Après le forfait général de la Kadji Sport Academy (KSA), et la suspension de Gilbert Kadji pour 5ans, tout porte à croire que l’on s’achemine véritablement vers une guerre juridique.
Le 13 juin 2024, Gilbert Kadji, promoteur de Kadji Sport Academy (KSA) était face à la presse le 13 juin dernier à Douala. Objectif : clarifier les circonstances qui ont entouré la décision controversée de la Ligue régionale de football de la FECAFOOT.
Laquelle décision implique le forfait général de la KSA, sa rétrogradation en division inférieure, et la suspension de toutes activités liées au football pour son président durant cinq ans.
Une pilule difficile à avaler par le promoteur de cette entité sportive. Pour qui, KSA a sollicité 54 licences, cinq mois avant le début de la compétition via la plateforme dédiée. En réponse, elle n’a reçu que onze licences, trois pour les gardiens et huit pour les joueurs de champ.
Malgré ce nombre insuffisant, affirme-t-il à la presse, KSA a commencé la compétition, croyant que les retards étaient d’ordre administratif.
Cependant, regrette-t-il, après deux matchs, des blessures et maladies parmi les joueurs licenciés ont empêché la tenue des rencontres suivantes.
L’on apprend que « pour tenter de résoudre ce problème, KSA a adressé une correspondance au Secrétaire général de la FECAFOOT, dénonçant les « tracasseries » subies ».
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Face au mutisme de la FECAFOOT, KSA a envoyé une sommation d’huissier pour exiger la délivrance des licences manquantes.
Ne comprenant pas grand-chose au silence de la fédération, l’académie a informé la Ligue régionale de football de sa situation, demandant de ne plus programmer ses matchs jusqu’à la régularisation de ses licences.
KSA a également contacté la Confédération Africaine de Football (CAF), qui a ensuite sollicité des explications de la part de la FECAFOOT, toujours sans réponse.
La Ligue régionale de football du littoral a finalement décidé de rétrograder KSA de deux divisions et de suspendre son président pour cinq ans, assorti d’une amende de cinq millions de francs.
Pour Gilbert Kadji, ce silence de la FECAFOOT et ces sanctions injustifiées démontrent une volonté délibérée de nuire à KSA. Il affirme que cette situation met en péril la vie de nombreux jeunes camerounais.
KSA a déjà fait appel de la décision auprès des instances compétentes. Et se dit disposé à saisir le Tribunal arbitral du sport (Tas).
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