La production du maïs dans ce département atteint la barre de 82% dans la valeur nationale. Ceci en dépit de la réduction des superficies de l’ordre de 70%.
Selon les données chiffrées de l’institut national de la statistique, le Moungo tient la barque. En effet, la production du maïs dans cette partie du Littoral Camerounais est en hausse. Au cours de l’année 2023, elle a atteint 190 500 tonnes. En somme. Les données consignées dans l’annuaire statistique de la région du Littoral sont révélatrices.
82,4% de la production du maïs
Bref, une production qui est à 200 000 tonnes. Avec une perspective de croissance. Selon certaines sources, les agriculteurs ont développé certaines techniques. Et les résultats sont visibles. Les pointages de l’Ins, laissent carrément apparaître une véritable domination du département du Moungo sur la production du maïs dans le Littoral.
En effet, ce département a assuré, 82,4% de la production du maïs de tout le Littoral en 2023. Dans le détail, sa production a culminé à 156 958 tonnes, après un peu plus de 200 000 tonnes en 2022. Et en moyenne 190 000 tonnes à partir de l’année 2019.
Production de manioc : 400 000 hectares de terrain refusés à Lyrebird.
Alors, l’analyse des données compilées par l’Institut national de la statistique fait des révélations. Plus clairement, la production du maïs du département du Moungo en 2023 est 6 fois celle de la Sanaga Maritime. Pourtant, le 2e producteur de maïs à l’échelle régionale affiche la même superficie dédiée à cette culture. Soit 20 112 hectares, contre 20 810 hectares pour le Moungo.
La suprématie du Moungo
Comme il faut le constater donc, les valeurs fournies par l’Ins montrent clairement la suprématie du Moungo. Ces valeurs montrent que ce département confirme sa place du grenier. On est à seulement 20 810 hectares depuis 2023. Pour une production de maïs pour une production aussi importante. Et, il faut noter que c’est la céréale la plus consommée au Cameroun.
Pour les observateurs, c’est l’utilisation des semences améliorées qui fait grimper les rendements. « Il faut saluer la contribution des chercheurs. Meme celle de l’Irad. Nous savons qu’il y a des espèces qui peuvent faire de gros rendements à l’hectare. Il faut tout simplement que l’Etat du Cameroun accompagne les producteurs ».
Notamment dans « le domaine foncier. Si on prend le cas du Mongo. L’on constate que les multi nationales ont pris toutes les terres cultivables. Pourtant les semences améliorées offrent des rendements beaucoup plus importants à l’hectare. Et donc plus il y aura les espaces, plus on fera gros. Cela pourra limiter les importations. Et pourra donner un souffle à notre économie », explique Léonard Ebuki Malongo, agriculteur-économiste.