interdiction de séjour temporaire dans le département du Mfoundi, Et après constaté jusqu’à ce jour qu’aucune suite n’est donnée à la susdite Requête,Y réagissant, Le Front Social Démocrate a saisi ce 25 Juillet 2024, Le du Tribunal Administratif de Yaoundé, aux fins de sursis à exécution de cet arrêté Préfectoral, il faut le redire, pris en totale violation de tous les textes et autres instruments juridiques nationaux et internationaux en matière de Libertés et des droits humains, notamment la de mouvement et la liberté d’expression, socles de l’État de droit ».

 

A lire : Présidentielles 2025 : la mesure « provocateur » du préfet du Mfoundi

 

Pour rappel, le mardi 9 juillet 2024, Emmanuel Mariel Djikdent, le préfet du Mfoundi signe un arrêté  qui met en garde ceux qui « inciteraient au soulèvement », notamment par voie médiatique, ou poseraient des actes susceptibles de créer des troubles à l’ordre public dans le département. « Est susceptible d’être frappée d’une interdiction de séjour dans le département (…) toute personne qui appelle au soulèvement contre les institutions de la République ; outrage dangereusement les institutions ou celui qui les incarne (ndlr : autrement dit le chef de l’État , même s’il n’est pas nommé) par tout moyen de communication suivi dans le département (…) », pouvait-on lire dans l’arrêté du préfet du Mfoundi.

Arrété du préfet du Mfoundi

 

A lire : Arrêté du préfet du Mfoundi : Maurice Kamto condamne

 

 

Le tollé soulevé par l’arrêté pris, le 16 juillet, par le préfet du Mfoundi n’est toujours pas retombé. Les réactions de désapprobation continuent de fuser de toutes parts Vent debout contre un arrêté pris le 16 juillet et qui menace d’interdire de séjour dans ce département quiconque se rendra coupable de « troubles à l’ordre public », Me Mbah Eric Mbah entend saisir le tribunal administratif de ce qu’il estime être une « atteinte grave aux libertés fondamentales ». Aucune étiquette pour cette publication.

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