Le conseil régional tient sa session d’orientation pour l’exercice 2025 depuis mardi et ce jusqu’à demain à Douala.
Réuni autour de l’exécutif régional sous la présidence de son président l’Hon. Polycarpe Banlog, la 3e Session Ordinaire du Conseil Régional du Littoral au titre de l’exercice 2024 consacrée aux propositions d’orientation budgétaire pour l’exercice 2025 se tient depuis mardi dernier à Douala.
Pour être on ne peut plus précis, cette session dont l’importance n’est plus à démonter se tient depuis mardi 24 septembre et ce jusqu’au jeudi 26 septembre 2024 dans les locaux de la Commune de Douala 5e. L’ouverture des travaux s’est faite en présence du gouverneur de la Région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Aussi note-t-on la presence des parlementaires des deux chambres du parlement et du Préfet du Wouri, Sylyac Marie Mvogo. Lui qui assiste pour la première fois aux travaux du Conseil Régional du Littoral.
Il s’agit pour Flaubert Atangana, Vice-président de la Commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire, des domaines, de l’urbanisme et de l’habitat au Conseil Régional et de Halimatou Mamadou David , Membre de la Commission Santé et éducation, tous deux plénipotentiaires de Douala IIe, de réfléchir de concert avec leurs collègues sur les orientations et priorité du budget de l’exercice 2025.
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Il faut relever que la présence de ces élus de la nation dans cette haute institution participent de l’amélioration des conditions de vie des populations dans les domaines de la santé, l’éducation, l’eau potable, l’énergie et les infrastructures routières dans toute la Région du Littoral, dans l’arrondissement de Douala IIe également. Les travaux sont prévus pour d’achever demain. De nombreuses résolutions sont attendues au cours de cette rencontre importante.
Selon de nombreux habitants de la capitale économique, le conseil régional est crédité de nombreuses réalisations. Toutefois, il devra travailler un peu plus encore dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des populations. Elles qui font face à de nombreuses difficultés au rang desquelles l’insécurité, la vie chère, le manque d’infrastructures de base …et bien d’autres maux comme le grand banditisme. « C’est vrai qu’en peu de temps, beaucoup a été fait mais nous en attendons un peu plus », nous confie un habitant de Douala 5.