Le livre, un outil de développement. Dans son ouvrage intitulé « L’autodiscipline : la clé pour concilier ma vie familiale et ma vie professionnelle ». Michel Fétué nous livre la clé pour concilier vie familiale et vie professionnelle.
« L’autodiscipline : la clé pour concilier ma vie familiale et ma vie professionnelle ». L’ouvrage préfacé par Emmanuel Kamdem a été dédicacé le 12 juin 2025 à Douala. Selon Michel Fetué, «ce livre témoigne de l’hommage que je rends à mon père tous les jours». Le livre en question évoque un basculement précoce vers la vie adulte.
Major de ma promotion
Née dans un quartier marginal, l’auteur a consacré toute sa jeunesse à ses études. « Je m’étais dit à l’époque, et je le trouve encore pertinent aujourd’hui. Qu’il fallait que je sois le meilleur afin que mes camarades puissent me recommander à leurs parents. Qui ont les entreprises pour que je travaille à leur place ».
« Près de quarante ans plus tard, je crois que c’était une approche plutôt pragmatique. C’est justement sur une recommandation dans laquelle était plus que vanté mon statut de major de ma promotion. Que j’ai obtenu le travail dans le merveilleux Groupe Fotso. Où j’ai finalement passé vingt-deux ans de ma carrière », confie-t-il.
En lisant le livre, l’on remarque que Michel Fetué s’est marié avant l’âge de vingt-cinq ans. « Il s’agissait pour moi de faire chaque chose en son temps. Plus sérieusement, mon ami Basile que je cite dans le livre m’avait dit un jour. «Michel, quand nous étions étudiants, j’étais membre de l’équipe universitaire d’athlétisme ».
La notion de résilience
Et « toi tu ne faisais pas une activité sportive spéciale parce que tu te consacrais à tes études. Après les études, tu t’es mis au sport et aujourd’hui. Aucun de nous ne pratique le sport comme toi à nos âges. Tu sais faire chaque chose en son temps», explique-t-il.
Celui pour qui le déterminisme est une notion qu’il évoque beaucoup. Dit avoir exploité à bon escient les vicissitudes de la vie chaque fois qu’il a été confronté à des difficultés. A le croire, « la notion de résilience est un des thèmes très soutenus dans le livre ».
S’il dit avoir peut-être consenti un peu plus de sacrifices que d’autres, l’auteur croit que les dividendes qu’il en a récoltés dépassent tout ce qu’il aurait pu perdre comme enfance. « La vie est une succession d’accidents. Il s’agit de savoir exploiter à bon escient le virage où on est tombé. Quand on voit ceux qui partent, qui sont déjà partis, ceux qui sont vivants, mais qui n’ont pas eu la grâce d’avoir le minimum vital, on se demande ce qu’ils ont bien fait au bon Dieu. Parfois, il faut savoir que le déterminisme existe. Le destin est prédestiné pour ainsi dire », affirme Michel Fétué.
De l’avis de l’auteur, « toutes les épreuves m’ont renforcé dans ma conviction. Qu’on ne devrait reculer devant rien pour travailler. Je peux me permettre de le dire, si je n’avais pas travaillé d’arrache-pied. Les très jeunes enfants que mes sœurs m’avaient laissés seraient tous morts de faim. En plus du manque d’affection de leurs mamans que je ne pourrais jamais combler ».
Témoignages
L’ouvrage n’est en réalité que le témoignage de cet hommage qu’il rend à son père tous les jours. « Je crois que j’avais fini de faire le deuil de mon père quand j’ai pu me rendre compte que je pouvais assumer toutes ses responsabilités ».
Le livre qui est disponible à dans les grandes surfaces à Douala. Il réunit justement tous ces témoignages pour les mettre à la portée de tous les lecteurs. Camerounais de 58 ans, Michel Fétué est expert-comptable, chef d’entreprise et fondateur du Collège Polyvalent Bilingue La Perfection à Douala.