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Santé publique : Le Minsanté veut déparasiter 5,5 millions d’enfants

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Le ministère de la publique veut déparasiter 5,5 millions d’enfants. La 2024 de déparasitage qui a été entamée depuis octobre 2024 continue  dans sept régions du pays. 

« Au cours de cette campagne, le phénomène de rejets des vers par des bénéficiaires est observé dans certaines localités », écrit Claudel Tchinda de la cellule de communication du ministère de . Qui poursuit:  » le 5 décembre 2024 à l’école publique d’Awout, dans le District de Santé de Zoetélé dans la région du Sud, un des enfants ayant absorbé le vermifuge a rejeté un vers intestinal, juste quelques instants après.

Le même phénomène s’est produit dans le District de Santé de Bangué dans la , pareil dans la région de l’. Face à cette multiplication des cas, le Pr Louis-Albert TCHUEM, Secrétaire Permanent du Programme National de Lutte contre la Schistosomiase et les Helminthiases Intestinales (PNLSHI) a demandé aux différents Points focaux de recenser, dans leur région respective, tous les cas signalés par localité, Aire de Santé et District de Santé ».

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Selon la cellule de communication, « la campagne de déparasitage se déroule dans les écoles primaires et secondaires ainsi qu’au sein des communautés des régions de l’Adamaoua, de l’Est, de l’Extrême-, du , du Nord, de l’Ouest et du . Celle du Centre s’est déroulée en mai 2024. Que ce soit au Cetic de Mbang-Bouhari (Adamaoua), au lycée de Mora-Hardé (Extrême-nord), à l’école publique Martin Paul Samba d’Ebolowa (Sud), il est administré aux enfants de 05 à 14 ans, du Mebendazole et/ou du praziquantel ».

Il faut noter que « le déparasitage est également conduit au sein des communautés pour les Distributeurs Communautaires qui administrent aux enfants en âge scolaire, mais non scolarisés, les mêmes médicaments ». Pour le , « L’objectif de la campagne de déparasitage 2024 est de soulager 5,5 millions d’enfants des vers intestinaux et de traiter 3,3 millions contre la Schistosomiase.

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La nécessité de cette campagne est justifiée par des pics records de notification des cas de bilharziose intestinale et/ou urinaire par les formations sanitaires du pays entre les mois de janvier et mai 2024. L’analyse partielle des données de la surveillance révèle qu’en 2024, le nombre de cas de bilharziose a augmenté de manière notable. Il apparaît que toutes les régions sont en forte prévalence ».

« Les enfants âgés de 05 à 14 ans sont la couche la plus vulnérable à la bilharziose qui est une maladie liée au péril fécal et qui se transmet lors des baignades dans des cours d’eaux souillées, en marchant pieds nus, etc. Quant aux vers intestinaux, ils sont la résultante de mauvaises conditions d’hygiènes telles que consommer des fruits non lavés. Les conséquences y relatives sont l’anémie, le retard de croissance, la baisse du intellectuel, etc », souligne Claudel Tchinda.

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