Le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, a annoncé le lancement d’une campagne spéciale de sécurité routière pour limiter les dégâts.
Au ministère des Transports, il s’agit d’une initiative prise par le chef dudit département ministériel et ses proches collaborateurs avec un objectif majeur : celui d’inverser la courbe alarmante des accidents sur les routes camerounaises. Cette détermination est contenue dans un communiqué rendu public le 4 juin 2024 dans lequel il est précisé que « cette campagne, qui s’étendra du 5 juin au 30 septembre 2024, coïncidera avec la période des départs en vacances des élèves et la rentrée scolaire, une période critique où le risque d’accidents est souvent accru », lit-on.
Il est donc question comme on l’a dit plus haut, de « réduire le nombre d’accidents de la route en mettant l’accent sur la prévention et la répression des comportements à risque », précise le communiqué. Dans les actions, l’accent va être mis dans la lutte contre les excès de vitesse, la conduite sous l’emprise de l’alcool et des drogues, les dépassements dangereux, le non-port de la ceinture de sécurité et d’autres infractions courantes.
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En y allant, la mobilisation des équipes est bien significative. Dans les couloirs du ministère des Transports, on signale la présence des forces de maintien de l’ordre et celle des agents assermentés du ministère des Transports pour veiller à l’application stricte des mesures prises et surtout à l’application sans complaisance des sanctions prévues pour les contrevenants, plus précisément des amendes et des suspensions de permis de conduire.
1.500 décès chaque année
Comme on le voit donc, les accidents de la route demeurent une préoccupation au Cameroun à cause des dégâts humains, matériels et financiers. Selon des statistiques publiées par la Commission économique pour l’Afrique en 2019, le pays enregistre en moyenne 16.583 accidents de la route et 1.500 décès chaque année.
Une situation assez alarmante pour l’Organisation mondiale de la santé qui a fait un bilan moins gai : « les accidents de la route ont un impact économique significatif, coûtant au pays jusqu’à 3% de son produit intérieur brut (PIB) chaque année », selon l’Oms.
Pour Ngalle Bibehe, il faut « sauver des vies et protéger les communautés », a dit le monsieur le ministre.
Elise Murielle Seh Aucune étiquette pour cette publication.