Les chauffeurs de taxi sont pris pour cible par la terreur des assaillants ambazoniens armés et déterminés dans la ville de Bamenda. Ces derniers ont déjà détruit des taxis et mis le feu à au moins un véhicule, provoquant la panique parmi les résidents.
Des combattants Ambazoniens ont ouvert le feu sur des taxis à tour de rôle dans la ville de Bamenda au Nord–Ouest récemment, en déclarant : « Nous ne voulons pas de taxi peint en jaune. Chaque taxi doit être peint en bleu et blanc, et nous sommes là pour faire respecter cela ». Ces agresseurs déclarent leur demande avec des armes en mains. De plus, les conducteurs d’automobiles ne représentent pas la seule catégorie de personnes visées par les indépendantistes. D’autres individus, tels que les gérants de snacks et de boutiques, ont également été agressés car ils étaient suspectés de travailler pendant les journées mortes imposées dans la ville.
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Bamenda est devenue une ville de tristesse en raison des actes de violence qui sévissent particulièrement dans la nuit. Ainsi, à partir de 17h, tous les habitants ferment leurs portes pour ne se réveiller que le lendemain à 7h. Et aussi, En réponse à une récente attaque à la grenade dans un bar populaire, le préfet de Mezam, Simon Emile Mooh, a mis en place un couvre-feu pour les motos dans les arrondissements 1, 2 et 3 de Bamenda.
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Désormais, il est interdit de circuler en moto entre 18h00 et 6h30 dans ces zones, selon les nouvelles directives du préfet. Cette mesure avait été mise en vigueur immédiatement pour limiter les déplacements en moto en soirée et tôt le matin. Une grenade avait en effet été lancée par des hommes séparatistes près d’un bar le 25 Mai dernier, faisant plusieurs blessés et 2 morts. Aucune étiquette pour cette publication.